À l’applaudimètre, il y avait clairement un poids lourd, au sein du Nouveau Front populaire, sur la place de la République: La France insoumise. Avec une petite demi-heure de retard, les cadres de plusieurs groupes de gauche – LFI, le PS, le NPA, EELV et le PCF – ont pris la parole, pour motiver les militants et leur promettre que non, tout n’est pas perdu.
Un torrent d’applaudissements et des cris sont venus accueillir Jean-Luc Mélenchon.
Wladimir Garcin-Berson / Le Figaro
Mais tous n’ont pas eu le même accueil de la part d’une foule très jeune: si le patron du PS, Olivier Faure, a été hué légèrement en arrivant, la prise de parole de l’Insoumis Manuel Bompard a suscité de longs applaudissements. Et puis, un peu plus tard, est venu Jean-Luc Mélenchon: alors, un torrent d’applaudissements et des cris sont venus accueillir le tribun de gauche. «Et il y en a qui disent qu’il ne rassemble pas!», s’agace un manifestant, les yeux brillants en voyant l’ancien candidat malheureux à la fonction suprême. De même, Olivier Besancenot a su mobiliser la foule, sa voix retentissant à travers une partie de la place plongée dans la nuit.
Jean-Luc Mélenchon sur scène, place de la République.
Wladimir Garcin-Berson / Le Figaro
Une chose est sûre: pour les politiques, l’heure n’est pas à la fête. Mais elle n’est pas non plus aux pleurs, a nuancé Manuel Bompard, appelant chacune et chacun à se rassembler et se mobiliser. Laissant de côté, un temps, les tensions internes au Nouveau Front populaire, face au combat délicat qui s’annonce pour faire barrage au RN.
Le NFP a appelé chaque militant à se mobiliser au deuxième tour des législatives.
Wladimir Garcin-Berson / Le Figaro
Par Wladimir Garcin-Berson
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Publish date : 2024-06-30 20:20:00
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