Emmanuel Macron a accepté la démission du gouvernement Attal, mais ce dernier restera en place jusqu’à ce qu’une majorité soit trouvée à l’Assemblée nationale. À gauche, les négociations pour s’accorder sur un nom de Premier ministre stagnent. Notre direct de la journée politique de ce mercredi 17 juillet.
L’ESSENTIEL
La démission du gouvernement Attal a été acceptée mardi 16 juillet, mais il restera en place au moins jusqu’à la fin des JO.
Une majorité doit être trouvée à l’Assemblée nationale, dont le président sera désigné jeudi 18 juillet à 15 heures.
À gauche, le Nouveau Front populaire ne parvient toujours pas à s’accorder sur un nom de Premier ministre.
Le communiste André Chassaigne a été choisi mercredi comme candidat unique du Nouveau Front populaire pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale.
EN DIRECT
22 heures | C’est la fin de ce direct !
Merci de l’avoir suivi, passez une bonne soirée !
21 h 40 | Qui est « Dédé », le candidat choisi par le NFP pour le perchoir ?
En Auvergne, le député PCF à la moustache blanche est surnommé « Dédé ». Depuis 2002, André Chassaigne porte la voix de la ruralité et du monde agricole à l’Assemblée nationale. À 74 ans, il pourrait en devenir le premier président communiste.
André Chassaigne est le candidat NFP pour la présidence de l’Assemblée nationale. Photo d’illustration
Qui est André Chassaigne, le candidat choisi par le NFP pour la présidence de l’Assemblée nationale ?
21 h 30 | « Les insoumis et les socialistes sont dans une guerre de leadership »
« les insoumis et les socialistes sont dans une guerre de leadership », affirme la secrétaire nationale des Écologistes (ex-EELV) Marine Tondelier sur LCI.
Elle explique que ces tensions entre les deux formations politiques sont liées au fait que « ce ne sont pas les mêmes partis pris, ce ne sont pas les mêmes récits, ce ne sont pas les mêmes stratégies », avec des logiques « différentes » mais « qui peuvent êre convergentes ».
20 h 50 | « Je l’ai exclu du PS en 2007 », répond Francois Hollande à Sophia Chirikou
Comparé à une « punaise de lit », François Hollande répond à l’insoumise Sophia Chikirou devant ses collègues parlementaires : « Je connais bien Sophia Chikirou. Je l’ai exclu du PS en 2007 car elle avait appelé à voter Nicolas Sarkozy ».
Info @lopinion_fr | Comparé à une « punaise de lit », François Hollande répond ce soir (avec humour) à l’insoumise @chikirouparis devant ses collègues parlementaires : « Je connais bien Sophia Chikirou. Je l’ai exclu du PS en 2007 car elle avait appelé à voter Nicolas Sarkozy ». pic.twitter.com/bcGb2DVVu7
— Antoine Oberdorff (@A_Oberdorff)
July 17, 2024
20 h 40 | « Emmanuel Macron a mis le feu au pays »
Eric Ciotti tacle Emmanuel Macron dans un entretien accordé au Figaro. « Il a transformé la grande Ve République en une médiocre resucée de la IVe. Il tente de se maintenir au pouvoir au travers d’un gouvernement qui n’a plus aucune légitimité », scande le président des Républicains. « Je n’ai aucune leçon à recevoir de ceux qui ont été élus avec le soutien ou le désistement des macronistes, mais aussi des « insoumis » ou des communistes. » Il assure qu’il a ouvert une « brèche » et « l’immense majorité du peuple de droite suivra sur ce chemin ».
20 h 15 | La vie politique d’André Chassaigne en chiffres
Celui qui est aussi chef de groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l’Assemblée nationale n’en est pas à son premier mandat. Bien au contraire. Portrait en chiffres de ce député du Puy-de-Dôme choisi, ce mercredi 17 juillet 2024, comme candidat unique du Nouveau Front populaire pour briguer la présidence de l’hémicycle.
André Chassaigne, candidat officiel NFP pour la présidence de l’Assemblée : la vie politique d’un ténor en chiffres
20 h 10 | « Un homme qui peut rassembler largement »
« Un grand député, d’expérience, profondément républicain, un élu enraciné, un homme qui peut rassembler largement », écrit Boris Vallaud, le député de la 3e circonscription des Landes et président du groupe socialiste à l’Assemblée, sur X.
Un grand député, d’expérience, profondément républicain, un élu enraciné, un homme qui peut rassembler largement.
C’est avec grande fierté que nous proposons, avec toute la gauche, la candidature d’@AndreChassaigne pour être le prochain président de l’Assemblée nationale ! https://t.co/3BLOThNq6q
— Boris VALLAUD (@BorisVallaud)
July 17, 2024
19 h 40 | « On dégoute les Francais »
Francois Ruffin s’est exprimé sur la situation actuelle du Nouveau Front populaire. « On n’a pas arrêté de se taper dessus pendant la campagne des Européennes, on ne doit pas reproduire les mêmes erreurs, sinon on dégoute les francais », lance le député de « Picardie Debout » au micro de BFMTV.
19 h 35 | Présidence, bureau, commissions, quels sont les enjeux des élections ?
L’élection à la présidence de l’Assemblée nationale, jeudi après-midi, revêt un enjeu politique majeur. Elle devrait être la première, sous la Ve République, à se jouer au troisième tour et le camp qui l’emportera pourrait prétendre à former un gouvernement.
Assemblée nationale : présidence, bureau, commissions, quels sont les enjeux des élections ?
19 h 25 | Mathilde Panot se réjouit de la nomination d’une candidature commune
19 h 15 | Qui sont les candidats pour la présidence de l’Assemblée nationale ?
Après la démission du gouvernement, les regards se tournent ce mercredi 17 juillet vers le perchoir : les groupes politiques affinent leur stratégie pour obtenir la présidence de l’Assemblée nationale jeudi, un enjeu aussi pour la gauche dont les négociations pour Matignon restent dans l’impasse.
La sortante Braun-Pivet, Chenu pour le RN, Chassaigne pour le NFP… Qui pour s’emparer du perchoir à l’Assemblée ?
19 h 05 | André Chassaigne réagit à sa nomination
Présidence de l’Assemblée nationale : « Nous avons beaucoup réfléchi au profil du candidat du #NFP (…) Le choix s’est porté sur ma personne », annonce le communiste @AndreChassaigne, évoquant notamment le « critère d’ancienneté » et sa « connaissance de l’institution ». #DirectAN pic.twitter.com/4cibDIgquF
— LCP (@LCP)
July 17, 2024
18 h 35 | Naïma Moutchou, candidate au perchoir pour le groupe Horizons
Naïma Moutchou (Horizons), sera la candidate de son groupe à la présidence de l’Assemblée jeudi, a annoncé aujourd’hui le président du groupe, Laurent Marcangeli. Elle a été nommée à l’unanimité par les 30 membres de son groupe.
18 h 25 | Voici notre article sur la candidature d’André Chassaigne
Le Nouveau Front populaire (NFP) a tranché : la candidature commune de la gauche pour la présidence de l’Assemblée nationale sera incarnée par André Chassaigne, le député communiste du Puy-de-Dôme.
Le député du Puy-de-Dôme André Chassaigne sera le candidat du NFP pour la présidence de l’Assemblée nationale
18 h 15 | Le communiste André Chassaigne candidat du Nouveau Front populaire
Le communiste André Chassaigne a été choisi mercredi comme candidat unique du Nouveau Front populaire pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale, ont indiqué des sources parlementaires de la coalition de gauche à la veille du scrutin.
Après de longues tractations, le député du Puy-de-Dôme a bénéficié du désistement de la candidate écologiste Cyrielle Chatelain. Il affrontera notamment la présidente sortante macroniste Yaël Braun-Pivet et le centriste Charles de Courson, du groupe indépendant Liot.
18 h 05 | 35 % des Français souhaitent que Jordan Bardella soit le prochain Premier ministre
Selon un sondage Elabe pour BFMTV paru mercredi 17 juillet, 35 % des Français souhaitent que Jordan Bardella soit le prochain Premier ministre contre 34 % Gabriel Attal et 24 % François Ruffin.
35 % des Français souhaitent que Jordan Bardella soit le prochain Premier ministre, selon un sondage Elabe
17 h 35 | La piste Laurence Tubiana « n’est pas abandonnée »
D’après un article de France Info, le député du Calvados et porte-parole du PS affirme que la piste Laurence Tubiana pour Matignon, bien qu’ayant essuyée un tir de barrage nourri de la part de La France insoumise, « n’est pas abandonnée ».
16 h 15 | Une pétition appelle les députés à voter pour désigner le ou la première ministre
Une pétition a été lancée, mercredi, pour appeler à un vote des députés du Nouveau Front populaire (NFP) afin de sortir de l’impasse des négociations sur le candidat commun pour Matignon. Cette pétition a été mise en ligne par le comité Victoires populaires, à l’origine de la Primaire populaire de 2022, qui avait pour but de désigner un candidat commun de gauche à l’élection présidentielle. « Ne nous trahissez pas, votez ! « , écrit le site.
16 h 10 | Sebastien Chenu invité sur BFMTV
Le député RN Sébastien Chenu et candidat à la présidence de l’Assemblée nationale est invité sur BFMTV à 21 h 30.
15 h 40| Francois Fillon donne son avis sur le prochain Premier ministre
François Fillon a été appelé à donner son avis sur la ou le futur Premier ministre par la droite, selon les informations du Nouvel Obs. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, l’a appelé il y a une semaine, mercredi 10 juillet, pour lui proposer des noms « capables de rassurer les marchés financiers ».
14 h 15 | Des recours déposés dans deux circonscriptions
La candidate du Nouveau Front populaire dans la 2e circonscription du Jura, Evelyne Ternant, a annoncé à l’Agence France Presse avoir déposé un recours auprès du Conseil constitutionnel pour annuler le scrutin. La raison : Thierry Mosca, candidat du RN, a remporté le second tour alors qu’il était placé sous curatelle renforcée donc techniquement inéligible.
Un autre recours a été déposé, cette fois-ci dans la 5e circonscritpion de Côte-d’Or. Le député Ensemble, Didier Paris, a perdu l’élection face au candidat du RN, René Lioret (RN), avec un écart de seulement 42 voix. Cela justifie un recours, selon ses explications à France Bleue.
13 h 30| « Il faut prendre le temps au démarrage »
Dans un message publié sur X, le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a relayé les propos de Sophie Binet, patronne de la CGT, qui demande un gouvernement qui « puisse diriger le pays dans la durée » et non « martyrs qui tombent au bout de trois semaines » suite à une motion de censure.
Le patron des socialistes renchérit : « c’est tout l’enjeu », assure-t-il, justifiant l’incappacité du Nouveau Front populaire à s’accorder par le fait de « prendre le temps au démarrage. »
C’est tout l’enjeu. Et c’est la raison pour laquelle les discussions durent plus longtemps. Et même si je partage l’impatience, que chacun sache qu’aucun canal de discussion n’est rompu. Pour aller loin, il faut prendre le temps au démarrage, toujours mieux que la panne au 1er km https://t.co/WPPbUUBNZ5
— Olivier Faure (@faureolivier)
July 17, 2024
13 h 25| Une pétition pour sortir de l’impasse ?
Afin de sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le Nouveau Front populaire pour s’accorder sur un nom de potentiel Premier ministre, une pétition a été lancée ce mercredi 17 juillet pour appeler les députés au vote.
Les initiateurs sont les mêmes que ceux qui ont lancé en 2022 la Primaire populaire pour désigner un candidat commun de gauche à l’élection présidentielle.
13 heures| « On ne change pas les règles du jeu quand on perd »
« On ne peut pas changer les règles du jeu quand on perd », rappelle la députée LFI Sarah Legrain sur BFMTV. Emmanuel Macron n’a pas rechigné à nommer un Premier ministre de son bord alors qu’il n’avait pas obtenu la majorité absolue en 2022, souligne-t-elle, estimant que Macron doit nommer un Premier ministre NFP car il est arrivé en tête.
Certains affirment qu’un gouvernement #NouveauFrontPopulaire ne peut ou ne doit être nommé car il tomberait immédiatement.
C’est déresponsabiliser Emmanuel Macron et les députés !
Chacun doit prendre ses responsabilités. Qui fera tomber ceux qui abrogent la retraite à 64 ans ? pic.twitter.com/s0iBUxrePD
— Sarah Legrain ?? (@S_Legrain)
July 17, 2024
11 h 55| Macron déjeune avec des députés
Macron a reçu mardi une quinzaine de députés de son camp pour un déjeuner politique, selon un journaliste du Figaro. Parmi eux, Paul Midy, David Amiel, Pierre Cazeneuve ou Florent Boudié.
Le président de la République renouvelle ce format de rencontre ce mercredi avec d’autres députés, selon ce journaliste.
11 h 35| Marine Tondelier se rétracte après son coup de gueule
« J’ai un peu honte », s’excuse Marine Tondelier après avoir vitupéré contre l’incapacité des Insoumis et du PS à se montrer conciliant. « J’ai la sensation qu’on a tout donné pendant cinq semaines, et cette semaine, j’ai du mal à être fière », se justifie-t-elle sur RMC.
« Je ne dirai jamais de mal des partenaires. Les Insoumis, on ne peut pas leur reprocher de vouloir gouverner et appliquer tout le programme », ajoute-t-elle. « Le NFP, ça marche parce qu’on est quatre. »
11 h 15|Marine Tondelier appelle à reprendre les négociations
La patronne des écologistes s’est dite « en colère » et « écœurée » sur France 2, par la guerre de leadership entre insoumis et socialistes pour proposer un nom pour Matignon. Elle lance un appel à la reprise immédiate des négociations arrêtées depuis plusieurs jours. Notre article.
10 h 50| La loi de 2016 ne sera pas abrogée par le NFP
La socialiste Laurence Rossignol a répondu sur X à ses associations qui réclamaient l’abrogation de la loi de 2016 pénalisant les clients de la prostitution. Selon ces associations, cette loi est responsable de violences faites envers les prostituées.
Non le #NFP n’abrogera pas la loi de 2016 sur le système prostitutionnel. Non, le NFP ne légalisera ni l’exploitation sexuelle des femmes et des enfants, ni le viol tarifé, ni le proxénétisme. Le NFP combattra la traite des êtres humains et les VSS. https://t.co/7syXJBmPfA
— Laurence Rossignol (@laurossignol)
July 17, 2024
10 h 40| Pas de « légitimité » de la gauche à vouloir gouverner
Le maire Horizons de Reims, Arnaud Robinet, a plaidé ce mercredi sur BFMTV en faveur d’une « coalition de personnes responsables » à l’Assemblée nationale, « allant du centre droit, de Renaissance, jusqu’aux LR ».
Il affirme que la gauche n’a pas « gagné les élections », même si elle est arrivée en tête lors des législatives. « Quand on regarde la composition de l’Assemblée nationale, elle est plutôt à droite qu’à gauche. Donc, ils n’ont aucune légitimité à vouloir gouverner », estime-t-il.
9 h 55| Sandrine Rousseau refuse de « trahir » LFI
« Je ne veux pas m’affranchir de LFI, non ce n’est pas un boulet, c’est grâce à eux aussi que nous avons été élus », estime la députée EELV Sandrine Rousseau sur LCI.
« Je ne veux pas les trahir, c’est une question d’éthique politique fondamentale », explique-t-elle. Il faut selon elle « respecter le mandat des électeurs » : « Je préfère être loyale et fidèle à notre électorat que d’aller vers une forme de stratégie ».
Concernant l’incapacité du NFP à s’accorder sur un nom de Premier ministre, « il faut qu’on sorte des conclaves, le conclave ne permet manifestement pas de trouver une solution. S’il n’y a pas de consensus possible, il faut que nous votions, c’est à l’Assemblée que ça doit se passer », explique-t-elle.
??? « Je ne veux pas m’affranchir de LFI, non ce n’est pas un boulet, c’est grâce à eux aussi que nous avons été élus, et je ne veux pas les trahir, c’est une question d’éthique politique fondamentale ». pic.twitter.com/Q7yJF0tvpR
— LCI (@LCI)
July 17, 2024
9 h 25| Le Pen se prépare à une dissolution dans un an
La prochaine échéance législative, une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, aura lieu dans un an, « tout le dit », selon Marine Le Pen, qui confirme sur BFMTV s’y préparer. « Nous allons résoudre ce qui n’a pas fonctionné, pour être prêts », explique-t-elle en évinçant les questions concernant l’attitude de certains candidats du RN.
« On ne peut pas dîner avec un opposant ? », a aussi interrogé la députée d’extrême-droite, après qu’Édouard Philippe a été critiqué pour avoir accepté de dîner avec elle chez un conseiller d’Emmanuel Macron et ancien député, Thierry Solère.
« Qu’est devenue notre démocratie où l’on a interdiction de parler à un opposant ? Parler à un opposant, c’est le principe même de la démocratie. »
9 h 15| Pradié rejette le « cordon sanitaire » au nom de la démocratie
Alors que les négociations pour l’attribution de postes stratégiques à l’Assemblée nationale sont en cours, le député du Lot Aurélien Pradié a rejeté sur France Info tout « cordon sanitaire » pour freiner le RN. « C’est juste un respect de la démocratie », affirme-t-il.
9 h 10| Que Macron dise « que nous allons entrer dans une cohabitation »
Aurélien Pradié, député Républicain du Lot, a appelé Emmanuel Macron à ne pas prendre « trop de libertés avec nos institutions ». « On ne peut pas avoir un gouvernement démissionnaire éternellement », rappelle-t-il sur le plateau de France Info.
?? Pactes politiques ?? « Le président de la République doit acter le fait que, désormais, il ne peut plus exercer seul le pouvoir. J’ai besoin de l’entendre dire que nous allons entrer dans une cohabitation », affirme Aurélien Pradié. pic.twitter.com/Hh77CbfiUL
— franceinfo (@franceinfo)
July 17, 2024
9 h 05| La prochaine étape : le vote pour le Perchoir
La prochaine étape importante est la désignation de l’occupant du Perchoir, présidence de l’Assemblée nationale.
L’élection, dont le déroulé est défini par la Constitution, a systématiquement lieu le deuxième jeudi qui suit les législatives, le 18 juillet en l’occurrence. Les députés de l’Assemblée nationale, réunis sous la présidence du doyen de l’hémicycle — qui sera a priori José Gonzalez, député des Bouches-du-Rhône, âgé de 81 ans — devront voter à partir de 15 heures pour un candidat.
À l’heure actuelle, les candidats officiellement déclarés sont : Charles de Courson (centriste), Yaël Braun-Pivet (présidente Renaissance sortante) et Valérie Létard (UDI). À gauche : les quatre présidents de groupe, Boris Vallaud (PS), Cyrielle Chatelain (Ecologiste), André Chassaigne (PCF), et Mathilde Panot (LFI), ainsi que Eric Coquerel (LFI).
Marine Le Pen a assuré que le RN présentera un candidat à la présidence de l’Assemblée, « en accord avec [ses] alliés. Cette discussion aura lieu d’ici jeudi ».
8 h 50| Le Pen critique l’attitude de Macron
« Nous sommes en plein bourbier », estime Marine Le Pen sur BFMTV-RMC.
Pour elle, Emmanuel Macron ne donne pas assez « d’explications » : « Les Français ne savent pas ce qui se passe ». Ajoutée à l’attitude du NFP, qui « fait énormément de mal à la démocratie », cela « donne un sentiment aux Français d’une classe politique qui ne tourne que sur elle-même, ne parle que d’elle-même ».
« Tout est mieux qu’un gouvernement du Front populaire », même s’il s’agit d’un gouvernement technique, explique Le Pen, qui détaille la stratégie que le RN compte adopter à l’Assemblée : « Chaque texte qui nous est proposé, nous l’analyserons, s’il est bon pour les Français, nous le voterons, s’il est mauvais pour les Français, nous nous y opposerons ».
8 h 40 | Benoît Payan demande de la patience
Le maire PS de Marseille, Benoît Payan, juge sur TF1 que l’étalage des désaccords de la gauche sur les réseaux sociaux est « déplorable ».
« Certes, la gauche a gagné, mais il faut avoir un peu d’humilité, un peu de respect », estime-t-il, appelant à faire preuve de patience face à cette « situation inédite ». « Si on se trompe sur le choix de la ou du Premier ministre, nous n’aurions aucune chance de gouverner ».
« Nos voisins allemands, italiens et espagnols mettent des mois à faire des coalitions alors qu’ils en ont l’habitude », argue le maire de Marseille.
8 h 30 |Marine Tondelier plaide pour un candidat « intersection »
À continuer ainsi, « on va se retrouver avec Laurent Wauquiez, en fait », s’est énervée la secrétaire nationale des Verts, toujours sur France 2.
« Si on attend la pureté de la solution qui est idéale pour chacun, on ne la trouvera pas. Il faut une intersection entre les socialistes et les insoumis. […] Évidemment qu’elle existe, sinon on n’aurait pas réussi à faire un programme commun, on n’aurait pas réussi à faire campagne ensemble et on n’aurait pas gagné. »
8 h 20 |Marine Tondelier « écœurée »
« Je suis en colère, écœurée, fatiguée, j’en ai marre, et je suis désolée du spectacle qu’on donne aux Français », assure la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier.
Concernant le nom d’un Premier ministre, les verts et les communistes ne sont « bloquants sur rien », soutient-elle sur le plateau de France 2, où elle a présenté ses excuses à Huguette Bello et Laurence Tubiana, proposées pour Matignon, mais refusées par les Insoumis. Ces derniers mènent une « guerre de leadership » avec le PS, selon elle.
« Moi, je ne repasse pas 24 heures à attendre que chacun se remette autour de la table ! Je serai à mon local dans une demi-heure, tout le monde connaît l’adresse et mon numéro », s’énerve Marine Tondelier.
8 h 20 |Bonjour et bienvenue !
Bonjour et bienvenue dans le direct consacré à cette journée politique, à l’heure où patinent les négociations censées permettre de trouver une majorité à l’Assemblée nationale.
Source link : https://www.lamontagne.fr/paris-75000/actualites/en-direct-legislatives-j-en-ai-marre-et-je-suis-desolee-du-spectacle-qu-on-donne-s-enerve-marine-tondelier_14537446/
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Publish date : 2024-07-17 06:26:00
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