Il dit comprendre « le trouble » de ses électeurs. Le coprésident du parti Place publique, Raphaël Glucksmann, développe les raisons de son ralliement au « Nouveau Front populaire » (NFP) dans une tribune publiée dans Le Monde, dans lequel il minimise l’influence de La France insoumise (LFI).
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L’eurodéputé dit comprendre « le trouble de nombreux électeurs qui ont voté le 9 juin pour la voix sociale-démocrate, écologiste et proeuropéenne » qu’il estime avoir portée lors des dernières élections européennes, le 9 juin. Toutefois, il l’assure, « la principale menace sur la République » ne provient pas « d’une France insoumise divisée et diluée dans une large coalition électorale dont elle n’a pas la maîtrise », mais bien de l’« extrême droite ».
Raphaël Glucksmann affirme avoir « bataillé sans relâche pour faire en sorte que le « Nouveau Front populaire » ne soit pas une Nupes 2 ». « Il est clair, cette fois, aux yeux de tous, y compris les siens, que Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre », estime le social-démocrate. Le président de Place publique cite les « purges insupportables », des candidats LFI qui ont « franchi les limites de l’acceptable » et confesse que « la gauche doit affronter ses démons, les fractures qui la minent et les violents qui la salissent ». Et promet de les « affronter ».
« Le macronisme est mort »
D’autre part, Raphaël Glucksmann fait l’autopsie du macronisme, « mort ce 9 juin 2024 », lorsqu’Emmanuel Macron a prononcé la dissolution de l’Assemblée nationale après l’annonce des résultats des élections européennes, largement remportées par le Rassemblement national. Une décision qu’il impute à « l’orgueil blessé » du chef de l’État, qu’il compare volontiers à Néron.
« Nous sommes présidés par un adolescent qui s’amuse à faire craquer des allumettes dans une station-essence sous les vivats enamourés de trois conseillers obscurs », poursuit-il dans son examen funèbre de la majorité présidentielle, qui n’a « ni la force ni la légitimité pour faire barrage » à l’extrême droite.
Reprenant une formule déjà employée lors de ses dernières interventions médiatiques, Raphaël Glucksmann agite la perspective de « Jordan Bardella Premier ministre, Thierry Mariani ministre des Affaires étrangères, Marion Maréchal à l’Éducation nationale et Éric Ciotti à l’Intérieur », pour mobiliser son électorat et « empêcher la France de sombrer dans l’abîme ».
Se projetant sur le second tour, Raphaël Glucksmann appelle la gauche à être « responsable » et à « voter pour chaque candidat républicain faisant face au RN ».
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Publish date : 2024-06-19 05:33:00
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