Emmanuel Grégoire, député Nouveau Front populaire de la 7e circonscription de Paris était l’invité du « 8h30 franceinfo », lundi 29 juillet 2024. Jeux Olympiques, baignabilité de la Seine, Nouveau Front populaire, il répondait aux questions de Marie Bernardeau et Bérengère Bonte.
« C’est plus que du soulagement, c’est un immense bonheur, une fierté », assure Emmanuel Grégoire, concernant les Jeux de Paris 2024. « Anne Hidalgo a voulu faire en sorte qu’on offre une organisation inédite, dans laquelle il y a une résonance entre la vie quotidienne, les aménagements du quotidien et la dimension historique et patrimoniale de Paris. Ce pari-là est réussi », ajoute-t-il.
« Notre inquiétude c’était le risque d’embolisation de la ville, ce n’est pas le cas », malgré les « complications » liées à la cérémonie d’ouverture des Jeux, précise l’ex-Premier adjoint à la mairie de Paris. » Les transports publics résistent plutôt bien ».
« Il n’y a pas d’inquiétude du côté du Comité d’organisation qui va continuer les tests » sur la qualité de l’eau de la Seine, assure le député socialiste, alors que le deuxième entraînement de triathlon a dû être annulé à cause d’une qualité dégradée de l’eau après des épisodes de pluie ce week-end.
« Je ne vois ni du côté des fédérations sportives et des pays qui participent à ces épreuves de triathlon, ni du côté du Comité d’organisation d’inquiétudes insurmontables », poursuit-il. « On va très sereinement attendre les résultats qui seront pris la nuit prochaine », précise l’ex-Premier adjoint à la mairie de Paris.
Les 1,4 milliard d’euros investis pour rendre la Seine et la Marne baignables n’ont pas été « faits pour une épreuve de triathlon, c’est un investissement pour les 50 ou 100 prochaines années », défend Emmanuel Grégoire.
» Le Nouveau Front populaire n’est pas majoritaire seul, il doit réunir les conditions pour mener une politique durable avec une stabilité gouvernementale donc réunir les conditions pour ne pas subir une motion de censure, ça lui impose du dialogue et de l’ouverture », affirme Emmanuel Grégoire. Il doit « discuter avec les autres groupes en dehors du Rassemblement national. »
« On ne réclame pas Matignon. Ce sont les Françaises et les Français qui ont choisi de placer le Nouveau Front populaire en tête » ajoute-t-il. »Ce n’est pas l’opposition qui décide des configurations dans lesquelles on gouverne le pays ». Le député socialiste poursuit_, »ce qui est prévu, c’est des discussions d’abord dans le Nouveau Front populaire, pour approfondir un programme de gouvernement. Il sera présenté, je l’imagine, d’ici la fin août »_
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Publish date : 2024-07-29 09:25:30
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