Député sortant de la 4è circo, vous êtes bien identifié sur un terrain que vous continuez d’arpenter…
Oui, j’ai travaillé ici, pendant très longtemps, comme directeur d’école. Et, du fait de ma fonction de député, je suis allé aux quatre coins de la circonscription, j’ai mouillé le maillot. Tout le monde le reconnaît, le dit. Je ne regarde pas l’étiquette quand il s’agit de travailler. Je travaille avec tous ceux qui ont envie de travailler, cela m’a permis d’ouvrir beaucoup de portes et de faire avancer un tas de dossiers.
Vous travaillez avec tout le monde mais vous n’étiez pas avec JL Mélenchon dimanche pour son meeting à Montpellier. Il faut nous expliquer…
Oui, c’est important. J’avais pris un engagement sur le plateau du Larzac. Là, il n’y avait pas 1 500 personnes, mais une trentaine. Lorsque je prends un engagement avec des gens, je le respecte même si c’est Jean-Luc Mélenchon qui est là. J’ai choisi de défendre les gens d’ici, on a passé une heure et demie à discuter ensemble, c’était extrêmement enrichissant. Je pense que JL Mélenchon comprend très bien que mon rôle, c’est d’être avec les gens. Il y aura d’autres occasions.
Dans la quatrième, le premier tour pourrait être décisif.
Oui, le premier tour ressemble beaucoup à un second tour avec une triangulaire. Il y a un enjeu de mobilisation. Un des candidats peut l’emporter au premier tour. Le RN a davantage de chances de l’emporter au premier tour qu’au second. J’en appelle à la mobilisation de l’ensemble des démocrates et des républicains, dès ce premier tour, pour voter pour un candidat démocrate et républicain tel que je le suis.
Vous portez des propositions pour soutenir la viticulture mais ce n’est pas la seule problématique sur le territoire…
C’est certain. Il y a énormément de choses à faire sur un territoire où le taux de pauvreté est important, surtout sur le nord de la circonscription. On sait que je défends le droit à l’emploi. Je travaille de manière transpartisane sur la création, en 2025, d’un droit à l’emploi, comme on l’a fait à Lodève avec un territoire zéro chômeurs Mais ce n’est pas la seule solution.
Que prônez-vous ?
Il faut relancer l’économie de manière globale, investir dans la transition écologique. Sur le territoire, la plupart des emplois sont dans des petites ou très petites entreprises. Nous souhaitons que, sur les cotisations sociales, les petites entreprises paient petit et que les grosses paient gros, avec une caisse de péréquation. On préfère aider les petites entreprises à embaucher et à augmenter les salaires pour remettre de l’argent dans la machine.
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Publish date : 2024-06-25 14:47:00
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