CHRONIQUE – La transparence des patrimoines et l’encadrement tatillon des conflits d’intérêts créent un effet répulsif pour les carrières politiques.
Le Nouveau Front populaire offre ces derniers jours un spectacle divertissant de tir au pigeon. « Poule ! », crie La France insoumise, et voilà Huguette Bello qui tombe au champ d’honneur de l’union des gauches. « Poule ! », lance le Parti socialiste, et Laurence Tubiana connaîtra le même sort. Au suivant ! Avant cet épisode, quand il semblait encore avoir de grandes chances de gouverner, le Rassemblement national vivait sa propre expérience du jeu du ballon d’essai : on cherchait qui, au-delà de Jordan Bardella, serait prêt à entrer dans son gouvernement. La récolte a été maigre, et les noms improbables.
La zizanie chez les uns et la défaite des autres rend aujourd’hui plus crédible l’hypothèse d’un gouvernement technique. Mais là encore, avec qui ? Depuis l’Élysée, on tâte la température chez les vieux sages ou les experts non partisans. Elle est fraîche. Un consultant, qui dissuade ceux qui lui demandent conseil, résume le dilemme : « Il s’agirait…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 84% à découvrir.
Vous avez envie de lire la suite ?
Débloquez tous les articles immédiatement.
Déjà abonné ?
Connectez-vous
Source link : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/bertille-bayart-qui-veut-encore-gouverner-20240716
Author :
Publish date : 2024-07-16 18:29:26
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.