À l’appel des syndicats, des associations progressistes et des partis du nouveau Front populaire, entre 500 et 600 personnes ont manifesté ce samedi 22 juin 2024 dans les rues de Perpignan contre l’extrême droite.
Ce rassemblement unitaire devait être le dernier grand rendez-vous du mouvement social populaire d’avant premier tour des législatives de dimanche prochain, ce 30 juin. Un mouvement devenu un prolongement du Nouveau front populaire des forces de gauche, parti au combat contre le RN de Jordan Bardella. Une union devant empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir dans les prochaines semaines. « C’est pour cela qu’on est dans la rue, pour rappeler pourquoi il faut voter contre le RN. Contre un parti qui accentue les inégalités sociales », explique Olivier, un adhérent UNSA. Dans le cortège, l’intersyndicale à l’initiative du rassemblement du jour est rejointe par les associations humanistes et par les mouvances de gauche.
Des cheminots et des postiers CGT, main dans la main avec les militants de la Ligue des droits de l’Homme et de toutes les organisations progressistes qui luttent contre l’extrême droite. Mais la mobilisation déçoit un peu. « On remarque qu’il y a moins de monde que la semaine dernière », concède un retraité Génération. s, de toutes les luttes sociales. Sur les 600 manifestants ce samedi matin à Perpignan (contre 1 500 le 15 juin), la jeune génération fait en tout cas cruellement défaut. « Hier soir, c’était la fête de la musique, les jeunes ne se sont pas réveillés ! », justifie-t-on dans le cortège.
Parce qu’il faut y croire
L’un des rares lycéens de la mobilisation qui s’est levé ce samedi est plus critique. « Comme je n’ai pas pu venir la semaine dernière à cause des révisions du bac, je tenais à être à cette nouvelle manifestation. Mais on voit que c’est difficile de mobiliser les jeunes. Ici, c’est aussi politiquement difficile. Mais je crois qu’à l’échelon national, le Front populaire va réussir le tour de force », explique Valentin, en terminale au lycée Arago. Comme Alexandre qui est revenu cette fois avec son petit-fils de Canet-en-Roussillon « parce qu’il faut y croire », lance-t-il. « Je pense que ces élections ne vont pas se jouer à grand-chose et il est important de se bouger pour rêver à la victoire du nouveau Front populaire ».
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Publish date : 2024-06-22 11:21:00
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