Arrivée en tête des législatives, mais loin de la majorité absolue, la gauche assure ce lundi 8 juillet, qu’elle proposera « dans la semaine » un nom pour Matignon.
Le Nouveau Front Populaire (NFP) s’apprête à proposer un Premier ministre et un gouvernement après être arrivé en tête des élections législatives, bien que loin de la majorité absolue. Les représentants politiques de cette coalition expriment leur vision et leurs stratégies, parfois divergentes, pour cette nouvelle étape.
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Jean-Luc Mélenchon « absolument pas disqualifié »
La députée de La France Insoumise (LFI), Mathilde Panot, a affirmé ce lundi sur RTL que Jean-Luc Mélenchon, leader insoumis, « n’est absolument pas disqualifié » pour devenir Premier ministre. Elle a souligné le rôle crucial de Mélenchon dans la revitalisation de la gauche, rappelant qu’il avait redonné de l’espoir à des millions de personnes et permis l’existence de la Nupes et du Nouveau Front Populaire (NFP). « Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner », a-t-elle déclaré.
Consensus en vue?
Olivier Faure, le chef du Parti Socialiste (PS), a souligné la nécessité de présenter une candidature au poste de Premier ministre rapidement. « Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature », a-t-il estimé sur franceinfo, insistant sur l’importance de montrer que la coalition de gauche est capable de gouverner. Faure a précisé que le choix se ferait « soit par consensus, soit par un vote » entre les différentes formations du NFP.
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La France Insoumise majoritaire
Manuel Bompard, député insoumis, a rappelé sur France 2 que la première formation politique à l’Assemblée nationale devrait gouverner, selon la tradition républicaine. « Le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du Nouveau Front Populaire », a-t-il affirmé, soulignant que LFI est majoritaire au sein du NFP.
Logique du bloc majoritaire
Éric Coquerel, député LFI-NFP, a renforcé cette idée sur TF1 en déclarant que « la logique c’est que le bloc arrivé en tête donne le Premier ministre ». Il a rappelé les propos d’Olivier Faure affirmant que le principal groupe devait proposer le Premier ministre, et a ajouté : « Aujourd’hui, nous sommes le principal groupe, donc ce serait la logique ».
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Une solution institutionnelle
Marine Tondelier a souligné que, malgré l’absence de majorité absolue pour le NFP, les macronistes et le Rassemblement National en ont encore moins. « Il nous incombe dans la logique institutionnelle de trouver les solutions », a-t-elle déclaré sur RTL. La secrétaire nationale des Écologistes a également précisé qu’Emmanuel Macron devrait appeler le NFP à proposer un nom pour le poste de Premier ministre. Concernant une possible nomination de Jean-Luc Mélenchon, elle a répondu : « Un bon Premier ministre doit apaiser le pays, fédérer dans son propre camp. Ce n’est pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon ».
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Publish date : 2024-07-08 10:29:00
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