Le Nouveau Front populaire a présenté, dimanche 16 juin, les six candidats aux élections législatives dans le Loiret.
La gauche loirétaine, rassemblée sous le Nouveau Front populaire, a officiellement présenté ses six candidats pour les prochaines élections législatives, lors d’une conférence de presse organisée dimanche 16 juin.
Tour à tour, ils ont pris la parole, se félicitant d’un rassemblement historique de la gauche pour combattre la montée de l’extrême-droite, dans un département où le Rassemblement national est arrivé en tête dans 322 communes (sur 325) lors des dernières élections européennes.
Ghislaine Kounowski (1er circo)
La socialiste Ghislaine Kounowski est candidate dans la première circonscription, comme en 2022. « Nous sommes dans une situation très dangereuse. Le vote du RN s’amplifie. Emmanuel Macron n’a absolument pas répondu aux attentes des citoyens. Il faut se mobiliser pour faire barrage et gagner ! Les gens ont fait un vote de colère. Ils nous attendent sur le terrain », assure la pharmacienne. « On a un challenge à atteindre : le vote des jeunes. C’est leur avenir qui est en jeu.
Suppléant : Yann Portugues, conseiller municipal à Saint-Denis-en-Val.
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Emmanuel Duplessy (2e circo)
Également candidat en 2022, Emmanuel Duplessy (Génération.s) est en lice sur la deuxième circonscription. « La responsabilité est énorme sur nos épaules », estime le conseiller municipal d’Orléans, face à « la volonté du président de prendre le risque de donner le pays au RN. (…) Nous ne nions pas des problèmes de sécurité, nous contestons qu’ils doivent être résolus uniquement par la force. » Et d’ajouter : « Si je suis élu, les 227 salariés de Duralex (implanté à La Chapelle-Saint-Mesmin) pourront compter sur moi pour porter leur voix à l’Assemblée nationale. »
Suppléante : Sylvie Dubois, adjointe aux finances de la Ville de Saran et vice-présidente de la Région Centre-Val de Loire.
Clément Verde (3e crico)
Clément Verde n’est apparu sur la liste de la France Insoumise (LFI) que vendredi 14 juin, laissant Kévin Merlot, le candidat pressenti, dans l’incompréhension. « Je comprends sa déception, mais j’ai seulement répondu à l’appel national », indique le candidat.
Inconnu dans le paysage loirétain et âgé de 28 ans, il a fait ses premiers pas en politique en 2011 durant la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Installé en Seine-Saint-Denis, il est chargé de l’organisation et la coordination des groupes d’action à LFI. « Une partie de ma famille habite dans la quatrième circonscription. En Seine-Saint-Denis ou ici, les problèmes sont similaires. À commencer par la désertification médicale. Notre programme est universel. »
Suppléante : Alexandra Mouton, ancienne syndicaliste étudiante en charge du développement de LFI dans les territoires ruraux.
Bruno Nottin (4e crico)
Bruno Nottin (PCF) fera campagne dans la quatrième circonscription. Candidat en 2022, il avait atteint le second tour. « Nous sommes la seule alternative dans le chaos créé par Emmanuel Macron. Il pensait qu’on serait divisé, on est rassemblé, se réjouit le conseiller municipal de Montargis. On va faire du porte-à-porte, distribuer des tracts. Macron ne nous aura pas là-dessus. »
Suppléante : Anne Pascaud, adjointe aux affaires scolaires à la mairie de Châlette-sur-Loing et professeure de français.
Anne-Laure Boutet (5e)
Anne-Laure Boutet, qui a rejoint LFI en 2016, fait ses débuts en politique puisqu’elle se présente, pour la première fois, à une élection. « C’était l’urgence du moment. Je me suis dit « Pourquoi pas moi ? », poussée par mes convictions anti-racistes chevillées au corps », déclare la femme de 38 ans.
Originaire d’Indre-et-Loire et installée à Fleury-les-Aubrais depuis quatre ans, elle est actuellement en reconversion professionnelle. « Il faut redonner espoir aux gens, aller sur terrain. Mon objectif est d’aller voir le plus de monde possible. On va sillonner, on ne va pas arrêter. »
Suppléant : Marwin Roy, enseignant d’histoire-géographie, militant de longue date.
Christophe Lavialle (6e)
Christophe Lavialle, premier secrétaire départemental du PS, est candidat dans la sixième circonscription. « En très peu de temps, la responsabilité (de la gauche) l’a emporté. Il faut partir en guerre, aller au front. Nous devons répondre à l’urgence sociale, démocratique et écologique. Nous avons deux députés RN dans le Loiret. Le danger n’est pas exclu dans la deuxième ou la sixième », estime l’adjoint au maire de Saint-Jean-de-Braye.
Suppléante : Fanny Pidoux, ancienne conseillère régionale.
E. P.
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Publish date : 2024-06-16 19:53:00
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