. . .
  • Boutique
  • Nous contacter
  • Pages Légales
    • Privacy Policy
    • Terms of Use
    • DMCA
    • Cookie Privacy Policy
    • California Consumer Privacy Act (CCPA)
No Result
View All Result
Front Populaire
ADVERTISEMENT
No Result
View All Result
Front Populaire
No Result
View All Result
Home Front Populaire

Législatives 2024 : le vote RN et Nouveau Front Populaire tétanise les patrons

19/06/2024
in Front Populaire
« Le Medef n’a pas vocation à s’exprimer sur la politique du pays », Patrick Martin, président du Medef.
Share on FacebookShare on Twitter

Lire aussiRN, Macron, Nouveau front populaire… : la grande décomposition démocratique

En ce mardi qui suit les élections européennes, le président du Medef est soucieux. Patrick Martin anticipe moins l’arrivée du RN à Matignon qu’une chambre introuvable. « Je suis dépité », confie-t-il, brûlant d’envie de réduire en lambeaux de nouveau les propositions du RN. « Il n’est pas susceptible d’assurer la prospérité de la France, il est très protectionniste, populiste sur les questions sociales, donc dangereux pour notre économie », déclarait-il en janvier dans la presse régionale.

« Le risque majeur du décrochage de l’économie française »

Cette fois, il se fait plus prudent. « Le Medef n’a pas vocation à s’exprimer sur la politique, mais à faire prendre en compte les enjeux économiques et sociaux du pays. » Et il renvoie dos à dos les « extrêmes » sur ces sujets, pointant « LFI singulièrement » et son programme jugé trop dépensier.

Cette ligne du « ni Rassemblement national, ni Nouveau Front populaire » est partagée par Michel Picon, le président de la U2P : « C’est très inquiétant pour l’économie du pays, assure-t-il. Il y a un manque de culture économique. Les deux camps vont précipiter la France dans l’abîme. »

Il aura fallu plus d’une semaine à l’Afep, qui réunit 117 des plus grandes sociétés françaises, pour pointer « le risque majeur du décrochage de l’économie française » mais – sacré prouesse – sans jamais citer ni le RN ni le Nouveau Front populaire ! Parler d’une même voix n’est pas toujours simple. Pascal Demurger ne dira pas le contraire.

Le RN plus « business compatible »

L’initiative poussée par le co­président du mouvement d’économie solidaire Impact France (Maif, Biocoop, L’Occitane…) d’appeler à voter contre le RN, « danger imminent pour notre économie et notre démocratie », dans un communiqué commun publié le 12 juin n’a pas été du goût de tous. Regrettant « l’absence de toute condamnation de l’extrémisme de gauche », Philippe Zaouati, directeur général de Mirova (BPCE), a claqué la porte du mouvement patronal.

D’autres membres d’Impact France, dont les entreprises publiques comme La Poste ou la SNCF, sont dans une position inconfortable. « Nous sommes tenus au devoir de réserve », regrette un cadre dirigeant de l’une d’entre elles qui brûlerait de sortir du bois. Est-ce parce qu’il sait désormais qu’il ne sera pas reconduit à la tête d’ADP qu’Augustin de Romanet n’a pas de peine à dire qu’il est hostile « à la fois à LFI et au RN. Le premier a un discours antisémite et haineux, le deuxième, un discours xénophobe » ?

Mais dans les milieux patronaux, le vrai problème est ailleurs. Le programme du Nouveau Front populaire, très dépensier et antibusiness, sème la panique. L’expression « le choix entre la peste et le choléra » devient un élément de langage. Surtout, les entrepreneurs misent sur un programme du RN plus « business compatible », voire amendable.

« Je suis en mode combat »

« Le RN fait moins peur aux patrons, avance l’un d’eux. Si l’extrême droite passe, ils pensent pouvoir faire du lobbying plus facilement auprès des parlementaires en recherche d’expertise. » Certains parient que Marine Le Pen et Jordan Bardella vont se transformer en Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, qui n’a pas remis en cause la politique probusiness.

Lire aussi« Il n’est pas possible que la France bascule dans ce monde des extrêmes », veut croire Maurice Lévy (Publicis)

Pas si simple ! rétorque Jean-François Rial, le PDG de Voyageurs du Monde. « Le problème avec Bardella c’est que son programme économique est proche de celui de Mélenchon. Contrairement à Meloni en Italie qui elle a un programme plus proche de celui de LR. »

Pour d’autres, le RN n’a pas changé. « Je suis en mode combat, brandit Angelo Gopee, le directeur général de Live Nation, leader du spectacle vivant. Je n’ai aucun doute sur le fait que le racisme, qui est déjà très présent dans notre pays et auquel je suis confronté tous les jours, va franchir une nouvelle étape. Je pense qu’avec un gouvernement RN, il sera décomplexé, amplifié et institutionnalisé. »

« Il n’y a pas de raison de ne pas parler à ces partis »

D’aucuns s’inquiètent déjà pour leur business. Après une semaine marquée par l’effondrement de la Bourse de Paris et la remontée des taux, Emmanuel Pradère, à la tête d’Experienced Capital, propriétaire du Slip Français, a dû, comme beaucoup d’entrepreneurs, annuler un rachat. « Quand le compte d’exploitation sera touché, les réactions seront peut-être moins feutrées », glisse le conseiller et essayiste Alain Minc.

Au petit matin du 8 juillet, le réveil pourrait piquer sérieusement. Comment se comporteront les Arnault (LVMH, actionnaire de Challenges), les Huillard (Vinci) ou Pouyanné (TotalEnergies) face au blocage des prix du carburant ou à l’indexation des salaires sur l’inflation ? Certains sont dans le déni, d’autres se projettent.

« Il n’y a pas de raison de ne pas parler à ces partis, estime Augustin de Romanet. Quand ils vont découvrir les contraintes économiques, ils vont rapidement déchanter, surtout que le grand sujet de l’année prochaine, c’est le budget. » Une poignée de patrons ont déjà franchi le pas. Fin novembre 2023, Henri Proglio a déjeuné avec Marine Le Pen chez Laurent. Un déjeuner au vu du Tout-Paris des affaires. C’est Alain Noqué, l’ancien directeur des relations extérieures de l’Union des industries des métiers de la métallurgie, aujourd’hui encarté au RN, qui gère ce genre d’approche.

Ces patrons qui parlent à l’oreille de Marine Le Pen

La famille Dassault, qui a confié à l’ex-PDG d’EDF la présidence de son comité des sages, a laissé faire. Olivier Andriès, le directeur général de Safran, a lui aussi rencontré la présidente du RN, « il est de mon devoir de répondre aux questions d’un responsable politique qui sollicite un rendez-vous ».

La normalisation gagne du terrain mais le monde patronal résiste encore. Le RN est plus efficace dans son débauchage de hauts fonctionnaires. C’est le job en coulisse de François Durvye, polytechnicien très discret, directeur général d’Otium Capital, le fonds de Pierre-Edouard Sterin. Il fait partie de ces patrons qui parlent à l’oreille de Marine Le Pen. Il œuvre pour la rapprocher des sphères économiques.

Lire aussiLégislatives 2024 : Mélenchon, « purge » et antisémitisme, suite…

D’autres dirigeants ne se résignent pas. Dans la Sarthe, Sylvie Casenave-Péré, présidente de Posson Packaging, s’est décidée à aller au combat sous les couleurs de la majorité présidentielle face à… Marie-Caroline Le Pen, la sœur de Marine. Fidèle à l’injonction de Bruno Le Maire, elle « mouille la chemise ».

L’union sacrée de la CGT et de la CFDT contre le RN

Pas une voix pour le RN. C’est le message de Marylise Léon et de Sophie Binet, les deux leaders CFDT et CGT. Depuis dix jours, elles écument les plateaux télé pour dénoncer le programme de l’extrême droite qualifié d’antidémocratique et xénophobe. « Notre pays peut basculer dans le fascisme, tonne la cégétiste. Plus que jamais, il y a besoin de multiplier les mobilisations dans la rue et les entreprises. » Les deux centrales ont appelé à manifester le 15 juin, avec le renfort de la FSU et de Solidaires, mais sans fédérer les trois autres syndicats représentatifs, FO, la CFTC et la CFE-CGC. Avec un succès relatif : 640 000 personnes ont défilé dans toute la France selon la CGT (250 000 d’après le ministère de l’Intérieur).

Mardi 18 juin, la CGT a même appelé explicitement à voter pour le Nouveau Front populaire lors des élections législatives, au vu de « la gravité de la situation ». Une décision rare : le deuxième syndicat français a coutume d’appeler à faire barrage contre l’extrême droite, mais sans donner de consigne de vote.

Reste que les syndicats doivent composer avec la frange de leurs militants séduite par le parti de Jordan Bardella. « Comme dans la société française, les centrales sont touchées par la vague RN », relève Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail. Selon notre sondage Harris Interactive, 24 % des personnes proches de la CGT, 22 % de celles de la CFDT et 34 % de celles de Force ouvrière ont voté pour la liste Bardella aux européennes. Une onde de choc.

Par Florian Fayolle

Source link : https://www.challenges.fr/entreprise/le-choix-entre-la-peste-et-le-cholera-le-vote-extreme-tetanise-les-patrons_896820

Author :

Publish date : 2024-06-19 10:00:00

Copyright for syndicated content belongs to the linked Source.

Tags: Front Populaire
Previous Post

Comment le Front populaire coordonne ses nouveaux militants

Next Post

« Le ralliement de François Hollande au Nouveau Front Populaire laisse perplexe »

ADVERTISEMENT

Front populaire Casquette snapback

Front populaire T-shirt classique col V Homme

Recent News

Souverainistes, Gilets-Jaunes… Dany Cohn-Bendit de l'autre côté de la barricade - Front Populaire

Souverainistes, Gilets-Jaunes… Dany Cohn-Bendit de l’autre côté de la barricade – Front Populaire

04/04/2025
Le think tank progressiste Terra Nova à la rescousse des ZFE contre les assauts des « populistes » - Front Populaire

Le think tank progressiste Terra Nova à la rescousse des ZFE contre les assauts des « populistes » – Front Populaire

03/04/2025
Le terrorisme islamiste : seule menace existentielle - Front Populaire

Amende pour entente : la schizophrénie bruxelloise envers l’industrie automobile – Front Populaire

03/04/2025
Le terrorisme islamiste : seule menace existentielle - Front Populaire

Le terrorisme islamiste : seule menace existentielle – Front Populaire

03/04/2025

La députée sortante Marie-Christine Dalloz (LR) en tête de la législative partielle dans la 2e circonscription du Jura – francebleu.fr

02/04/2025
L'Union Européenne est un danger public pour la France - Nicolas Dupont-Aignan - Front Populaire

L’Union Européenne est un danger public pour la France – Nicolas Dupont-Aignan – Front Populaire

02/04/2025
No Result
View All Result

© 2024

Go to mobile version