18:30
La justice se dit incompétente pour trancher sur l’usage du logo Nouveau Front populaire par les dissidents LFI
Les tribunaux judiciaires de Paris et de Bobigny se sont déclarés mardi incompétents pour déterminer si les candidats dissidents de La France insoumise (LFI) avaient le droit d’utiliser le logo du Nouveau Front populaire dans leur campagne pour les législatives, selon les décisions consultées mardi par l’AFP.
«Il n’appartient pas aux tribunaux de l’ordre judiciaire d’interférer dans les opérations électorales dont le contentieux relève de la compétence du Conseil constitutionnel», écrit notamment le tribunal de Bobigny. La justice avait été saisie des cas des députés sortants non réinvestis par LFI Raquel Garrido et Alexis Corbière (Seine-Saint-Denis) et Danielle Simonnet (Paris).
À lire aussiCondamné pour apologie du terrorisme, un candidat soutenant le Nouveau Front populaire aussi accusé d’homophobie
18:02
La loi française interdit-elle déjà aux binationaux l’accès à certains emplois stratégiques ?
Jordan Bardella a déclenché une polémique en annonçant vouloir interdire aux Français ayant une double nationalité l’accès à certains postes «stratégiques» de la «défense ou de la sécurité».
Lisez notre article.
17:54
Le camp présidentiel vers le «ni RN ni LFI» au second tour, mais Macron doit encore trancher
Les ténors du camp présidentiel ont discuté mardi de la «stratégie de la campagne» et ont semblé se diriger vers un mot d’ordre «ni RN, ni LFI» au second tour des législatives, même si Emmanuel Macron n’a pas encore tranché, rapporte l’AFP.
La réunion s’est tenue par téléconférence. Autour du chef de l’État, ont participé le premier ministre Gabriel Attal, les chefs des partis du camp présidentiel (Stéphane Séjourné, François Bayrou, Édouard Philippe, Hervé Marseille et Laurent Hénart), la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet et quelques ministres (Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et Rachida Dati).
Les participants ont acté «l’idée qu’il faut continuer de montrer l’inanité des programmes notamment sur le plan économique, avec un risque de confiscation fiscale qui se ferait au grand jour pour le Nouveau Front populaire, et de manière dissimulée pour le Rassemblement national», a dit cette source.
Ils se sont accordés de continuer à «développer aussi» le «sérieux» et «l’ambition» de la majorité sortante. «Le sujet du second tour a été évoqué par les participants», et du tour de table est plutôt ressorti un consensus pour une stratégie «ni RN, ni LFI», «sans que le président ne tranche», a expliqué un des participants.
Un autre a expliqué qu’à cet égard, les poids lourds de la Macronie avaient «convenu de se reparler pendant le week-end et dans la journée de lundi pour arrêter les choses», sans «rien caler» de définitif à ce stade. «On combat le RN et La France insoumise et on propose un autre choix aux Français que les extrêmes, en prônant un vote utile dès le premier tour», a insisté ce cadre de la majorité. «Ça desservirait nos candidats de dire ce qu’on va faire pour le second tour», a-t-il ajouté, évoquant une possible «stratégie circonscription par circonscription».
17:44
Plus de 77.000 citoyens ont déjà voté depuis l’étranger
Plus de 77.000 Français de l’étranger ont voté en ligne ce mardi à 17 heures. La plateforme a ouvert ce midi.
«Face à l’affluence, le portail de vote doit augmenter ses capacités d’accueil. Nos équipes sont mobilisées pour améliorer votre expérience. Reconnectez-vous plus tard», écrit la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire sur X.
17:42
Gérald Darmanin «souhaite quitter le gouvernement et siéger à l’Assemblée nationale» même s’il est réélu
Même s’il est réélu député, le ministre de l’Intérieur et candidat aux élections législatives dans le Nord a annoncé qu’il «[souhaitait] quitter le gouvernement et siéger à l’Assemblée nationale pour [s]’occuper de [son] territoire», a-t-il annoncé à BFM Grand Lille.
«La France est à un tournant de sa vie politique. On a trois ans pour préparer l’élection présidentielle. Nous sommes à la fin d’un cycle, il faut en préparer un autre», a-t-il ajouté.
16:44
Des tags antisémites découverts sur le siège du PS à Blois, le parti va porter plainte
La permanence du Parti socialiste à Blois (Loir-et-Cher), a été la cible ce mardi de quatre tags antisémites (quatre étoiles de David), rapporte La Nouvelle République.
Ces inscriptions «sont nauséabondes et condamnables», a déploré auprès de nos confrère Christophe Chapuis, premier secrétaire fédéral du PS-41. Une plainte va être rapidement déposée.
16:34
De quel bloc êtes-vous le plus proche ? Pouvoir d’achat, immigration, retraites, école, santé… Les programmes passés au crible
16:01
Des fonctionnaires lancent un comparateur de programmes pour les services publics
Justice, école, santé… Le collectif de fonctionnaires Nos Services publics a lancé mardi un comparateur de programmes pour les législatives, afin de confronter les projets des principaux partis en matière de services publics.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, «le débat ne se pose pas du tout sur les questions de service public et pas du tout sur les questions de fond, a regretté auprès de l’AFP Arnaud Bontemps, membre du collectif qui s’inscrit dans l’opposition au RN et à la politique du gouvernement sortant pour les 5,7 millions d’agents publics. On ne parle pas du tout de questions concrètes : est-ce que j’aurai un enseignant pour mon enfant ? Est-ce que je pourrai choisir ma licence et mon master ?»
Le collectif identifie une trentaine de «questions concrètes» liées aux principaux services publics, par exemple «La police et la gendarmerie pourront-elles mieux me protéger ?», «Est-ce que l’hôpital public aura les moyens de fonctionner ?», «Vais-je obtenir une décision de justice plus rapide ?». Le collectif analyse ensuite les réponses apportées par le camp présidentiel, le Nouveau Front populaire (NFP), le RN et les LR non ralliés au RN.
Pour ce faire, il se base non seulement sur les programmes des partis, mais aussi sur les déclarations de leurs dirigeants, leurs propositions lors des précédentes élections ou sur les mesures prises ces dernières années par le gouvernement.
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15:41
«Nous assistons depuis la dissolution à une libération de la parole raciste», déplore Marine Tondelier
Dans un message publié sur X, la secrétaire nationale d’Europe Écologie Les Verts déplore une «libération de la parole raciste» depuis «l’annonce de la dissolution».
Marine Tondelier apporte, avec cette publication, son «plein soutien» au journaliste de France 5 Karim Rissouli qui a publié sur Instagram la photo d’une lettre anonyme reçue à son domicile et affirmant que «le peuple français historique en a plein le c** de tous ces bicots».
«L’impunité semble déjà régner comme si l’extrême droite était déjà au pouvoir», conclut-elle.
15:16
Abattage rituel, TVA, port du voile… Les renoncements du RN pour les législatives
Plus proche que jamais de l’opportunité de gouverner, le Rassemblement national tente-t-il de lisser son programme pour convaincre le plus grand nombre ? Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, le parti à la flamme a annoncé la suppression ou le report de plusieurs mesures de son programme de 2022. D’aucuns y voient des «renoncements». Le 20 juin dernier, au JT de TF1, Jordan Bardella l’a assuré : «Je ne renonce à rien et n’entends renoncer à aucune mesure».
Celui qui lorgne sur Matignon en cas de victoire du RN aux législatives fait porter le chapeau de ces changements de cap aux précédentes majorités : «J’ai la lucidité de dire que je ne réparerai pas en trois jours 30 ans d’échecs politiques».
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14:51
Débat sur TF1 pour les législatives : le Conseil d’État rejette la demande de participation de LR
Le Conseil d’État a rejeté la demande de LR de participer au débat télévisé sur TF1, qui opposera dans la soirée Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard, à cinq jours des législatives anticipées.
Le juge des référés du Conseil d’État a rejeté la requête du parti de droite, demeuré hostile à l’alliance passée par son président Éric Ciotti avec le RN, qui estimait «hautement préjudiciable» son absence à ce débat télévisé, et n’avait pas obtenu gain de cause auprès de l’Arcom vendredi dernier.
14:40
«Si on avait tout bien fait, les extrêmes ne seraient pas aussi hauts» : le méa culpa de Bruno Le Maire
«Si on avait tout bien fait, les extrêmes ne seraient pas aussi hauts.» A cinq jours du premier tour des législatives (30 juin), où la majorité présidentielle s’apprête à se présenter en troisième position seulement dans les sondages, Bruno Le Maire a reconnu une certaine forme de responsabilité sur RMC et RMC Story.
Bruno Le Maire, ministre français de l’Économie, des Finances, de l’Industrie et de la Sécurité numérique, à Paris, France, 20 juin 2024.
Stephanie Lecocq / REUTERS
«Nous devons faire notre examen de conscience et comprendre ce qui n’a pas marché», a poursuivi le ministre de l’Économie et des Finances. «On n’a pas été suffisamment radical, voilà ma conviction. Pas suffisamment radical sur la sécurité, sur la petite délinquance qui pourrit la vie des gens, sur l’islam radical qui a livré une guerre sournoise, insidieuse, à la culture française, sur la rémunération nette des salariés…»
14:35
«Enfants blancs»: plainte contre une affiche d’extrême droite en Lorraine
«Donnons un avenir aux enfants blancs»: l’affiche d’un candidat d’extrême droite a suscité mardi la consternation en Lorraine, où une plainte pour incitation à la haine raciale a été déposée.
L’affiche, qui représente un jeune garçon blond aux yeux bleus, porte la signature du Parti de la France, un groupuscule qui ne présente qu’un seul candidat aux élections législatives, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle.
Le maire de Neuves-Maisons (7.000 habitants), Pascal Schneider, a indiqué à l’AFP avoir porté plainte lundi auprès du parquet de Nancy pour «provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à caractère raciste».
13:19
Le vote en ligne pour les Français à l’étranger est ouvert
Le premier tour des législatives démarre ce mardi à 12h : les Français qui vivent à l’étranger peuvent dès à présent voter en ligne.
À lire aussiLégislatives anticipées : «Pour les candidats des Français de l’étranger, le cauchemar des bulletins de vote»
Comme le prévoit le décret qui a permis de convoquer ces élections, « le vote par voie électronique pour l’élection des députés des Français établis hors de France est ouvert pour le premier tour le mardi précédant la date du scrutin, à 12 heures ». Le portail de vote sera fermé demain, jeudi, à 12 heures.
12:51
«Toujours là pour mettre le feu» : les oppositions en colère après les déclarations de Macron sur la «guerre civile»
Ce n’est en rien une surprise. À moins de cinq jours des élections législatives anticipées, les propos chocs d’Emmanuel Macron font réagir ses opposants. Invité lundi du podcast «Génération Do It Yourself», le président de la République a considéré que les programmes des «deux extrêmes» mèneraient «à la guerre civile» en cas de victoire de l’un ou de l’autre le 7 juillet prochain.
Celui du Rassemblement national et de ses alliés d’abord. «La réponse de l’extrême droite» en matière d’insécurité, «parce qu’elle renvoie les gens ou à une religion ou à une origine, (…) elle divise et elle pousse à la guerre civile.» Celui du Nouveau Front populaire ensuite. La France insoumise proposerait «une forme de communautarisme… un peu électoral». «C’est aussi la guerre civile derrière, parce que c’est d’abord renvoyer des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire», a-t-il épinglé. Interrogés lundi soir dans la foulée de ces déclarations, les représentants deux blocs ont haussé le ton contre le chef de l’État.
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À commencer par le patron du RN dont le dernier «rolling» Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI, et Sud Radio, publié lundi, lui laisse entrevoir une majorité relative le 7 juillet prochain. Sur M6, Jordan Bardella a rappelé qu’un «président de la République ne devrait pas dire cela». «Moi je souhaite rétablir la sécurité pour tous les Français», a insisté l’eurodéputé nationaliste, en considérant que le chef de l’État «fait peur aux Français».
12:34
Jean-Luc Mélenchon, l’impopulaire du nouveau front de gauche
Jean-Luc Mélenchon a assez d’expérience politique pour savoir que la vérité d’hier n’est parfois pas celle du lendemain. L’Insoumis le sait d’autant mieux qu’il en fait l’amère expérience. Rembobinage. Lors des dernières législatives, en 2022, le chef de LFI semblait marcher sur l’eau.
Troisième homme de la présidentielle, et auréolé de ses 21,95%, il avait fait une razzia sur les autres forces de gauche arrivées loin derrière, en les forçant à s’aligner derrière lui pour former l’alliance de la Nupes.
Que ce soit sur le programme ou sur la répartition des circonscriptions, la domination mélenchoniste était totale. L’Insoumis en chef avait même contraint ses partenaires moribonds à faire campagne sur son nom pour Matignon. Les affiches étaient imprimées avec un slogan écrit en grand : « Mélenchon, premier ministre. »
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12:18
Nouveau rassemblement contre le Rassemblement national jeudi à Paris
Plus d’une centaine de médias indépendants, associations et syndicats appellent à un nouveau rassemblement «contre l’extrême droite’» et pour les libertés jeudi à Paris, à trois jours du premier tour des élections législatives.
À lire aussiDes milliers de manifestants contre le RN dimanche à Lyon
«Ensemble, barrons la route au RN», écrivent les organisations à l’origine de cet appel à un rassemblement à partir de 18H00 place de la République, dont des médias comme Politis, Mediapart ou encore Streetpress, des syndicats comme la CFDT, la CGT ou le Syndicat de la magistrature, et des associations dont Attac et la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Retransmis en streaming, le rassemblement sera assorti de concerts et prises de parole. Dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris et ailleurs en France pour dénoncer le «danger» pour les droits des femmes que représenterait une victoire du RN.
12:06
Le co-animateur des Insoumis à Marseille «glorifiait» les massacres du 7 octobre
Lamine, franco-algérien, et co-animateur des Jeunes Insoumis à Marseille s’est réjoui que les quartiers nord de la cité phocéenne «envoient Sébastien Delogu porter nos voix». Laure Lavalette, porte-parole du Rassemblement national, a exhumé une publication X le 7 octobre 2023, date où le Hamas commit le massacre antisémite le plus important du XXIème siècle. «Gloire au Peuple palestinien», peut-on y lire avec une photo des grilles de sécurité défoncées. «Aujourd’hui, les résistants Palestiniens brisent les barrières des forces d’occupation. Il est nécessaire de leur assurer toute notre solidarité».
11:57
Nouveau Front populaire, RN, Renaissance… Le vrai coût des programmes par l’Ifrap
C’est Noël avant l’heure. Les promesses pleuvent à l’approche du premier tour des élections législatives!
Oubliés, la situation dramatique des finances publiques, la dégradation de la note de la France par les agences de notation, le spectre d’une crise financière; l’urgence, soulignée il y a seulement quelques semaines, de réaliser des économies sur le train de vie de l’État pour éviter la banqueroute; ou encore ce double record qui fait de notre pays le champion d’Europe, voire du monde, en matière de pression fiscale et de dépenses publiques.
Ces élections précipitées sonnent le retour inattendu d’une illusion tenace et très française, celle de l’argent magique; comme si tous avaient oublié les leçons du passé, le tournant de la rigueur auquel François Mitterrand avait dû se résoudre après les mirages de 1981 et, plus récemment, les promesses – intenables face aux réalités budgétaires – d’Alexis Tsipras en Grèce (2015) ou de Giorgia Meloni en Italie (2022).
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11:31
Retrouvez le débat entre Attal, Bardella et Bompard à 21h00 ce soir sur TF1
Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard vont s’affronter sur le plateau de TF1 mardi soir, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour d’élections législatives présentées comme historiques.
À lire aussiLégislatives: Attal demande à Mélenchon de remplacer Bompard mardi au débat télévisé
Le premier ministre, le président du Rassemblement national et le coordinateur de La France insoumise ont rendez-vous à 21h00 pour ce premier grand affrontement télévisé entre les trois blocs, dans la dernière ligne droite de cette campagne éclair.
C’est a priori Jordan Bardella qui a le plus à perdre durant cette soirée en «prime time». Après son succès aux européennes, le RN domine les sondages de premier tour, à 36% des intentions de vote selon l’Ifop, et peut caresser l’ambition d’une accession au pouvoir historique. Il devance la coalition de gauche Nouveau Front populaire (29,5%) et le camp présidentiel (20,5%).
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11:02
Législatives : les recommandations des experts pour sécuriser son épargne
Chez les gestionnaires en patrimoine, le téléphone a commencé à sonner rapidement après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Au bout de la ligne, des épargnants désorientés et soucieux de gérer au mieux l’impact d’une situation inédite – conjuguant incertitudes politique, économique et budgétaire – sur leurs placements. Faut-il retirer ses positions en Bourse avec un CAC40 passé en quelques jours de plus de 8000 points à 7600 points ? Faut-il se séparer des livrets dont la fiscalité pourrait être revue à la hausse ? Faut-il revoir l’arbitrage de son assurance-vie pour se débarrasser des fonds en euros investis en obligations d’État françaises ? «Ce n’est pas la panique, mais il y a de fortes inquiétudes», affirment plusieurs conseillers en gestion de patrimoine contactés par Le Figaro.
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Au premier rang des préoccupations: la fiscalité et notamment les mesures contenues dans le programme du Nouveau front populaire. «Il est vrai qu’il y a des annonces qui peuvent inquiéter certains épargnants. Lorsqu’on voit que l’ISF pourrait revenir, que la flat tax pourrait être supprimée et qu’un barème progressif avec 14 tranches pourrait être mis en place pour l’impôt sur le revenu», affirme Patrick Thiberge, directeur général de Meilleurtaux Placement. «Je discutais hier avec un de nos investisseurs qui a récemment acheté sa résidence principale et a atteint le maximum de ses capacités d’endettement. Il est très inquiet de voir la fiscalité sur son salaire bondir de 30% du jour au lendemain, car il ne pourrait plus honorer son crédit. Mais surtout il se dit qu’il ne sera pas le seul dans cette situation et que par conséquent il lui sera impossible également de revendre son bien», abonde Souleymane-Jean Galadima, directeur général du gestionnaire en ligne Sapians.
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10:52
DSK invite à «éliminer le candidat d’extrême droite» même en cas de duel avec LFI
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L’ancien patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, se veut clair : «en cas de duel entre un RN et un PS, un écologiste, un PC, un Renaissance ou un LR, les démocrates sauront sans hésiter comment voter : éliminer le candidat d’extrême droite», écrit-il dans une tribune dans Challenges. «Mais en cas de duel entre un candidat RN et un candidat LFI, certains seront rebutés par les outrances insupportables, les positions indéfendables ou les déclarations méprisables de Jean-Luc Mélenchon. Mais il ne faudra pas hésiter non plus. Il faut savoir choisir son meilleur ennemi pour éviter le pire».
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«Deux programmes parfois assez proches dont il n’y a rien de bon à en attendre. De toute façon, quel que soit le vainqueur, il devra en rabattre beaucoup quand la réalité économique s’imposera à lui. Sauf à sortir de l’Europe, le nouveau gouvernement devra présenter une stratégie de moyen terme compatible avec le nouveau pacte de stabilité et de croissance européen. Ils auront tous deux bien du mal à le faire mais il est vrai que le gouvernement en place aujourd’hui n’a pas vraiment fait la preuve qu’il en était capable non plus, tout au contraire», souligne-t-il cependant.
10:45
Plus d’1,3 million de procurations pour les élections législatives
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Entre les 10 et 23 juin, 1.377.105 procurations ont été enregistrées par le ministère de l’Intérieur, rapportent nos confrères du Parisien. Près de 6 fois plus qu’en 2022.
10:16
À quoi sert un député ? ce qu’il faut savoir sur ces élus de la nation
Les Français sont appelés aux urnes, dimanche 30 juin et dimanche 7 juillet, pour élire les 577 députés de la nation. Ces élections législatives anticipées ont été convoquées suite à l’annonce par Emmanuel Macron, le 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Mais comment sont élus les députés ? À quoi servent-ils et quels sont leurs pouvoirs ? Quelle est leur rémunération ? Le Figaro vous explique tout ce qu’il faut savoir sur ceux qui composent la Chambre basse du Parlement.
À lire aussiÀ quoi sert un député ? Ce qu’il faut savoir sur ces élus de la nation
10:09
L’exclusion des binationaux des «postes sensibles» «existe déjà», souligne Gérald Darmanin.
«Il y a des entretiens d’habilitation : les membres de mon cabinet par exemple, évidemment, passent un entretien d’habilitation où on regarde leurs faiblesses. Ça peut être une binationalité, bien évidemment, ça peut être aussi l’argent, ça peut être aussi une faiblesse familiale», a-t-il expliqué avant d’évoquer les postes au sein des directions des renseignements intérieurs (DGSI) et extérieurs (DGSE).
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10:05
Gérald Darmanin révèle que des «notes de service de renseignement évoquent de possibles troubles à l’ordre public» pour les législatives
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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré sur CNews qu’il existe «des notes de service de renseignement qui évoquent de possibles troubles à l’ordre public le 30 juin [lors du premier tour] et plus certainement le 7 juillet, le jour du second tour». «Nous avons en France beaucoup d’agitateurs», a-t-il dit avant de lister «l’islamisme radical», «l’ultradroite» et «l’ultragauche».
09:52
200 personnalités pour un accord de désistement face au RN
Quelque 200 personnalités socialistes, écologistes et macronistes appellent mardi la droite, le centre et la gauche à «afficher clairement dès maintenant» qu’ils mettront en place un accord de désistement entre les deux tours des législatives contre le Rassemblement national.
Cet accord «devrait être affiché clairement dès maintenant, sans attendre le 30 juin (date du 1er tour, NDLR), par les responsables de toutes les forces démocratiques, qu’elles appartiennent au Nouveau Front populaire, à la majorité sortante ou à la droite républicaine», estiment dans Le Monde les signataires parmi lesquels Olivier Faure, le patron du PS, Marine Tondelier, chef des Écologistes, mais aussi Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher, ancien et actuelle ministres d’Emmanuel Macron.
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«Nous mesurons combien ce choix est difficile compte tenu de l’importance des divergences» qui opposent les camps, poursuivent les signataires dans lesquels on retrouve l’ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger mais aucune personnalité de La France insoumise.
«Le ravalement de façade opéré ces dernières années par le Rassemblement national (RN) ne doit tromper personne en effet: l’extrême droite reste ce qu’elle a toujours été, une ennemie décidée de la démocratie et un propagateur de haine», assurent-ils, mettant «en garde contre cette dangereuse illusion» qu’une fois au pouvoir l’extrême droite «ferait la preuve de son incapacité à gérer le pays».
09:20
Nicolas Baverez et Jérôme Fourquet: «Nous vivons l’aboutissement cathartique de quatre décennies de déclin de la France»
LE FIGARO. – Nous vivons depuis dix jours des événements que personne ne pouvait prédire et qui accélèrent la recomposition politique. Comment qualifiez-vous la décision d’Emmanuel Macron? Vivons-nous un moment de bascule?
Jérôme FOURQUET. – Il s’agit d’un moment d’accélération. Nous voyons les choses se faire et se défaire à une vitesse inédite, à l’image de la constitution d’un Nouveau Front populaire en l’espace de 48 heures. Chose inouïe et impensable lorsqu’on se rappelle des invectives échangées entre les différentes listes de gauche dans le cadre des élections européennes, il y a encore quinze jours. La décision du président de la République est stupéfiante. À regarder les annales de notre vie politique, et les effets produits alors que le scrutin n’a pas encore eu lieu, la motivation, ou le calcul, d’Emmanuel Macron interroge.
Nicolas BAVEREZ. – Comment s’explique-t-elle? Elle pourrait se justifier par le blocage du système politique. La dissolution est l’une des armes pour y remédier. Elle a été utilisée en Italie lorsque Mario Draghi a perdu le soutien de la coalition qui le soutenait, en Espagne par Pedro Sanchez au lendemain du naufrage des élections régionales, au Royaume-Uni par Rishi Sunak face à son incapacité à gouverner. Mais en France, il s’agit d’une décision insensée. Le pari du président de la République est déraisonnable et perdu d’avance. Il revient à jouer à pile ou face, sans aucune préparation, le destin du pays, au-delà de la survie de sa majorité relative, à la veille des Jeux olympiques et sur fond d’une crise sans précédent depuis les années 1930. La France est rattrapée par la crise de ses finances publiques; notre économie est à l’arrêt; la société s’enfonce dans une quasi-guerre civile; la guerre d’Ukraine se poursuit à l’avantage de la Russie qui constitue une menace existentielle pour l’Europe et la France. La dissolution ne pouvait se justifier que si elle débouchait sur une forme de stabilité, ce qui supposait de l’avoir anticipée. Pour construire le fameux bloc central, il fallait négocier avant et dissoudre à l’automne. La seule logique qui guide cette dissolution est le narcissisme. Il est pour le moins paradoxal de demander aux Français de faire prévaloir la raison sur les passions par un mouvement d’humeur irrationnel.
Lire notre entretien | Nicolas Baverez et Jérôme Fourquet: «Nous vivons l’aboutissement cathartique de quatre décennies de déclin de la France»
08:53
Éric Ciotti attaque violemment Laurent Wauquiez
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Invité ce mardi matin de BFMTV-RMC, Éric Ciotti a accusé les ténors des Républicains et notamment Laurent Wauquiez «d’espérer le chaos». Alors que le parti est frappé par une crise interne majeure, l’actuel président des LR défend son alliance avec le Rassemblement national: «Il n’y a qu’un vote utile, celui en faveur de la coalition nationale». Le député sortant des Alpes-Maritimes estime que le refus d’une alliance par les poids lourds de son parti est motivé par des calculs politiques: «Ils espèrent le chaos. Laurent Wauquiez fait partie de ceux qui espèrent le chaos pour mieux rebondir après», a-t-il déclaré.
08:48
«Une télé et une radio publique pour garantir la liberté de la presse, c’est une drôle de conception du métier», assure Jean-Philippe Tanguy
Jean-Philippe Tanguy a rappelé que la radio et la télévision publiques seront privatisées en cas d’accession du Rassemblement national aux affaires. «La tentation est trop forte pour un gouvernement de s’ingérer dans les affaires d’un tel média», a-t-il dit. Il a ajouté que «faire croire qu’il faut une télé et une radio publique pour garantir la liberté de la presse, c’est une drôle de conception du métier de journaliste».
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08:46
En cas de victoire du RN, il faudra «faire acte de résistance», affiche Manon Aubry
«Je souhaite qu’il y ait un grand mouvement de résistance organisé» en cas de victoire du Rassemblement national aux élections législatives, a annoncé Manon Aubry, invitée de Sud Radio, appelant notamment «à de grandes manifestations».
L’eurodéputée du parti de gauche français La France insoumise (LFI) Manon Aubry, à Paris le 15 juin 2024.
SAMEER AL-DOUMY / AFP
Questionnée sur la possibilité d’un appel à la grève générale dans tout le pays, la tête de liste de La France Insoumise aux européennes a déclaré que cela pourrait être «une possibilité».
08:44
Jean-Philippe Tanguy: le voile sera interdit «à l’accession de Marine Le Pen au pouvoir»
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Le député sortant du Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, a expliqué que le voile ne «sera pas interdit tout de suite». Un gouvernement avec Jordan Bardella à sa tête se concentrerait d’abord sur la lutte contre l’islamisme avec «la fermeture des mosquées radicales. Et nous finirons, lors de l’accession de Marine Le Pen au pouvoir, par l’interdiction du voile». «Nous considérons que c’est un étendard de l’islamisme qui veut que le corps des femmes soit par nature impudique. Il est une étape de la conquête de notre pays par l’islamisme», a-t-il ajouté.
Le port de la kippa, cependant, ne sera pas prohibé. «Il est, d’ailleurs, interdit de fait à cause des persécutions dont sont victimes nos compatriotes juifs», a fait remarquer l’ex-député RN.
08:37
Gérald Darmanin: La France insoumise et le RN sont «extrêmement dangereux pour la France»
«Les programmes des candidats de LFI portent les germes de troubles économiques et sociaux extrêmement importants», a tancé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, invité sur Europe 1 ce matin. L’élu a également taclé le programme du Rassemblement national, «dangereux pour la conception» qu’il a «de la France».
Interrogé sur la proposition du Rassemblement national d’interdire les emplois «stratégiques» aux binationaux, Gérald Darmanin a critiqué une mesure qu’il considère comme «divisant les Français» et qui «jetterait l’opprobre sur 3 millions de personnes en France».
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08:28
Le RN et la gauche en dynamique, la majorité poursuit sa chute… Découvrez la projection en sièges du Figaro
Comme le redoutait la macronie, les Français semblent confirmer leurs choix exprimés le 9 juin aux européennes. Alors que les électeurs sont de nouveau appelés aux urnes pour le premier tour des élections législatives anticipées ce dimanche, les rapports de force sont sur le point de se cristalliser. Et s’amplifient. C’est ce qui ressort de la dernière vague du sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio, publiée ce lundi, qui fournit de nouvelles projections en sièges de la future Assemblée, sur la base des intentions de vote au niveau national.
Malgré une participation légèrement en baisse au premier tour, estimée à 63,5 % (-0,5), «l’union des droites», portée par le Rassemblement national et renforcée par les «ciottistes», recueillerait 36% (+0,5) des voix – un plafond jamais atteint pour l’institut sondagier. En hausse de deux points depuis le lancement de nos enquêtes glissantes le 20 juin, le «bloc national» récolterait entre 220 et 260 députés (dont 10 à 20 pour le patron contesté des Républicains Éric Ciotti). Soit presque le triple, dans la fourchette haute, de la performance du parti à la flamme aux législatives de 2022, lorsqu’il avait à lui seul obtenu près de 90 députés. Traduction: la majorité relative serait à portée de main pour le RN.
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08:26
Laurent Wauquiez, tête de pont d’une droite en plein brouillard
Laurent Wauquiez le 11 juin 2024.
JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP
«Laurent va reprendre le lead.» Cette phrase est lâchée le mardi 11 juin dans les couloirs des Républicains, juste avant que le président du parti, Éric Ciotti, ne dépose une bombe politique sur le plateau de TF1, en annonçant son projet de rapprochement historique avec le parti de Marine Le Pen: « Nous avons besoin d’une alliance avec le Rassemblement national, avec ses candidats. Une alliance à droite avec tous ceux qui se trouvent dans des idées de droite. Arrêtons de faire des oppositions fictives, un peu factices, pour nous mettre au travail…»
Jusqu’au bout, certains cadres du parti LR avaient espéré un «ressaisissement» de la part de Ciotti mais sans y croire vraiment. Dans la tempête de ces heures folles, face à l’inéluctable décision, les ténors du mouvement sidérés ne se contentent pas de dénoncer une trahison, impardonnable à leurs yeux. Ils s’organisent en coulisses pour trouver les moyens de tourner la page Éric Ciotti. Laurent Wauquiez s’impose comme un sauveur. «Laurent va reprendre le lead», promet-on. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes appelle lui-même les troupes pour les rassurer et serrer les cordages du navire LR. Le capitaine décide également d’entrer dans la bataille des législatives en Haute-Loire car pour lui, comme pour la droite, tout s’accélère brutalement.
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08:14
En manque d’assesseurs dans ses bureaux de vote, la mairie de Nice veut attirer les candidats avec une rémunération
Face à la difficulté de trouver du personnel pour tenir ses bureaux de vote en vue des élections législatives les 30 juin et 7 juillet, la mairie de Nice (Alpes-Maritimes) a décidé de proposer des rémunérations à ses administrés pour devenir assesseur et veiller sur le bon déroulé des scrutins, même si cela est contraire au code électoral. Avec ses 256 bureaux de vote, la cinquième ville de France a besoin de plus d’un millier de personnes de manière ininterrompue de 7h à 23h, qu’elle peine, une nouvelle fois, à dénicher.
Sur son site, la ville recrute en proposant une enveloppe de 190 euros brut par tour pour être assesseur, un poste essentiel pour la tenue d’une élection. Les présidents (230 euros) et les secrétaires (210 euros) des bureaux de vote, eux, ont le droit de toucher des indemnités pour ces fonctions, ce qui n’est pas le cas des assesseurs, qui doivent être bénévoles.
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08:04
«Nous allons avoir une majorité absolue», estime Marine Le Pen
Marine Le Pen le 9 juin 2024.
Sarah Meyssonnier / REUTERS
Invitée sur RTL ce mardi matin, Marine Le Pen estime que le Rassemblement national aura «une majorité absolue» à l’Assemblée nationale au soir du second tour. «Et donc, nous allons pouvoir gouverner», a-t-elle poursuivi. Alors qu’Emmanuel Macron a écarté la possibilité de démissionner en cas de revers électoral, la députée sortante estime que «cela ne pose aucune difficulté». «Nous serons en cohabitation jusqu’en mai 2027, la Constitution est très claire».
07:59
Député, circonscription, suffrage universel direct… Que veulent dire ces mots qui fleurissent aux législatives?
Les élections législatives anticipées sont lancées. Le vote a lieu les 30 juin et 7 juillet 2024. Député, législatives, circonscription, que veulent dire ces mots?
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Le Palais Bourbon qui abrite l’Assemblée nationale.
BERTRAND GUAY / AFP
07:55
Xavier Bertrand: «Si Bardella l’emporte, c’est un an ferme!»
Xavier Bertrand le 12 juin 2024.
Sarah Meyssonnier / REUTERS
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, s’est voulu offensif sur France 2 ce mardi: «Les gens veulent sanctionner M. Macron. Mais il y a plusieurs façons de le faire, soit la cohabitation avec M. Bardella, soit en votant pour les candidats Républicains». «Si M. Bardella l’emporte, ce sera un an ferme. […] Il faut que chacun se réveille», a-t-il dit.
«La France n’est pas majoritairement Rassemblement national, si l’on en croit les sondages. Deux tiers des Français n’en veulent pas. Il faut mesurer les conséquences de ce qu’il y a derrière le projet du Rassemblement national, c’est l’incompétence et une façon de diviser qui créera des turbulences», a précisé Xavier Bertrand, qui s’est opposé à l’alliance du président des Républicains, Éric Ciotti, avec le Rassemblement national. «Il faut voter pour nous, pas pour ceux qui changent d’avis tout le temps», a-t-il résumé.
07:41
«Jean-Luc Mélenchon ne sera pas premier ministre»: Glucksmann tacle une nouvelle fois l’Insoumis
Après l’interview de Jean-Luc Mélenchon sur France 2 ce lundi soir, Raphaël Glucksmann, député européen PS-Place publique, a estimé que l’Insoumis «ne sera pas premier ministre, vu que tous les autres partis s’y opposent. C’est désormais clair et net», a-t-il écrit.
07:40
Jordan Bardella présente «le programme de redressement» du Rassemblement national
Après deux semaines de flou, d’imprécisions et d’annonces parcellaires distillées çà et là, Jordan Bardella a présenté lundi le «programme de redressement» du Rassemblement national (RN). Le tout, en présence de sa championne, Marine Le Pen, «candidate naturelle» pour 2027, et de son allié Éric Ciotti, président contesté des Républicains. Devant eux, le nationaliste, qui mène la campagne de son camp pour entrer à Matignon en cas de victoire aux législatives dans deux semaines, est revenu sur son document de 12 pages distinguant le «temps de l’urgence» du «temps des réformes». Avec un grand bémol toutefois: l’absence totale de chiffrage des nouvelles dépenses ou des mesures d’économies.
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En l’état, la partie la plus détaillée – et la plus pressée – du programme se concentre surtout sur un petit mois, en juillet. S’il obtient une majorité absolue le 7 juillet et qu’il est nommé premier ministre dans la foulée, Jordan Bardella veut qu’une session parlementaire extraordinaire soit organisée pour voter la baisse de la TVA sur l’ensemble des produits énergétiques. Une circulaire sera envoyée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pour contrôler que la baisse est «effective». Il souhaite aussi renégocier au niveau européen les règles de fixation des prix de l’électricité. Le président du RN entend également faire voter l’allégement des dispositifs de cumul emploi-retraite, et la suppression de l’impôt sur les «revenus d’activité» des médecins et des infirmiers retraités reprenant du service.
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Jordan Bardella.
Gonzalo Fuentes / REUTERS
07:37
Guillaume Tabard: «Pour le RN, une victoire aux législatives plus crédible que son projet»
Les majorités sortantes s’en désolent: des élections se gagnent rarement sur le sérieux d’un bilan. Les oppositions s’en consolent: il n’est guère plus fréquent qu’elles se gagnent sur la faisabilité d’un programme. En présentant son projet réparti entre «le temps de l’urgence» et «le temps des réformes», Jordan Bardella a fait la démonstration que sa victoire était plus crédible que ses propositions.
«L’alternance commence.» Le temps verbal retenu comme slogan pour cette fin de campagne ne doit rien au hasard. Le président du RN n’emploie pas le conditionnel, ni même le futur, mais bien le présent de l’indicatif. Comme s’il n’avait aucun doute sur le verdict des urnes. Le document de présentation du projet montre d’ailleurs un Bardella marchant d’ores et déjà dans la cour de Matignon, les drapeaux français et européens en évidence.
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07:37
Des fonctionnaires lancent un comparateur de programmes pour les services publics
Justice, école, santé… Le collectif de fonctionnaires «Nos services publics» lance mardi un comparateur de programmes pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, afin de confronter les projets des principaux partis en matière de services publics.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin, «le débat ne se pose pas du tout sur les questions de service public, et pas du tout sur les questions de fond», regrette auprès de l’AFP Arnaud Bontemps, membre du collectif fondé en 2021 qui s’inscrit clairement dans l’opposition au Rassemblement national (RN) et à la politique du gouvernement sortant pour les 5,7 millions d’agents publics.
«On ne parle pas du tout de questions concrètes: est-ce que j’aurai un enseignant pour mon enfant? Est-ce que je pourrai choisir ma licence et mon master?», déplore-t-il. Dans son comparateur de programmes, «Nos services publics» identifie une trentaine de «questions concrètes» liées aux principaux services publics, par exemple «La police et la gendarmerie pourront-elles mieux me protéger?», «Est-ce que l’hôpital public aura les moyens de fonctionner?», «Vais-je obtenir une décision de justice plus rapide?»
Le collectif analyse ensuite les réponses apportées par le camp présidentiel, le Nouveau Front populaire (NFP), le Rassemblement national (RN) et Les Républicains non ralliés au RN.
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07:37
La bataille verbale monte d’un cran avant un premier débat télévisé
La bataille verbale monte d’un cran en France, le président français Emmanuel Macron, dont le parti reste à la peine dans les sondages, ayant alerté d’un risque de «guerre civile» si ses adversaires l’emportaient avant un premier débat télévisé mardi soir.
Cibles désignées du chef de l’État, le Rassemblement national et la gauche radicale (LFI) constituent un «danger» pour la France, a asséné lundi le chef de l’Etat au cours d’une nouvelle prise de parole fleuve, dans le podcast «Génération Do It Yourself».
L’extrême droite, en matière d’insécurité, «renvoie les gens ou à une religion ou à une origine», «divise» et «pousse à la guerre civile», a-t-il estimé, tandis que LFI propose selon lui «une forme de communautarisme… un peu électoral», qui renvoie «des gens exclusivement à leur appartenance ou religieuse ou communautaire», et «ça c’est aussi la guerre civile derrière».
Des mots forts qui incarnent la stratégie présidentielle de se présenter comme un rempart face aux «extrêmes», mais qui peinent à convaincre à cinq jours du premier tour des législatives anticipées.
Emmanuel Macron.
BERTRAND GUAY / REUTERS
07:35
Bienvenue dans ce direct
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré aux législatives anticipées. Retrouvez les informations d’hier ici.
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Publish date : 2024-06-25 05:43:00
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