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POLITIQUE – Donne les clefs. Deux jours après sa victoire (étriquée) aux élections législatives, la gauche continue de discuter pour proposer un Premier ministre et une équipe de gouvernement à Emmanuel Macron. En parallèle, plusieurs de ses dirigeants réclament au président de la République de reconnaître son échec.
Pour cause : la macronie n’est semble-t-il pas pressée d’acter sa défaite et les nouveaux rapports de force nés de la dissolution et des législatives anticipées. « Personne n’a gagné », a estimé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lundi quand François Bayrou affirmait qu’il « n’y a pas de vainqueur », quitte à défier la réalité et le résultat du second tour qui place le Nouveau Front populaire (NFP) devant les autres coalitions.
Le chef de l’État, lui, se mure pour l’instant dans le silence, alors qu’il devait potentiellement s’exprimer juste après les résultats. De quoi mettre les personnalités (toutes tendances confondues) de l’alliance des gauches dans un flou qu’elle lui demande instamment de dissiper, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
« Vous vous rendez compte de quoi on parle ? »
Pour le maire de Marseille par exemple, Emmanuel Macron doit maintenant respecter « les règles » de la Ve République. « Peut-être que le chef de l’État est en train de se dire “je n’ai pas envie que ceux qui sont arrivés premiers gouvernent et je vais demander à ceux qui ont perdu de se mettre ensemble pour passer devant” » le Nouveau Front populaire, a ainsi pesté Benoît Payan, avant d’ajouter : « Vous vous rendez compte de quoi on parle ? »
Au même moment, l’insoumise Mathilde Panot laissait poindre un agacement semblable sur BFMTV. Comme Clémence Guetté, Manuel Bompard et plusieurs cadres mélenchonistes, l’ancienne cheffe des députés LFI réclame au président de la République de « respecter les urnes et le vote qui a eu lieu. »
« Avant ces élections, lorsqu’on annonçait partout que le RN serait en tête à l’Assemblée, tout le monde disait que le résultat serait incontestable », a insisté Mathilde Panot, en expliquant avoir un « doute » sur le fait que le locataire de l’Élysée se pliera à l’usage.
Sa collègue Sandrine Rousseau va même un peu plus loin. Selon l’écologiste, Emmanuel Macron fait preuve de « déni. » « Il tente de tourner le dos au fait que nous arrivions premiers. D’ailleurs je n’ai pas entendu un seul macroniste dire que nous étions arrivés premiers, comme s’il y avait un déni de notre place, c’est un sujet », a-t-elle lancé sur Sud Radio.
De fait, derrière le silence du président de la République, apparaît un camp macroniste qui tente de garder l’initiative en profitant d’un paysage politique plus que jamais fracturé. Certains, à l’image du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, cabotent même encore vers la droite, espérant encore rallier des élus de ce bord. Une façon d’ouvrir la fenêtre en laissant la porte fermée.
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Source link : https://www.huffingtonpost.fr/politique/video/emmanuel-macron-va-t-il-nommer-un-premier-ministre-de-gauche-le-nouveau-front-populaire-met-la-pression_236654.html
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Publish date : 2024-07-09 08:37:31
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