Les programmes économiques des partis en lice pour les élections législatives sont au cœur de l’actualité. Ils sont d’un intérêt très inégal et, de toute façon, ne seront pas l’élément déterminant du choix pour de nombreux électeurs.
À l’approche du premier tour (les 29 et 30 juin), chaque jour apporte son lot de précisions sur les programmes économiques des uns et des autres, comme si ces considérations étaient au centre du débat politique en cours. Il faut tout de même rappeler qu’après la décision surprenante, voire «insensée» (pour reprendre une expression de certains de ses anciens soutiens), du président de dissoudre l’Assemblée, les électeurs ont d’abord à se prononcer sur la place qu’ils sont prêts à accorder au Rassemblement national (RN) dans la gestion du pays.
L’économie n’est qu’un aspect de la question, et pas le plus important. L’enjeu est beaucoup plus large. Il est de savoir si on est d’accord pour faire du RN un parti de gouvernement ou si les thèses qu’il défend sont incompatibles avec les valeurs de la République, auquel cas il faut absolument le maintenir à l’écart du pouvoir.
Le programme du RN? Un grand n’importe quoi
Le Rassemblement national lui-même ne semble pas accorder une très grande importance à ces questions économiques, qui ne l’ont jamais intéressé et auxquelles il n’a jamais essayé d’apporter une réponse méritant d’être prise en considération. La lecture de son programme est éclairante.
Certes, le RN place le pouvoir d’achat au premier rang de ses priorités, parce qu’il sait que c’est un souci permanent pour beaucoup d’électeurs et un bon thème de campagne, mais il en revient tout de suite à ses fondamentaux: l’insécurité et l’immigration. Quel que soit le soin apporté par Marine Le Pen à rendre son parti présentable, celui-ci est le digne continuateur du Front national de son père. Il ne faut pas se faire d’illusions.
D’ailleurs, les mesures qui seraient prises pour améliorer le pouvoir d’achat des Français n’ont même pas été travaillées. C’est du grand n’importe quoi: il s’agit seulement de baisser les factures d’électricité et de réduire la TVA sur le gaz, le fioul et les carburants.
Tout cela est très bien et ferait plaisir à beaucoup, sauf que cela ne pourrait pas se faire sur un simple claquement de doigts de Jordan Bardella, élu européen qui semble avoir déjà oublié que nous faisons partie de l’Union européenne. Cette Union a des règles du jeu en matière de TVA. Dans un marché unique, il ne peut être question de laisser l’un ou l’autre pays manœuvrer ses taux en fonction de l’état de la concurrence.
Des promesses intenables
Or, ni l’électricité, ni le gaz, ni le fioul, ni les carburants ne figurent dans l’annexe III de la directive européenne sur la TVA de 2006, qui donne la liste précise des produits pouvant faire l’objet d’un taux réduit. Pour les fournitures de gaz et d’électricité, des taux réduits sont possibles «à condition qu’il n’en résulte aucun risque de distorsions de concurrence» (article 102 de la directive).
Si un État veut appliquer un taux réduit, il doit en informer la Commission qui a trois mois pour se prononcer. Pour les carburants, cette possibilité n’est pas prévue actuellement; pour appliquer le taux réduit, il faudrait demander une révision de la directive, ce qui pourrait demander un certain temps… et ne pas aboutir. Sur ce point, le RN fait des promesses qu’il n’est pas en état de tenir. Il peut seulement affirmer qu’il fera les démarches nécessaires.
Rappelons simplement ce que déclarait Marine Le Pen en 2021: «Jamais, vous m’entendez, jamais je n’abandonnerai la retraite à 60 ans.»
Quant aux autres promesses, tout le monde a pu noter que le parti d’extrême droite commence à rétropédaler, en dépit des dénégations de son président. Pour la retraite, après de multiples variations sur ce thème, le projet semble être le suivant: le nouveau régime pourrait permettre la retraite à 60 ans pour ceux qui auront travaillé au moins quarante ans en ayant commencé à moins de 20 ans.
Pour les autres, lors de sa conférence de presse du 24 juin, Jordan Bardella a parlé d’une réforme progressive vers les 62 ans et un nombre d’annuités allant jusqu’à quarante-deux années de cotisations, toujours en fonction des résultats de l’audit. Rappelons simplement ce que déclarait Marine Le Pen en 2021: «Jamais, vous m’entendez, jamais je n’abandonnerai la retraite à 60 ans.»
Le RN promet aussi d’exonérer de cotisations sociales les augmentations de salaire dans la limite de 10% jusqu’à trois fois le smic, comme si notre système de calcul des cotisations n’était déjà pas assez compliqué comme cela. Une telle mesure serait absolument inapplicable.
Au total, une seule chose est sûre: tout cela pourrait faire de moindres recettes et plus de dépenses. Mais ce n’est pas un problème: on ferait des «économies de bon sens» en faisant baisser le coût de l’immigration et en luttant contre les grandes fraudes fiscales et sociales. Bien évidemment, ce vieux thème de campagne n’est pas chiffré, et aucune étude sérieuse n’a jamais pu démontrer qu’il y avait là des gains significatifs à enregistrer.
Quand le RN rejoint la gauche…
Une réforme pourrait tout de même rapporter de l’argent: la suppression de l’avantage fiscal dont bénéficient les armateurs. Cette disposition, mise en place en 2004 pour permettre aux armateurs français de faire face à la concurrence asiatique, a été en 2023 la troisième niche fiscale la plus coûteuse, avec un manque à gagner de 5,6 milliards d’euros pour l’État. La gauche réclame depuis longtemps la suppression de cette mesure, qui n’aurait plus sa raison d’être.
De fait, la situation a évolué. Mais si la compétition venue d’Asie est moins menaçante, les armateurs français ont de sérieux concurrents en Europe qui bénéficient de dispositions comparables. De surcroît, les recettes des armateurs sont très fluctuantes en fonction des cours du fret: le gain à attendre pour l’État ne serait pas aussi élevé qu’il l’a été en 2023, année exceptionnelle.
Jordan Bardella, président du Rassemblement national, lors d’une rencontre avec les dirigeants du Medef à Paris le 20 juin 2024. | Julien de Rosa / AFP
Mais une raison peut expliquer ce ralliement du RN à la position de la gauche sur ce dossier. Rodolphe Saadé, président-directeur général du premier armateur français, CMA CGM, s’est lancé dans l’acquisition de médias et a eu l’impudence de financer le lancement de La Tribune Dimanche. Le journal est destiné à concurrencer frontalement le JDD, désormais propriété du très droitier Vincent Bolloré via Lagardère News. Le RN n’attend pas d’être arrivé au pouvoir pour commencer à préparer ses petites vengeances…
Enfin, Jordan Bardella a fait une bonne surprise aux chefs d’entreprise en leur annonçant qu’il supprimerait deux impôts de production encore existants: la CVAE et la C3S. De quoi rassurer Patrick Martin, président du Medef, qui, le même jour, dans Le Figaro, déclarait que le programme du RN, comme celui du Nouveau Front populaire, était «dangereux pour l’économie»? L’histoire montre que partout et toujours, les partis d’extrême droite ont su trouver un terrain d’entente avec les milieux patronaux, quelle que soit la violence de leurs propos sur les multinationales apatrides ou les élites loin du peuple.
Macron, plus à droite qu’à gauche
Il n’en demeure pas moins que ces mêmes milieux patronaux préféreraient assister à une victoire de la coalition Ensemble pour la République, qu’ils ont pu voir à l’œuvre depuis 2017 et dont ils savent qu’elle adopte toujours une attitude business friendly. La majorité présidentielle est incontestablement celle qui ferait courir le moins de risques à l’économie, qui est son sujet de prédilection et son point fort.
Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron a été menée une politique qui accorde la priorité aux entreprises. Une politique de l’offre, comme disent les économistes, au risque de donner l’impression de sacrifier la politique sociale, comme cela est ressenti avec les réformes de la retraite et de l’assurance-chômage. En résumé, le président est accusé d’avoir oublié ses propos sur le «en même temps, et de droite et de gauche» pour ne plus penser qu’à sa droite.
Cette politique a certes donné quelques résultats, même s’ils ne sont pas à la hauteur des espérances et de l’autosatisfaction présidentielle, avec notamment près de deux millions d’emplois créés –la qualité de ces emplois, notamment du fait du développement de l’apprentissage, étant plus contestée que le nombre lui-même. Mais ces résultats ont été relégués au second plan par la hausse des prix en 2022 et 2023 et les problèmes de pouvoir d’achat. Aussi la majorité présidentielle a-t-elle été amenée à présenter quelques nouvelles mesures à caractère social pour cette campagne.
Une réforme des aides aux entreprises et de la prime d’activité a ainsi été annoncée pour atténuer les effets de seuil et encourager les entreprises à augmenter les salaires entre le smic et 2.500 euros nets. Le montant de la prime de pouvoir d’achat, dite prime Macron, sans charge ni impôt pour les entreprises, passerait à 10.000 euros. Cette dernière mesure est loin de faire l’unanimité: les salariés préfèrent les hausses de salaires aux primes et les économistes estiment que l’exonération de charges risque d’aggraver encore la situation des finances publiques.
Des mesures qui ne suscitent pas l’enthousiasme
Par ailleurs, les retraites seraient revalorisées pour suivre l’inflation, ce qui est plus une confirmation qu’une nouveauté et fait l’objet de vives critiques. De nombreux économistes estiment qu’une augmentation des retraites inférieure à la hausse des prix permettrait de faire des économies substantielles.
D’autres mesures sont proposées pour baisser le coût des fournitures scolaires, revaloriser les salaires dans la fonction publique (sans plus de précision), dépenser plus pour la santé et aider l’accession à la propriété en exonérant de droits de mutation (frais de notaires) l’achat de logement jusqu’à 250.000 euros.
En ce qui concerne la majorité présidentielle, ce n’est pas le programme qui compte, c’est le jugement sur le bilan des sept dernières années.
Le moins que l’on puisse dire est que tout cela ne suscite pas un enthousiasme débordant. Les uns s’interrogent: s’ils peuvent le faire, pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant? Les autres craignent que ces dépenses nouvelles ne viennent encore aggraver la situation des finances de l’État, alors que l’agence S&P vient de dégrader la note accordée à la dette publique française et que la Commission européenne vient de demander l’ouverture d’une procédure de déficits excessifs à l’encontre de la France et de six autres pays.
En résumé, ce ne sont pas ces nouvelles annonces qui peuvent vraiment changer la donne: en ce qui concerne la majorité présidentielle, ce n’est pas le programme qui compte, c’est le jugement sur le bilan des sept dernières années. Les avis sont partagés: à gauche, on parle de politique d’austérité, à droite, de laxisme budgétaire… En réalité, toute la question est de savoir si les électeurs opposés au RN privilégieront la stabilité ou préféreront courir le risque d’une politique plus volontariste en matière sociale.
Le Nouveau Front populaire, une bonne idée?
On en arrive aux propositions du Nouveau Front populaire. A priori, cela commence mal. Faire référence au Front populaire de 1936, c’est montrer qu’on prépare l’avenir en regardant dans le rétroviseur et ce n’est pas bon signe. Et cela laisse justement craindre pour le futur: si le Front populaire a à son actif de grandes réformes et donne l’image heureuse d’un monde ouvrier uni et combatif, il faut tout de même rappeler quelques réalités plus sombres.
Presque toutes les réformes à mettre à son crédit ont été prises dans les premiers mois de son existence, par le gouvernement du socialiste Léon Blum formé en juin 1936. Dès le 7 de ce mois, les accords Matignon, qui organisent le droit syndical et prévoient des hausses de salaires, sont signés par les organisations patronales et les syndicats.
Quelques jours plus tard sont votées les deux lois instituant le congé payé de deux semaines et la réduction du temps de travail hebdomadaire de quarante-huit à quarante heures. En juillet et août sont adoptées de nombreuses mesures concernant la retraite des mineurs, les allocations chômage, les nationalisations dans l’aéronautique, l’industrie de l’armement, les chemins de fer et l’extension du droit de vote à tous les actionnaires de la Banque de France, alors qu’il était réservé jusque-là aux 200 plus gros.
Mais ensuite, les difficultés économiques et financières paralysent le gouvernement. Une première dévaluation du franc a lieu le 28 septembre 1936. En juin 1937, Blum laisse la place de président du Conseil au radical Camille Chautemps, qui doit procéder à une seconde dévaluation le mois suivant.
Blum revient à la tête du gouvernement le 13 mars 1938, pour en repartir le 10 avril. À ce moment-là, socialistes et communistes retournent dans l’opposition dans un climat de grande agitation sociale. Est-ce cela qu’il faut recommencer, trois gouvernements en deux ans et seulement quatre mois véritablement productifs, avant d’abandonner le pouvoir dans un climat de crise économique, financière et sociale?
Un programme qui a un mérite: celui d’exister
Un point positif est toutefois à noter: quatre formations politiques (Parti socialiste, Parti communiste, Écologistes et La France insoumise) qui rivalisaient encore une semaine plus tôt pour les élections européennes ont réussi en quelques jours à se mettre d’accord sur un programme et une liste de de candidats. C’est une réussite incontestable.
Dans un scrutin majoritaire à deux tours, aucune de ces formations agissant isolément n’aurait pu sérieusement constituer un barrage face au RN et à la gauche d’Ensemble pour la République. Il faut dire aussi que ce programme est le plus précis et le plus développé de tous.
Cela dit, il ne brille pas par son originalité et toutes ses dispositions ne sont pas d’un intérêt identique. Et cela se comprend. Quand on réunit des représentants de quatre partis pour bâtir un programme de gouvernement en trois jours, on ne peut s’attendre à une grande créativité: chacun vient avec ce qu’il a déjà dans ses tiroirs et qu’il pense pouvoir faire accepter aux autres, sachant que l’ensemble a d’abord pour but d’attirer des électeurs. Il n’est donc pas question de faire dans la nuance.
Des choix discutables
Mais cela commence très mal. Première mesure à prendre dans les quinze jours: le blocage des prix de première nécessité dans l’alimentation, l’énergie et les carburants. N’importe quel étudiant en économie, après seulement trois mois d’études, peut vous dire que le blocage des prix est une arme à manier avec beaucoup de précaution: il peut faire des dégâts chez les producteurs et il est toujours très difficile d’en sortir. Est-on vraiment en ce moment dans une situation d’urgence qui justifierait d’y avoir recours ?Il est permis d’en douter, alors que l’Insee a annoncé que les prix ont augmenté de 0% en France au mois de mai…
Autre mesure d’urgence proposée: le smic à 1.600 euros net. Cela part évidemment d’un bon sentiment, mais ce n’est pas une bonne idée. Le niveau du smic est l’objet de règles très précises et il fait l’objet de revalorisations régulières en fonction de l’inflation. Il a été relevé trois fois en 2022, deux fois en 2023 et déjà une fois en 2024. On ne peut en dire autant de tous les salaires. Et cela a un résultat: la proportion de salariés payés au smic atteint des records.
La «photo de classe» du Nouveau Front populaire, prise à la Maison de la chimie à Paris le 14 juin 2024. On y aperçoit notamment au premier rang Marine Tondelier, Olivier Faure, Fabien Roussel et Manuel Bompard. | Amaury Cornu / Hans Lucas / AFP
Pour remédier à cette situation, il faudrait augmenter les salariés qui sont au-dessus du smic, mais il y a un problème: l’écart entre ce que perçoit le salarié et ce qu’il coûte à son entreprise augmente très vite au-dessus du smic. C’est sans doute sur ce sujet difficile qu’il faudrait travailler, comme le propose la majorité présidentielle. Enfin, un certain nombre d’entreprises ne pourraient supporter une hausse trop forte du SMIC. Le risque de faire remonter le taux de chômage des personnes les moins qualifiées devrait inciter à la modération.
On peut aussi avoir des doutes sur la possibilité de revenir à la retraite à 60 ans, même si le NFP se montre prudent et parle seulement de «réaffirmer» cet «objectif commun». Quant à l’indexation des retraites sur les salaires, elle aurait aussi un coût très élevé sur les finances publiques.
Fiscalité en hausse
Sur le plan fiscal, la recherche d’une progressivité plus élevée pour l’impôt sur le revenu avec quatorze tranches au lieu de cinq et la réintroduction de l’impôt sur la fortune sont des pistes à étudier, mais qui soulèvent des réserves dans la partie la plus aisée des électeurs de gauche. Quant à la proposition de rendre les droits de succession plus progressifs, elle ne sera jamais très populaire, même parmi les plus modestes, qui n’auraient guère à en souffrir, mais sont souvent viscéralement opposés, par principe, à cette imposition.
Au total, ce programme riche et complet, qui a le mérite de traiter de points importants peu ou pas traités par les autres, comme la planification écologique, pose encore plus que les autres le problème de son coût et de son financement. Mais, à supposer qu’une majorité de gauche se dessine, l’incertitude est grande sur le point de savoir quelles mesures seraient effectivement mises en œuvre et avec le soutien de quelles formations. Entre les candidats Philippe Poutou et François Hollande, il nous semble qu’il y a quelques différences…
L’avenir fait peur, les lendemains qui chantent n’enchantent plus et les discours du genre «avec nous, la France restera la France» rassurent.
C’est pourquoi la campagne menée par la majorité présidentielle est très critiquable. Il ne s’agit pas de lutter contre deux extrêmes. La priorité est la lutte contre le RN. Disqualifier toute la gauche comme étant extrémiste, c’est risquer de perdre des voix qui pourraient être utiles au second tour. Et dans la recomposition politique qui aura certainement lieu, il est probable que le Nouveau Front populaire ne durera pas plus que la Nupes: les extrêmes retourneront aux extrémités…
C’est quoi être «progressiste» aujourd’hui?
Mais même si la raison l’emporte et si le RN ne peut gouverner, les autres partis, et surtout ceux de gauche, devront se poser la question de savoir pourquoi les partis populistes les plus réactionnaires parviennent à recueillir une telle audience de part et d’autre de l’Atlantique, surtout parmi les plus défavorisés. L’immigration n’est pas seule en cause, le pouvoir d’achat non plus. Le problème sort largement du cadre de l’économie.
Dans ce monde qui bouge très vite, le changement est particulièrement brutal dans les campagnes, avec des villages qui ont vu, au cours des trente dernières années, disparaître leurs commerces, leurs cafés, leur bureau de poste, voire leur médecin et où toute la vie sociale repose sur l’utilisation de la voiture. L’avenir fait peur, les lendemains qui chantent n’enchantent plus et les discours du genre «avec nous, la France restera la France» rassurent.
Ils sont pourtant trompeurs. La France de demain ne sera certainement pas la France d’aujourd’hui, qui n’est plus la France d’hier. Mais que proposer qui puisse recueillir autant d’adhésion? C’est quoi le progrès, c’est quoi être «progressiste» aujourd’hui? Beau sujet de philosophie pour le baccalauréat 2025!
Source link : https://www.slate.fr/story/267340/legislatives-2024-programmes-economiques-rassemblement-national-macron-nouveau-front-populaire?amp
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Publish date : 2024-06-25 17:55:03
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