Un nouveau mouvement politique est né et tout le monde s’interroge (surtout les premiers concernés) : où vont donc s’asseoir les dissidents de La France Insoumise à l’Assemblée Nationale ? Baptisé « L’Après », cette association réunit les « purgés » de La France Insoumise, ont-ils annoncé ce vendredi lors d’une conférence de presse. Mais alors, quel est ce mouvement ? Quand a-t-il été créé ? Qui s’y associe ? 20 Minutes fait le point pour vous.
Qu’est-ce qui a été annoncé ?
Ce mouvement baptisé « L’Après », soit l’Association pour une République écologique et sociale, a été créé par les « purgés » de La France Insoumise. Le mouvement a été annoncé lors d’une conférence de presse ce vendredi matin avec Clémentine Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Olivier Madaule.
« Nous, les insurgés, avons décidé de prendre les choses en main et de contribuer de toutes nos forces à ce que le rassemblement des gauches et des écologistes puissent grandir et gagner dans le pays », a expliqué Clémentine Autain lors du point presse. Les dissidents souhaitent créer une « étape », un « sas », un « espace d’incubation » afin de « retrouver une maison commune ».
« Contre notre volonté, de façon antidémocratique, nous avons été écartés de l’organisation politique que nous avons contribué à faire naître », tancent-ils sur le site du mouvement. Danielle Simonnet, députée de la 15e circonscription de Paris, a assuré ensuite que ce mouvement avait pour objectif d’être « au service du Nouveau Front populaire », au micro de BFMTV.
Qui fait partie de « L’Après » ?
Dans ce mouvement se trouvent Clémentine Autain, Alexis Corbière, Raquel Garrido, Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Olivier Madaule. François Ruffin, également « frondeur », n’en fait pas partie. Les membres de L’Après ne sont toutefois pas suffisamment nombreux pour former un groupe à part entière à l’Assemblée nationale.
C’est pour cette raison que, mardi, les députés avaient tendu la main aux présidents sortants des groupes PCF et écologiste pour leur proposer la création d’un « groupe commun ». Ils refusent de siéger avec La France Insoumise, la « rupture [étant] consommée ».
Quand ce groupe a-t-il été créé ?
Si la date ne fait pas de doute, elle reste un sujet de discorde. Peu après l’annonce de la création de « L’Après », Adrien Quatennens a accusé les dissidents d’avoir fomenté tout ceci avant les Européennes et donc, avant la dissolution de l’Assemblée nationale. L’ancien candidat LFI, écarté à cause de ses antécédents de violences conjugales et très proche de Jean-Luc Mélenchon, a accompagné son commentaire d’une photographie appuyant ses propos.
Le mouvement politique a rapidement répondu, assumant cette date de création et assurant qu’elle n’est pas « surprenante » mais « 100 % raccord avec notre rôle de trait d’union ». « La nécessité de lancer un outil politique unitaire est née pendant les élections européennes lorsque la gauche était non seulement divisée mais développait en son sein des anathèmes agressives », explique « L’Après » alors que la gauche s’était, effectivement, déchirée lors de la campagne des Européennes.
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Publish date : 2024-07-12 09:03:00
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