DÉCRYPTAGE – Les autres forces de gauche craignent que l’insistance du chef des Insoumis pour devenir premier ministre enraye leur dynamique.
Ce n’était pas le pari d’Emmanuel Macron. Lorsqu’il annonce dissoudre l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier, le chef de l’État misait sur une gauche éclatée pour ces élections législatives anticipées. Le président avait de bonnes raisons de le croire tant la précédente et toute fraîche campagne des élections européennes avait divisée. Les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon semblaient même avoir rompu pour de bon avec leurs ex-alliés de la Nupes. Au-delà des tensions interpersonnelles, toujours plus nombreuses, les divergences idéologiques, notamment sur le plan international, paraissaient insurmontables. Mais « face à l’histoire », et pour éviter le pire début juillet, avec la menace d’un nouveau gouvernement aux mains du RN, la gauche est de nouveau parvenue à s’unir après quatre jours et quatre nuits de négociations. Le principe d’une candidature unique par circonscription et la défense d’un programme « de rupture » ont été actés. Tous le proclamaient : la Nupes est morte, vive le
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Publish date : 2024-06-28 16:50:52
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