Les discussions se poursuivent entre les alliés du Nouveau Front populaire pour se mettre d’accord sur le nom d’un Premier ministre issu de ses rangs.Deux noms émergent : celui du socialiste Olivier Faure et de l’Insoumise Clémence Guetté.Mais le consensus n’est toujours pas là pour trancher entre les deux.
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Élections législatives 2024
Après sa victoire aux élections législatives, le Nouveau Front populaire doit désormais montrer qu’il est capable de gouverner. De l’aveu de tous ses membres, la première étape est de se mettre d’accord sur le nom d’un chef de gouvernement pour appliquer son programme. Cela devrait être fait rapidement, d’ici la fin de semaine, ont-ils promis, mais les discussions sont toujours en cours entre les socialistes, les insoumis, les écologistes et les communistes. Plusieurs noms émergent, chacun défendus par leur camp. Mais pour l’instant, le consensus n’est pas là.
Côté PS, on défend la candidature du premier secrétaire du parti, Olivier Faure. Ce dernier s’est dit « prêt » à assumer la fonction. « Mais ce sera dans le dialogue avec nos partenaires », avait-il ajouté, comme un message à destination de La France insoumise. « Je ne suis pas d’accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l’hégémonie, une volonté de s’imposer aux autres sans jamais aucun dialogue. » La candidature du député de Seine-et-Marne est notamment défendue publiquement par la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou le secrétaire général du Parti socialiste et député européen Pierre Jouvet.
Clémence Guetté poussée par LFI
Côté Insoumis, c’est le nom de la députée du Val-de-Marne Clémence Guetté qui est proposé et poussé ces dernières heures. Elle est régulièrement citée par Jean-Luc Mélenchon – avec ses lieutenants Manuel Bompard et Mathilde Panot – comme capable d’être nommée à Matignon. « C’est une femme, elle est jeune, calme, dynamique, elle maîtrise le programme », dit d’elle sa collègue Alma Dufour. « Dans n’importe quelle situation de stress et d’urgence, elle aura un cap programmatique clair », appuie l’élu Hadrien Clouet.
Mais deux candidats, c’est un de trop. Alors comment trancher ? Les socialistes et les insoumis mettent tous les deux en avant leur poids au sein du futur hémicycle et revendiquent le plus lourd. Le PS évoque un groupe allant jusqu’à 70 députés, LFI autour de 80. Mais les jeux ne sont pas encore faits, et chacun chercher à attirer à lui des députés non-inscrits ou à la recherche d’un groupe pour faire gonfler son contingent. On parle par exemple de députés ultra-marins élus sans étiquette, ou de personnalités issues de l’aile gauche de la macronie qui pourraient être tentées de rejoindre un groupe social-démocrate. Les députés ont jusqu’au 18 juillet en fin de journée pour s’affilier à un groupe. Leur composition définitive ne sera pas connue avant cela.
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J.F.
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Publish date : 2024-07-10 12:12:45
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