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A Montreuil, le Nouveau Front populaire se lance – Libération

18/06/2024
in Front Populaire
A Montreuil, le Nouveau Front populaire se lance – Libération
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La place Jean-Jaurès de Montreuil se remplit petit à petit. Il est 18h30, ce lundi 17 juin et le soleil est encore là. D’un côté, quelques habitués jouent à la pétanque. De l’autre, une troupe de danse contemporaine performe sur une scène disposée face à la mairie. Dans quelques instants, syndicalistes, chercheurs, associatifs se succéderont face au public qui commence à se former pour le premier meeting unitaire depuis la formation du Nouveau Front populaire. L’économiste Julia Cagé et l’un des créateurs de la Primaire populaire, Samuel Grzybowski, ont convoqué la gauche politique et intellectuelle en périphérie de Paris. Avec un mot d’ordre : «Le Front populaire ne sera possible qu’avec la société civile». «La situation actuelle avec une extrême droite aux portes du pouvoir exige le rassemblement le plus large. Il ne peut se limiter aux seuls partis politiques», expliquait Julia Cagé à Libération dimanche.

Ce lundi, la gauche se retrouve après un week-end de fortes perturbations. A peine formée, la toute nouvelle union a tangué après le choix de La France insoumise de ne pas investir 5 députés sortants critiques de la direction dont Raquel Garrido et Alexis Corbière. Ce dernier, en tant qu’ex-élu depuis 2017 de la circonscription où se déroule le meeting et candidat à sa réélection n’a évidemment pas manqué à l’appel. Tout comme l’urgentiste Sabrina Ali Benali que LFI a décidé de soutenir dans ce territoire du sud de la Seine-Saint-Denis.

Quête de places assises

Avant le début de l’évènement, la candidate arrive sur la place entourée de militants porteurs de drapeau à l’effigie du mouvement mélenchoniste et distribue des tracts. Assaillie de question par la presse, l’insoumise demande aux journalistes de «respecter le choix de la commission électorale de LFI». «C’est la dernière fois que je parle d’Alexis, assure-t-elle. Maintenant il faut parler des gens.» Alors pour son ultime prise de parole sur l’ex-parlementaire, Sabrina Ali Benali se lâche : «Je n’ai pas passé ma journée à passer des coups de fil pour aller à la télé ou obtenir des soutiens de groupuscules, grince-t-elle. Si un jour j’en suis réduite à ça pour sauver mon siège, appelez mes proches et dites leur de m’amener à la campagne.» Interrogée quelques instants sur la crise à LFI, Clémentine Autain, toute aussi critique du mouvement que ses camarades mais épargnée par la purge, veut aussi aller de l’avant : «Maintenant, il faut parler du quotidien des Français», affirme-t-elle.

Sur la scène, les prises de parole s’enchaînent au micro. La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, explique comment faire front contre le Rassemblement national en se mobilisant dans les entreprises et dans la rue, la militante féministe Caroline De Haas parle de l’égalité salariale, l’économiste Michael Zemmour de retraite et de la réforme d’Emmanuel Macron que le Nouveau Front populaire promet d’abroger une fois au pouvoir. Justice fiscale, défense des services publics, jeunesse, transition écologique… Tous les thèmes sont abordés. Pendant ce temps-là, en coulisses, les politiques arrivent au compte-goutte. Les places assises au pied de la scène sont chères. La sénatrice écologiste de Paris Antoinette Guhl se fait refouler à l’entrée. La cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier, a déjà fait entrer trop de monde. Finalement, après plusieurs SMS envoyés, l’élue de la capitale parvient à entrer.

«Qui aurait pu prédire»

Abrités de la pluie par une toile, chacun des interlocuteurs dit évidemment tout le bien qu’il pense de cette union de la gauche formée en quatre jours et quatre nuits après une campagne européenne ultra-violente et alerte sur le risque que représente l’extrême droite. Très en verve, le vice-président de l’Union syndicale lycéenne Manès Nadel prévient les politiques que la société civile sera une vigie attentive à la politique menée par la gauche en cas d’accession au pouvoir. «Si vous oubliez la Kanaky, la Palestine, nous ressortirons dans la rue», clame-t-il très applaudi.

L’heure tourne. Le premier match de l’équipe de France de foot à l’Euro 2024 contre l’Autriche se rapproche. Les politiques chargés de conclure doivent donc faire court. Marine Tondelier moque la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale en profitant d’une division de la gauche pour tenter de l’emporter. «Bravo champion du monde, très perspicace. Qui aurait pu prédire qu’en quatre jours les chefs de partis se mettraient d’accord sur un accord électoral, sur un programme ? Nous on le savait», lance-t-elle. Le communiste Ian Brossat affirme que cette alliance a «un devoir de victoire» face à «l’extrême droite la plus répugnante» qu’il qualifie de «faussaire de la question sociale» et «la politique [de la majorité sortante] qui humilie toute une partie de la population».

Applaudissements et huées

L’ex-présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot monte à son tour sur la scène accompagnée de Rima Hassan. La députée sortante du Val-de-Marne laisse surtout la parole à la nouvelle eurodéputée. «L’union ne peut pas venir avec le poison distillé de la trahison», avertit-elle avant d’affirmer «qu’il n’y a pas de gauche sans les luttes anti racistes et décoloniales». «Personne ne doit trembler à gauche a l’idée de défendre la Palestine et sa libération, poursuit-elle. L’antiracisme a besoin d’incarnation et pas de porte-parole éloignées de ces réalités.» L’allusion est claire. La juriste cible Raquel Garrido et Alexis Corbière, tous deux remplacés par des candidats issus de la diversité. Puis, Rima Hassan passe de l’implicite à l’explicite. «Plein soutien aux nouveaux candidats et candidates du Front populaire à Sabrina Ali Benali, à Aly Diouara», lance-t-elle provoquant des applaudissements. Mais aussi des huées. «Bonne ambiance», souffle une députée sortante aux premières loges.

La réplique ne se fait pas attendre. En introduction de sa prise de parole, François Ruffin assure son «plein soutien» à Alexis Corbière. «Son camarade, son ami». Là encore, une grande partie du public applaudit. Une autre hue. Animatrice de l’évènement, Julia Cagé tente de calmer les choses en lançant un slogan rassembleur. «Union populaire, union populaire», scande-t-elle. Mais se reprend rapidement se rendant compte qu’elle chantait une des devises de La France insoumise. «Front populaire c’est mieux», déconne Marine Tondelier. Ruffin reprend le fil de son discours en citant Johnny Hallyday : «Nous avons retrouvé l’envie d’avoir envie.» «Il n’y a pas de fatalité, nous pouvons l’emporter», estime-t-il. Clémentine Autain invite, elle, le public à «imaginer la vie dans quelques semaines». «Le NFP est au pouvoir, il a écarté l’extrême droite, il fait déferler une vague de liberté, d’égalité, de fraternité. Imaginez l’esprit public au pouvoir, la reconstruction des écoles, des hôpitaux, de la justice…» esquisse-t-elle.

Dernier orateur, le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, fait amende honorable. «La gauche n’a pas toujours été à la hauteur, reconnaît-il. Je sais que nous n’avons pas tout réussi, que c’est une des raisons pour lesquelles l’extrême droite est à ce niveau. Mais si nous sommes ensemble c’est pour aller victoire et réussir ce que nous n’avons pas su faire.» Le match de l’équipe de France a commencé depuis quelques minutes. Les intervenants et les politiques présents sont invités à monter sur la scène pour la grande photo de famille. Le couple Corbière-Garrido grimpe au milieu des anciens députés. Mathilde Panot et Rima Hassan descendent aussitôt. La Marseillaise, de «l’équipe de France du front populaire» dixit les organisateurs se chantera sans elles.

Source link : https://www.liberation.fr/politique/a-montreuil-le-nouveau-front-populaire-se-lance-20240617_QJHVTWMBNJBCJNSDNP3OR5ORYQ/

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Publish date : 2024-06-17 21:36:00

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Tags: Front Populaire
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