19:33
« On a travaillé dans un état d’esprit constructif », salue Boris Vallaud sur le choix du candidat au perchoir
André Chassaigne est « un grand républicain, communiste, héritier d’une riche histoire, celle du Conseil national de la résistance », a assuré le président du groupe socialiste à l’Assemblée Boris Vallaud mercredi en fin de journée. « On a travaillé dans un état d’esprit constructif, respectueux, d’écoute », s’est-il ensuite réjouit, alors que le Nouveau Front populaire peine à désigner un candidat au poste de Premier ministre.
19:21
Le maire de Marseille, Benoît Payan, s’est exprimé sur le plateau de BFMTV
Maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan a affirmé sur BFMTV, ne pas voir « comment une alliance de la droite et de LREM peut arriver devant la candidature d’André Chassaigne », qui a « le profil parfait » pour être président de l’Assemblée.
19:15
« Déjouer le coup de force de Macron », Mathilde Panot s’est exprimée après la désignation d’André Chassaigne
« C’est une étape très importante. Maintenant, mettons toutes nos forces pour déjouer le coup de force de Macron », a-t-elle partagé à la presse.
18:16
Le communiste André Chassaigne candidat du Nouveau Front populaire à la présidence de l’Assemblée nationale
Après de longues tractations, le député du Puy-de-Dôme a bénéficié du désistement de la candidate écologiste Cyrielle Chatelain. « Le choix s’est porté sur ma personne », a-t-il dit devant la presse.
D’après lui, son « ancienneté » aurait joué en sa faveur, tout comme son « souci d’assurer une présidence fidèle » à ceux qui l’ont désigné. Le député Boris Vallaud évoque en la personne d’André Chassaigne « un grand parlementaire et un grand démocrate », « héritier d’une riche histoire, celle du Conseil national de la résistance ».
Il affrontera notamment la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet et le centriste Charles de Courson, du groupe indépendant Liot.
18:15
Les Écologistes apportent leur soutien au communiste André Chassaigne pour la présidence de l’Assemblée nationale
17:32
Naïma Moutchou, candidate au perchoir pour le groupe Horizons
Désignée à l’unanimité par les 30 membres de son groupe, l’ancienne vice-présidente de l’Assemblée, Naïma Moutchou (Horizons), sera la candidate de son groupe à la présidence de l’Assemblée jeudi, a annoncé aujourd’hui le président du groupe, Laurent Marcangeli.
Ce jeudi après-midi, les députés devront élire le président de l’Assemblée.
17:28
Deux tiers des Français critiques sur le retard du Nouveau Front populaire
Deux tiers (66%) des Français estiment que le retard des négociations du Nouveau Front populaire pour choisir un potentiel Premier ministre n’est « pas normal », estimant que c’est le signe que l’alliance de gauche ne va pas tenir dans la durée, selon un sondage Elabe, paru aujourd’hui.
Seuls 32% trouvent « normal que cela prenne du temps » et considèrent que les partenaires de gauche vont trouver un terrain d’entente, alors que les formations politiques du Nouveau Front populaire se déchirent depuis dix jours pour tomber d’accord sur un nom.
17:16
Un collectif de médecins revendique des mesures auprès du futur Parlement
Dans un communiqué, le Collectif Inter-Hôpitaux s’adresse au futur gouvernement pour réclamer une réponse face à l’« urgence que constitue l’état de l’hôpital public ».
« L’inaction politique lors des dernières mandatures a été la règle et explique en partie la colère qui s’est exprimée dans les urnes », ajoute le Collectif.
16:56
À quoi devraient ressembler les groupes de la nouvelle législature ?
16:17
Voici les règles pour la reconversion des ex-ministres
Bruno Le Maire bientôt en Suisse ? Le ministre démissionnaire de l’Économie et des Finances aurait trouvé un nouvel emploi à l’école Polytechnique de Lausanne, en Suisse. La reconversion des anciens membres de gouvernement est contrôlée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATPV), qui évalue le risque de conflit d’intérêts… Notre journaliste Pierre Hardy revient sur ces obligations concernant la reconversion des ex-ministres.
15:48
Sébastien Chenu, député RN, candidat à la présidence de l’Assemblée nationale
Le député RN Sébastien Chenu est candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, au moins « au premier tour », a indiqué son groupe mercredi, alors qu’il n’a que peu de chances d’obtenir le poste.
Après le premier tour, organisé à partir de 15H jeudi dans l’hémicycle, « on verra » si Sébastien Chenu se maintient, a indiqué le secrétaire général du groupe Renaud Labaye, à l’AFP.
Le député du Nord et ancien vice-président de l’Assemblée rejoint la liste des candidats déclarés et s’exprimera ce soir, sur le plateau de BFMTV.
14:32
« Ils oublient le peuple »
À Rennes, en Ille-et-Vilaine, une terre de gauche, l’attente du nouveau Premier ministre se mue en colère à l’égard des formations du Nouveau Front Populaire, incapables de s’entendre. Notre correspondante Solenne Durox est allée à la rencontre des électrices et des électeurs déçus.
13:40
« Bon, bah… on fait une photo ? »
C’est ainsi que s’est clôt mardi le dernier conseil des ministres de Gabriel Attal, devenu un Premier ministre chargé d’administrer les affaires courantes mais rien d’autre. L’un de nos journalistes politiques raconte dans cet article cette demande du chef du gouvernement, qui a surpris Emmanuel Macron, et les coulisses de la réunion.
13:26
Petit rappel des échéances à venir
Le calendrier a été fixé conformément aux règles de droit en même temps que les dates des élections législatives anticipées. Demain à 15 heures s’ouvrira officiellement la XVIIe législature. Sous l’égide du doyen d’âge, le député RN Jérôme Lopez, le président ou la présidente de l’Assemblée sera ensuite élu, une course très disputée, expliquait-on dans cet article.
Puis vendredi après-midi seront désignés les six vice-présidents, les trois questeurs, et les douze secrétaires du Bureau de l’Assemblée.
13:07
Darmanin comme avant
Bien que démissionnaire, comme le gouvernement, le ministre de l’Intérieur annonce un déplacement pour cet après-midi. Gérald Darmanin se rendra à la préfecture de police de Paris pour l’activation du périmètre antiterroriste sécurisant la cérémonie d’ouverture des JO.
12:51
Emmanuel Macron ne peut pas « changer les règles du jeu » après avoir perdu, selon Sarah Legrain
« On ne peut pas changer les règles du jeu quand on perd », déclare Sarah Legrain sur BFMTV. La députée LFI rappelle qu’Emmanuel Macron n’a pas rechigné à nommer un Premier ministre de son bord alors qu’il n’avait pas obtenu la majorité absolue en 2022.
« La responsabilité du président de la République est de nommer le Premier ministre dans le camp arrivé en tête », martèle la députée LFI. Selon elle, certaines mesures emblématiques du programme du NFP comme la taxation des superprofits peuvent être votées par l’Assemblée nationale dans sa composition actuelle.
12:45
François Fillon donne son avis sur la ou le futur Premier ministre
Jugé définitivement coupable pour détournement de fonds publics, François Fillon a été appelé à donner son avis sur la ou le futur Premier ministre par la droite, selon les informations du Nouvel Obs.
Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, l’a appelé il y a une semaine, mercredi 10 juillet, pour lui proposer des noms « capables de rassurer les marchés financiers ». L’hebdomadaire n’a toutefois pas pu prendre connaissance des noms évoqués.
12:33
Une pétition en faveur d’un vote pour désigner la ou le Premier ministre du NFP
Une pétition vient d’être lancée pour « un vote à bulletin secret où chaque député du NFP écrit un nom » afin de désigner une ou un Premier ministre.
Créée par les organisateurs de la « Primaire populaire », qui plaidaient en faveur d’une candidature unique de la gauche en 2022, cette pétition a déjà rassemblé près de 14 000 signatures en quelques heures.
12:14
Vers un nouveau vote dans le Jura et en Côte-d’Or ?
Le candidat RN Thierry Mosca a en effet participé au second tour alors qu’il n’est pas éligible car placé sous curatelle renforcée. La candidate du Nouveau Front Populaire, Evelyne Ternant (PCF), demande à la justice d’invalider le scrutin. Arrivée troisième, elle s’était désistée pour faire barrage au RN au second tour, où la candidate LR Marie-Christine Dalloz l’a finalement emporté.
Le même jour, Didier Paris, député macroniste sortant dans la 5e circonscription de Côte-d’Or, a également annoncé qu’il avait déposé un recours pour contester sa défaite, toujours selon France bleu. Ce dernier n’a pas détaillé les motifs évoqués, mais il juge l’écart suffisamment faible pour contester le résultat du scrutin.
12:00
Le double clin d’œil de Germain
Sur X, l’eurodéputé socialiste Jean-Marc Germain salue la baignade d’Anne Hidalgo dans la Seine avec une référence élogieuse à Nelson Mandela. Sans préciser qu’il est marié à la maire de Paris. Il fait aussi un petit clin d’œil à « Arthur qui avait ouvert la voie ». Arthur Germain, leur fils, qui en 2021 a parcouru le fleuve à la nage, de sa source à son embouchure pour appeler à en prendre soin.
11:45
Macron reçoit des députés
Selon un journaliste du Figaro, le président de la République a reçu hier à déjeuner une quinzaine de députés Renaissance, et devrait recommencer aujourd’hui.
11:34
Tondelier à Matignon ?
« J’ai toujours dit que c’était pas moi qui décidais », répond Marine Tondelier à la question de savoir, sur RMC, pourquoi elle ne se lance pas pour Matignon. « Des noms sur la table, il y en a plein. Ce qu’on veut, c’est un nom qui fasse consensus ».
Mais, prévient-elle, « on ne peut pas faire la grève du bus » comme les bleus en 2010 en Afrique du Sud. « Si on ne se réunit pas pour sortir par le haut de cette situation, on va se retrouver avec Laurent Wauquiez » comme Premier ministre.
11:32
Tondelier veut une « équipe compacte » gouvernementale
« Le NFP, c’est à l’Assemblée. Au gouvernement il faut une équipe compacte. Le bric et de broc, on a vu ce que ça donnait », ironise Marine Tondelier.
11:25
Tondelier « honteuse » mais ne veut pas lâcher LFI
« J’ai un peu honte. (…) J’ai la sensation qu’on a tout donné pendant cinq semaines, et cette semaine j’ai du mal à être fière », commence sur RMC Marine Tondelier, après son coup de gueule matinal. « Je ne dirai jamais de mal des partenaires. Les Insoumis, on ne peut pas leur reprocher de vouloir gouverner et appliquer tout le programme », poursuit-elle, ajoutant que « le NFP, ça marche parce qu’on est quatre ».
11:00
Boyard répond à Tondelier, à côté
« C’est faux, il y a une table de négociation au sujet du perchoir. Heureusement qu’on discute toujours », a réagi Louis Boyard (LFI) après l’appel de Marine Tondelier à reprendre les discussions au sein du NFP… pour désigner un candidat pour Matignon. Le député du Val-de-Marne préfère, lui, parler de la présidence de l’Assemblée, pour laquelle l’alliance de gauche souhaite présenter un candidat unique.
10:40
Sacha Houlié « seul »
Le député de la Vienne Sacha Houlié, qui avait annoncé la semaine dernière ne pas rejoindre le groupe des macronistes à l’Assemblée, dans le but d’en créer un plus respectueux de ses valeurs de centre-gauche, l’a reconnu sur France Inter: « pour l’instant je suis seul ». Or il faut quinze députés pour former un groupe. Houlié siègera donc parmi les non-inscrits.
10:25
Et Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine
Tout est politique, diront certains, même une baignade. Tout est symbolique, en tout cas, à neuf jours du début des JO. La maire de Paris Anne Hidalgo a nagé le crawl dans la Seine.
10:15
Le NFP n’abrogera pas la loi sur la prostitution de 2016, assure Laurence Rossignol
Sur X (ex-Twitter), l’ancienne ministre socialiste Laurence Rossignol, féministe farouche, répond à des associations qui demandaient hier que le NFP abroge la loi de 2016 contre le système prostitutionnel, pénalisant les clients.
« Non, le NFP n’abrogera pas » cette loi. « Le NFP ne légalisera ni l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, ni le viol tarifé, ni le proxénétisme », martèle celle qui avait porté le texte et salué lors de son adoption « un jour historique »
10:00
Bardella refuse de voter le soutien de l’UE à Kiev
Sur X, le député européen Pascal Canfin reproche à Jordan Bardella de refuser de soutenir l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. « Rien n’a changé et rien ne changera dans les positions pro-Poutine du RN », accuse-t-il.
Devant la nouvelle assemblée réunie à Strasbourg, le président du RN a commencé par dire que « nous ne pouvons pas laisser l’impérialisme russe absorber l’Ukraine et d’un même geste insensé menacer l’ordre international et la paix du monde ». « Néanmoins », a-t-il poursuivi, de nombreux arguments font que son groupe ne votera pas la résolution: et d’énumérer le soutien financier à l’Ukraine par tous les pays membres à hauteur de « 0,5% de leur PIB », la livraison d’armes, l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN, ou la « menace contre la pérennité de notre économie et de notre agriculture ».
09:35
Larguer LFI? Pour Rousseau, c’est un « non » catégorique
« Je ne veux pas m’affranchir de LFI, non ce n’est pas un boulet, c’est grâce à eux, aussi, que nous avons été élus », assène, sur LCI, la députée EELV Sandrine Rousseau. « Je ne veux pas les trahir, c’est une question d’éthique politique fondamentale », martèle-t-elle, disant qu’il « faut respecter le mandat des électeurs ». Convaincue qu’à l’Assemblée, « il y a plein de textes sur lesquels on peut avoir une majorité », « je préfère être loyale et fidèle à notre électorat que d’aller vers une forme de stratégie », s’agace-t-elle.
Et d’ajouter que « si ça ne passe pas à l’Assemblée, chacun prendra ses responsabilités, ce ne sera pas la nôtre ».
09:25
« Il faut qu’on sorte des conclaves », défend Sandrine Rousseau
« J’en suis presque à dire: excusez-nous du spectacle qu’on donne en ce moment. Je pense qu’on n’est pas du tout à la hauteur, qu’on a suscité un espoir (…) et là c’est très décevant la période », reconnaît, sur LCI, Sandrine Rousseau.
🗣️ "Excusez-nous du spectacle qu'on donne en ce moment. Je pense qu'on n'est pas du tout à la hauteur, qu'on a suscité un espoir, que les gens nous ont fait confiance,… et là c'est très décevant la période. Je pense qu'il faut qu'on sorte des conclaves" : @sandrousseaupic.twitter.com/0l32htE0UN
— LCI (@LCI) July 17, 2024
Le NFP ne parvient pas à désigner un candidat à présenter à Emmanuel Macron pour la fonction de Premier ministre, « il faut qu’on sorte des conclaves, le conclave ne permet manifestement pas de trouver une solution. S’il n’y a pas de consensus possible, il faut que nous votions, c’est à l’Assemblée que ça doit se passer », entre députés, fait-elle valoir.
09:15
Sandrine Rousseau pas candidate au Perchoir
« Il va y avoir une candidature unique pour le Nouveau Front populaire », affirme, sur LCI, la députée EELV Sandrine Rousseau.
09:11
De 7 à 143, Le Pen saute une étape
Sur RMC et BFM TV, pour montrer la poussée inéluctable de son parti, Marine Le Pen rappelle « que nous avions sept députés il y a un peu plus de deux ans, aujourd’hui nous en avons 143 ». Un petit raccourci, car huit députés RN ont été élus en 2017, 89 en 2022, et 126 fin juin et début juillet, auxquels la présidente du groupe RN ajoute les élus LR canal Eric Ciotti.
09:07
Dîner avec Edouard Philippe : Marine Le Pen sur du velours
« On ne peut pas dîner avec un opposant? », a fait mine de s’interroger Marine Le Pen à propos de sa soirée discrète avec l’ancien Premier ministre Édouard Philippe chez un conseiller d’Emmanuel Macron et ancien député, Thierry Solère. « Qu’est devenue notre démocratie où l’on a interdiction de parler à un opposant ? Parler à un opposant, c’est le principe même de la démocratie », fustige-t-elle.
Si personne n’a reproché à Marine Le Pen et Jordan Bardella d’avoir dîné avec Edouard Philippe, le président du parti Horizons et maire du Havre, lui, a été critiqué pour ce qui a été considéré comme un double discours.
09:01
Pradié ne veut pas de « cordon sanitaire » pour écarter le RN des postes stratégiques à l’Assemblée
Alors que des négociations sont en cours en vue d’élire la ou le président de l’Assemblée nationale et d’attribuer des postes stratégiques, le député du Lot ne veut pas d’un « cordon sanitaire » pour empêcher le Rassemblement national d’y accéder, comme au Parlement européen. « C’est juste un respect de la démocratie », affirme Aurélien Pradié.
08:59
Un gouvernement démissionnaire n’est pas possible « éternellement », selon Aurélien Pradié
Le député du Lot Aurélien Pradié a appelé ce mercredi matin à ne pas prendre « trop de libertés avec nos institutions » : « On ne peut pas avoir un gouvernement démissionnaire éternellement », a-t-il affirmé sur France Info, appelant à passer à « une autre ère politique » d’ici la rentrée.
08:57
« Ce qui compte, c’est l’eau qui pousse sur le barrage »
« Nous allons résoudre ce qui n’a pas fonctionné, pour être prêts lors des prochaines élections législatives », affirme sur RMC et BFM TV Marine Le Pen, pour balayer la question sur les polémiques nourries pendant la campagne par de nombreux candidats du Rassemblement national, et préparer la prochaine échéance qui, « oui, bien sûr », se présentera dans un an.
Interrogée sur le front républicain, qui a barré la route à des dizaines de ses aspirants députés, « ce qui compte, c’est l’eau qui pousse sur le barrage, plus que le barrage », résume-t-elle, patiente.
08:50
Le « pacte législatif » ou « pacte d’action » entre la droite et le centre droit « pas une solution », pour Pradié
Pour Aurélien Pradié, interviewé par France Info, le spectacle donné par la classe politique est celui d’un « grand marchandage » pas à la hauteur de ce « moment démocratique d’une grande puissance ».
Le « pacte législatif » ou « pacte d’action entre la droite et le centre droit souhaité par une partie de ses représentants comme Laurent Wauqiez et Gabriel Attal n’est « pas une solution », selon lui. « On ne peut pas continuer à bidouiller comme on l’a fait depuis deux ans », ajoute-t-il.
Après avoir acté sa rupture avec Les Républicains pendant les élections législatives, le député du Lot appelle à une « cohabitation, pas une coalition » en mettant autour de la table « des hommes et des femmes qui semblent très éloignés » pour se mettre d’accord sur « cinq grand chantiers » pour « rebâtir le pays », sur le modèle du Conseil national de la Résistance après guerre, de la gauche qui « se sépare des griffes de Jean-Luc Mélenchon » à la droite.
08:48
Le RN, le perchoir et les postes
« On ne souhaite pas ces postes pour nous-mêmes, pour une histoire d’ego », affirme Marine Le Pen, au sujet des postes de l’Assemblée nationale, « on souhaite le faire par respect du vote des Français ».
Le RN présentera « bien sûr » un candidat à la présidence de l’Assemblée « en accord avec nos alliés. Cette discussion aura lieu d’ici jeudi ».
08:37
« Tout est mieux qu’un gouvernement NFP »
Sur RMC et BFM TV, Marine Le Pen rejette l’idée d’un gouvernement technique, mais « tout est mieux qu’un gouvernement Nouveau Front populaire ».
« Chaque texte qui nous est proposé, nous l’analyserons, s’il est bon pour les Français, nous le voterons, s’il est mauvais pour les Français nous nous y opposerons », assure la présidente du groupe RN à l’Assemblée.
08:35
Le Pen fustige le manque de clarté de Macron
« Je ne dis pas que l’alternative est évidente », reconnaît Marine Le Pen, mais Emmanuel Macron « n’informe pas les Français ». En acceptant la démission de Gabriel Attal, mardi, « il aurait pu annoncer aux Français que nous sommes en plein bourbier, que les Jeux olympiques arrivent et que le gouvernement expédiera les affaires courantes en les attendant », fait-elle valoir sur RMC et BFM TV. « Je vois bien arriver le gouvernement technique tel que l’Italie l’a vécu, Emmanuel Macron a fait la dissolution soi-disant pour rendre le pouvoir au peuple et c’est la technocratie qui va prendre le pouvoir », présage-t-elle.
Quant à la gauche, elle « tourne sur elle même, ne parle que d’elle-même ». « Je me mets à la place des électeurs du NFP qui voient des gens batailler entre eux pour des histoires de place, ce petit jeu qu’on appelait sous la IIIe le crétinisme parlementaire », sourit-elle.
08:29
Le maire de Marseille juge « déplorable » l’étalage des désaccords entre le PS et LFI
Alors que le Nouveau Front populaire ne parvient toujours pas à se mettre d’accord sur un nom de Premier ministre, le maire PS de Marseille Benoît Payan juge « déplorable » l’étalage de ses désaccords sur les réseaux sociaux, à l’instar du tweet de la députée LFI Sophia Chikirou comparant le hollandisme à des punaises de lit.
« Certes la gauche a gagné mais il faut avoir un peu d’humilité, un peu de respect », fait valoir le maire PS de Marseille Benoît Payan sur TF1 ce mrcredi matin : « Si on se trompe sur le choix de la ou du Premier ministre, nous n’aurions aucune chance de gouverner », déclare-t-il, tout-en appelant à faire preuve de patience face à cette « situation inédite ».
« Nos voisins allemands, italiens et espagnols mettent des mois à faire des coalitions alors qu’ils en ont l’habitude (…) Pour faire le Printemps marseillais, on a mis neuf mois », fait-il valoir en référence à l’alliance entre le Parti socialiste, les Ecologistes et la France insoumise au pouvoir à Marseille.
08:28
Tondelier marque le coup
Voulant jeter un pavé dans la mare de la gauche, Marine Tondelier relaie son coup de gueule matinal sur X (ex-Twitter) en publiant la séquence, assortie de ce message : « Je n’y suis pas allée par quatre chemins! Maintenant on avance et on y arrive, on n’a pas le choix. »
08:22
« J’appelle Laurent Wauquiez, François Bayrou, à prendre leurs responsabilités »
« Je lance un appel au nom des élus locaux et de mes collègues de la droite et du centre, nous appelons nos formations à prendre leurs responsabilités; il faut qu’une partie de Renaissance, Horizons, le MoDem, l’UDI et les Républicains s’unissent pour gouverner », estime sur CNews et Europe 1 le maire de Reims Arnaud Robinet (Horizons).
Face à l’« arnaque » du NFP, « l’Assemblée est à droite » et il faut « un gouvernement de droite rassemblant les centristes et la droite modérée ». « J’appelle Laurent Wauquiez, François Bayrou, à prendre leurs responsabilités ».
08:17
La lettre de LFI, « antidémocratique »
Arnaud Robinet n’apprécie pas du tout la lettre des Insoumis appelant à faire barrage aux députés RN à l’Assemblée, en leur refusant des postes. « Les électeurs se sont exprimés », la manœuvre de LFI est donc « antidémocratique », juge le maire Horizons de Reims.
08:15
Que devient Edouard Philippe ?
« Edouard Philippe est sur le terrain, consulte », affirme sur CNews Arnaud Robinet, maire de Reims et vice-président du parti Horizons. Absent ? Non, « il a son agenda », et « je peux vous assurer qu’il est en contact avec un certain nombre de dirigeants de formations politiques, il souhaite une coalition du centre et de la droite ».
08:12
Le candidat de la gauche pour le perchoir sera connu d’ici « cet après-midi », selon Benoît Payan
« Laurence Tubiana est une femme extraordinaire, qui a réussi l’accord politique le plus important des trente dernières années », déclare enfin Benoît Payan en référence à l’accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement planétaire au dessous de 2 degrés, si possible, à 1,5. Mais en attendant de se mettre d’accord sur le choix du Premier ministre, le maire de Marseille appelle à se concentrer sur le nom à proposer pour la présidence de l’Assemblée nationale, qui devrait être connu « d’ici cet après-midi ».
08:07
Le barrage républicain face au RN ne marchera pas éternellement, avertit Benoît Payan
Le Rassemblement national « a réuni 11 millions de voix, il a fallu qu’il y ait le front républicain pour les empêcher de gouverner », mais « on pourra pas sans cesse faire ça, il va falloir qu’on soit capable de proposer quelque chose d’autre », fait encore valoir le maire de Marseille Benoît Payan (ex-PS) sur TF1.
08:00
La priorité : Matignon, pas l’Elysée
« C’est pas la peine de faire des plans sur la comète pour 2027 (date de la prochaine élection présidentielle, NDLR), si le Nouveau Front populaire n’est pas capable de gouverner maintenant, les électeurs et les électrices se détourneront des élections », présage Sophie Binet, secrétaire nationale de la CGT.
07:54
Binet en appelle à la gauche
« Soyez à la hauteur des millions de salariés, de retraités, de jeunes », « il faut répondre à l’espoir » né après les élections, explique Sophie Binet sur RTL. La patronne de la CGT a écrit aux élus du NFP pour les appeler à s’unir réellement autour d’un Premier ministre.
Source link : https://www.leparisien.fr/politique/direct-legislatives-le-gouvernement-demissionnaire-les-tractations-pour-une-majorite-a-lassemblee-continuent-17-07-2024-DHCYXCX665GJ3J24ZGDMDCX4OM.php
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Publish date : 2024-07-17 04:07:00
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