« Ce Nouveau Front populaire n’arrive pas contre les entreprises. Au contraire, il sera aux côtés des entreprises. » Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset a profité de sa venue à Tarnos, au matin de ce mardi 18 juin 2024, pour adouber dans la deuxième circonscription des Landes le binôme de candidats des gauches formé par Jean-Marc Lespade et Axelle Verdière-Bargaoui.
« Ce Nouveau Front populaire n’arrive pas contre les entreprises. Au contraire, il sera aux côtés des entreprises. » Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset a profité de sa venue à Tarnos, au matin de ce mardi 18 juin 2024, pour adouber dans la deuxième circonscription des Landes le binôme de candidats des gauches formé par Jean-Marc Lespade et Axelle Verdière-Bargaoui.
Afin de conforter l’idée que le programme prévu par le Nouveau Front populaire est possible dans l’actuelle économie de marché, l’élu socialiste a pris pour exemple l’objet même de sa visite : le chantier du restaurant inter-entreprises cofinancé par les collectivités publiques pour servir les salariés du groupe Safran et les autres employés de cette zone industrialo-portuaire de Tarnos, ville communiste s’il en est.
Toujours préoccupé par « la réindustrialisation des territoires » et l’avenir des petites et moyennes entreprises, Alain Rousset a en revanche alerté l’auditoire sur la priorité de cette campagne pour des législatives anticipées. « Un enjeu dépasse tous les autres : l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. »
« Dans la brutalité »
« J’entends déjà à chaque session de la Région le discours haineux et les obsessions des élus du Rassemblement national. Croire que ce parti a changé n’est pas vrai ! » La perspective qu’une majorité de députés RN siège au Palais Bourbon est d’ailleurs la première raison qui a poussé Alain Rousset à s’engager pour le Nouveau Front populaire, quand son soutien à la Nupes avait été plutôt discret lors des législatives 2022.
« J’entends déjà à chaque session de la Région le discours haineux et les obsessions des élus du Rassemblement national. Croire que ce parti a changé n’est pas vrai ! »
Ses critiques n’ont pas épargné le président de la République à l’origine de cette situation. « Cette dissolution de l’Assemblée nationale, faite dans la brutalité par Emmanuel Macron pour être dans les journaux au lendemain de sa défaite aux européennes, est dangereuse. » Face à « la politique de l’ascenseur qui peut descendre d’un coup » de la majorité présidentielle, Alain Rousset prône « la stratégie de l’escalier, avec des acquis qui ne seront pas remis en cause ».
Dans la lignée d’autres ténors sociaux-démocrates de France, le Néo-Aquitain a affirmé que « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas premier ministre. » Aux divergences d’opinions des composantes de cette union des gauches, Alain Rousset a préféré rappeler « le bon score de Raphaël Glucksmann », comme l’ébauche d’un « rééquilibrage de ce qu’est la gauche vers la social-démocratie. »
Priorité au logement
Aussi, pour le président de la Région Nouvelle-Aquitaine, « cette circonscription est gagnable » pour un duo formé entre la socialiste dacquoise Axelle Verdière-Bargaoui, suppléante de Jean-Marc Lespade, ancien maire de Tarnos, qui était associé en 2022 à une autre militante du Parti communiste français.
« Mener une politique de gauche n’empêche pas la dynamique économique. Tarnos le prouve », relève Axelle Verdière-Bargaoui. Ses inquiétudes se portent ailleurs, d’une seule voix avec Jean-Marc Lespade : « Le problème du logement sur ce territoire sera notre priorité. Le député sortant a dit travailler dessus, mais on attend les résultats. »
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Publish date : 2024-06-18 13:59:00
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