Par W.G.B
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il y a 5 heures,
Mis à jour il y a 4 heures
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«Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», déclare notamment celle que le Nouveau Front populaire veut envoyer à Matignon, dans un entretien à La Tribune dimanche.
Le Nouveau Front populaire persiste et signe : s’il arrive au pouvoir, les impôts des personnes plus fortunées seront bel et bien augmentés. Dans un entretien à La Tribune dimanche, Lucie Castets épouse les orientations dessinées dans le programme de l’union de la gauche, lors des élections législatives qui viennent de s’écouler. Et promet une «grande réforme fiscale».
Alors que certains s’inquiètent de l’alourdissement de la fiscalité souhaité par la gauche dans un pays déjà écrasé par les prélèvements, la haute-fonctionnaire affirme qu’elle irait «chercher des recettes fiscales et sociales à hauteur de 150 milliards d’euros» d’ici 2027, avant tout pour financer le programme du Nouveau Front populaire. La maîtrise du déficit n’est pas prioritaire : «le NFP n’a pas pour objectif premier de respecter le pacte de stabilité et de croissance», qui impose aux États de garder leur budget sous contrôle en limitant leur endettement, précise-t-elle. La proche d’Anne Hidalgo souhaite même engager, au contraire, une «nouvelle discussion» avec Bruxelles sur ces règles contraignantes. Et ce, alors que Paris doit présenter à la commission européenne un plan pour redresser ses comptes d’ici le 20 septembre prochain et que ses marges de manœuvre sont pour le moins limitées.
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Une partie des nouvelles recettes espérées par la directrice des finances de la mairie de Paris viendrait d’une «grande réforme fiscale» pour augmenter les recettes de l’État. Elle comprendrait notamment l’augmentation du nombre de tranches pour l’impôt sur le revenu, qui passerait de cinq à quatorze. «Pour une grande partie des ménages, cela correspondra à une baisse d’impôts. Il faut aussi que les expatriés fiscaux payent leurs impôts au fisc français, comme le font les Américains expatriés vis-à-vis du fisc des États-Unis», déclare Lucie Castets. Celle-ci reprend par ailleurs à son compte le retour de l’ISF, ainsi qu’un élargissement de la «taxation du patrimoine», deux pistes du Nouveau Front populaire. Elle prône parallèlement un ménage dans les dispositifs «les plus coûteux» d’aide aux entreprises, comme les «baisses de cotisations, qui sont surdimensionnées».
Si elle entend forger des «compromis» avec les autres groupes au Parlement, en cas d’arrivée au pouvoir, Lucie Castets se montre plus réservée sur le dossier particulièrement épineux du budget 2025. «J’essaierai d’éviter le 49.3 sur le budget, mais je ne peux pas promettre de ne pas l’utiliser», nuance-t-elle à nouveau. Et ce, alors que le Nouveau Front populaire voulait, dans son programme, «abroger» cet outil utilisé à maintes reprises par le passé.
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Publish date : 2024-07-28 15:32:34
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