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Ce dernier a créé cette chanson qui s’en prend violemment, et en des termes qui vont de pair avec le titre, au Nouveau Front populaire. La voix ressemble à s’y méprendre à celle de l’animateur des Années bonheur. Pendant l’entre-deux tours de ces élections législatives historiques, la chanson est rapidement devenue virale.
À LIRE AUSSI Matignon, Assemblée nationale : la foire aux nomsMardi, en fin de journée, Patrick Sébastien a donc tenu à rétablir la vérité : « Ce n’est pas moi qui ai fait ça. »
« Pas mes valeurs »
C’est ce qu’il a annoncé sur ses réseaux sociaux par l’intermédiaire d’une vidéo, dans laquelle il dénonce « une petite saloperie supplémentaire ». Surtout, si Patrick Sébastien est connu pour son humour potache et ses imitations, les propos qu’on lui fait tenir dans cette chanson anti-Nouveau Front populaire, et qui penche plutôt en faveur du Rassemblement national, ne représente « pas [s]es valeurs et pas [s]a manière de [s]’exprimer là-dessus ».
« Je trouve ça dégueulasse, évidemment, ajoute-t-il. Alors, ne vous fiez pas à tous ces types qui disent que je chante un truc comme ça. Ce n’est pas vrai, ce n’est pas moi. »
Ce n’est pas moi qui chante cette merde
Sa voix a en effet été recréée à l’aide d’une intelligence artificielle. D’autres, avant lui, ont été la cible d’une telle usurpation, notamment via des deepfakes. Dans ce cas, non seulement la voix est recréée par ordinateur mais aussi l’image pour que les mouvements de la bouche collent aux propos. C’est ainsi qu’on a pu voir, par exemple, le président ukrainien Volodymyr Zelensky demander à ses concitoyens de déposer les armes face à l’armée russe. Une technologie qui, pour Patrick Sébastien, « ne vaudra jamais la connerie naturelle ». Et de marteler : « Ce n’est pas moi qui chante cette merde. »
Cette mise au point faite, Patrick Sébastien donne rendez-vous à son public « sur scène, un petit peu partout » en France, sa prochaine date étant le 17 juillet au Pontet du côté d’Avignon (Vaucluse). « On fait juste la fête et on est bien loin de ces conneries et de ces usurpations d’identité », conclut l’auteur du « Petit Bonhomme en mousse ».
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Publish date : 2024-07-11 12:00:00
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