11:53
« On n’a pas été suffisamment radical », juge Bruno Le Maire sur RMC
« On n’a pas été suffisamment radical sur la sécurité, sur la petite délinquance qui pourrit la vie des gens », juge Bruno Le Maire sur RMC. Sur l’augmentation des salaires aussi, dit le ministre.
La faute des ministres et du gouvernement? « C’est ensemble », dit-il, estimant que la responsabilité est « partagée ». « Ayons l’honnêteté et l’humilité de reconnaître ce que l’on n’a pas bien fait. »
« Je voudrais dire aux électeurs du RN: ‘vous êtes en train de vous faire gruger' » dit Bruno Le Maire.
« Travailler moins pour gagner plus, c’est très séduisant mais ça ne va pas marcher. »
11:49
Bruno Le Maire tente de calmer l’enjeu des élections
« La France est plus large que la politique », estime le ministre, qui veut dédramatiser les prochaines élections législatives.
11:46
Dominique Strauss-Kahn « n’est pas une référence morale », dit Bruno Le Maire sur RMC
Dominique Strauss-Kahn a pris position pour le Nouveau Front populaire. « Ce n’est pas pour moi une référence morale. C’est une position, ni plus ni moins », commente Bruno Le Maire sur RMC.
« Les Français n’ont pas de parachute, les élus ne devraient pas en avoir non plus », estime aussi le ministre, qui pense que tous les élus devraient démissionner de la fonction publique. Il ne s’est pas représenté aux législatives, défendant le maximum de 3 mandats, ce qu’il a déjà fait.
11:40
Les promesses du RN, « ce n’est pas un programme, c’est une shopping list », estime Bruno Le Maire sur RMC
« J’ai écouté la présentation de Jordan Bardella: il y avait tellement de cadeaux fiscaux, ce n’est pas un programme c’est une shopping list« , tacle Bruno Le Maire sur RMC et RMC Story à propos du programme du RN. Il dénonce « les dépenses » dans les programmes des oppositions.
11:38
« Le soi-disant Front populaire n’est ni un front ni populaire », assène Bruno Le Maire sur RMC
« Je me suis insurgé contre le programme soi-disant du Front populaire, qui n’est ni un front ni populaire », tacle Bruno Le Maire sur RMC. « Ce n’est pas un front parce qu’ils n’arrêtent pas de se mettre sur la gueule, matin, midi et soir. Et ce n’est pas populaire parce que tout ce qu’ils proposent va faire mal au peuple. » Il prend l’exemple de la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires, qui affecterait « les salaires » des « ouvriers, techniciens de maintenance et tous ceux qui ont des salaires modestes ».
Le programme du NFP a reçu le soutien de plusieurs grands économistes, comme Esther Duflo, prix Nobel d’économie. « Les économistes, ce ne sont pas eux qui payent et rendent des comptes devant le peuple », balaye Bruno Le Maire.
Interrogé sur la dette conséquente de la France: « On a dépensé pour quoi? (…) Pour sauver les entreprises, les PME, sauver des filières entières et des salariés » au moment de la crise du Covid, répond le ministre de l’Economie et des Finances.
11:33
Bruno Le Maire « attendra » pour donner une consigne de vote
Pour qui votera le ministre en cas de duel entre la gauche et l’extrême droite? « Je vous le dirai le 30 juin au soir ou au 1er juillet matin », dit Bruno Le Maire sur RMC.
Selon lui, les électeurs n’ont que faire des consignes de vote mais sont en droit de savoir pour qui vote une personnalité politique publique.
« J’attendrai », assure le ministre. Pourquoi? « Pour une raison simple, je me bats pour nos candidats, les candidats de la majorité présidentielle. »
11:26
« Il faudra accepter le verdict des Français », dit Bruno Le Maire sur RMC
« Il faudra accepter le vedrict des Français. C’est un peuple souverain donc il décide », dit le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dans Les Grandes Gueules sur RMC et RMC Story. Il met en garde contre des possibles « violences ».
« La montée des extrêmes s’est accompagnée d’un durcissement du débat public, d’un manque de respect » et « on a vu combien des propos racistes, xénophobes, pouvaient avoir monnaie courante, que des propos homophobes pouvaient aussi avoir le vent en poupe », décrit Bruno Le Maire. Le débat politique français a été « abîmé » par « tous ceux qui tiennent des propos extrémistes ».
« Une lente et inacceptable dérive dans notre débat public. »
« Permettez-moi de m’insurger contre ces propos dans une nation qui était l’une des plus avancées, ouvertes et tolérantes d’Europe », insiste le ministre.
11:00
Absence de Mélenchon, enjeux… Les coulisses du débat Attal-Bardella-Bompard avant les législatives
Le premier débat télévisé de ces législatives se tient ce mardi soir, entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard. Jean-Luc Mélenchon est le grand absent.
Quatre représentants pour le Nouveau Front populaire, le RN s’affiche en confiance, le camp présidentiel veut une confrontation sur le fond… Les coulisses de la campagne des élections dans notre article.
10:55
Interdire des postes « stratégiques » aux binationaux, contraire au principe d’égalité?
Après la proposition du RN d’interdire certains emplois publics sensibles aux binationaux, des réserves de droit et des craintes sont exprimées par des spécialistes.
Car la distinction entre deux types de Français est une rupture du principe d’égalité, selon Anne Levade, professeure de droit public à la Sorbonne: « Les binationaux sont d’abord et avant tout des nationaux français. » Quant au risque de conflit d’intérêts, soulevé par le RN, « quand on est sur un emploi stratégique, on fait toujours l’évaluation du profil individuel », d’après elle. « Mais c’est du cas par cas. Le caractère général de la mesure ne me semble pas faisable sur le plan juridique », ajoute-t-elle.
« Il n’existe que des nationaux ou des non nationaux dans notre droit », appuie la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina. « Un binational est un national comme un autre, puisqu’il est Français. Ça signifie qu’on distingue parmi les Français selon s’ils ont une ou deux nationalités. Et ça, le Conseil constitutionnel considère que c’est contraire au principe d’égalité. Pour lui, il n’y a aucune différence entre un Français et un Français naturalisé, ni entre les différentes modes d’acquisition de la nationalité. Donc la distinction viole le principe d’égalité. »
>> Plus d’informations dans notre article
(CP et MG)
10:40
Peu de consigne générale de désistement pour l’instant
Dans l’immédiat, le camp macroniste et Les Républicains (LR) se sont refusés à donner une consigne générale de désistement de leurs candidats si ces derniers sont les moins bien placés dans une triangulaire comprenant un candidat RN, lors du second tour le 7 juillet. A gauche, seule Marine Tondelier a annoncé que les candidats écologistes se retireraient s’ils arrivent troisième.
10:39
200 personnalités pour un accord de désistement face au RN
Quelque 200 personnalités socialistes, écologistes et macronistes appellent ce mardi la droite, le centre et la gauche à « afficher clairement dès maintenant » qu’ils mettront en place un accord de désistement entre les deux tours des législatives contre le Rassemblement national.
Cet accord « devrait être affiché clairement dès maintenant, sans attendre le 30 juin (date du premier tour, ndlr), par les responsables de toutes les forces démocratiques, qu’elles appartiennent au Nouveau Front populaire, à la majorité sortante ou à la droite républicaine », estiment dans Le Monde les signataires parmi lesquels Olivier Faure, le patron du PS, Marine Tondelier, cheffe des Écologistes, mais aussi Clément Beaune et Agnès Pannier-Runacher, ancien et actuelle ministres d’Emmanuel Macron.
« Nous mesurons combien ce choix est difficile compte tenu de l’importance des divergences » qui opposent les camps, poursuivent les signataires dans lesquels on retrouve l’ancien dirigeant de la CFDT Laurent Berger mais aucune personnalité de La France insoumise. « Le ravalement de façade opéré ces dernières années par le Rassemblement national (RN) ne doit tromper personne en effet: l’extrême droite reste ce qu’elle a toujours été, une ennemie décidée de la démocratie et un propagateur de haine », assurent-ils, mettant « en garde contre cette dangereuse illusion » qu’une fois au pouvoir l’extrême droite « ferait la preuve de son incapacité à gérer le pays ».
« Comme de nombreux exemples l’ont montré, dans le passé mais aussi aujourd’hui en Hongrie avec Viktor Orban ou encore en Russie avec Vladimir Poutine, l’extrême droite excelle à changer les règles du jeu, à éliminer les contre-pouvoirs et à anesthésier le débat public », expliquent les signataires. « On sait quand elle arrive au pouvoir, mais on ne sait jamais quand et comment elle le quittera », préviennent-ils.
10:07
« Le président a perdu pied », pour Xavier Bertrand
Egalement interrogé sur ces propos du président de la République, Xavier Bertrand a estimé, sur France 2, que « le président a perdu pied ». « Ce n’est pas en faisant peur aux Français qu’il changera quelque chose à la colère dans le pays », d’après lui.
« Je préfèrerais qu’il fasse son mea culpa, qu’il nous dise pourquoi depuis 7 ans, il a généré autant de colère dans le pays », a poursuivi le président LR des Hauts-de-France.
10:03
Emmanuel Macron « ne maîtrise plus rien », selon le chef des sénateurs socialistes
Les propos du président de la République sur les programmes des « extrêmes » qui mèneraient à « la guerre civile » sont très commentés ce matin.
« Nous avons un apprenti sorcier complètement irresponsable qui décide de dissoudre le soir d’une élection, au moment où le RN est le plus haut. Nous sommes devant quelqu’un qui ne maitrise plus rien, sa parole n’existe plus », a dénoncé le président des sénateurs socialistes, Patrick Kanner, sur Public Sénat.
Le quinquennat de monsieur Macron est terminé à deux ans et demi de l’échéance ». Pour le sénateur du Nord, son mandat à la tête du pays « s’est terminé le 9 juin », lorsqu’il a dissous l’Assemblée nationale au soir des élections européennes.
9:14
« Notre priorité est de diminuer les dépenses publiques », indique Eric Ciotti
Le RN et LR n’ont-ils pas un avis divergent sur les retraites? « Notre priorité est totalement partagée: diminuer les dépenses publiques », assure Eric Ciotti sur RMC-BFMTV?, estimant qu’Emmanuel Macron « les a portées à un niveau record en Europe » et qu' »on voit l’inefficacité de ces dépenses » sur nos services publics.
Comment feraient-ils des économies? Sur les « 500 agences de l’Etat, on va en supprimer: on va supprimer les ARS (Agence régionale de santé) », ce qui sera selon lui une « source d’économies gigantesques ».
« Les idées d’économie sont là »: Eric Ciotti envisage par exemple de supprimer les régions, qui sont maintenant très grandes, qui sont les échelons les moins utiles et représentatifs du pays selon lui, bien moins que les communes ou les départements.
9:04
Eric Ciotti veut durcir les sanctions sur les mineurs délinquants et leur famille
« Nous sanctionnons les familles qui ne respectaient pas leurs devoirs », affirme Eric Ciotti, interrogé sur la proposition de suspension des allocations. « Nous allons élargir la possibilité de suspendre les allocations aux parents d’enfants délinquants. »
« Dans les mesures d’urgence il y a ces actions sur les mineurs délinquants récidivistes. » « Dès le premier délit par un mineur, les parents » doivent être « contraints à un plan de redressement de suivi de leur enfant », selon lui.
Il y a des parents victimes » de leur enfant, « il ne faut pas généraliser, il doit y avoir un outil juridique », poursuit-il.
Certaines mères sont seules et les pères sont absents. Pourraient-ils être rattrapés pour assumer leur responsabilité? « Oui, c’est déjà dans le code civil », dit Eric Ciotti, « il suffit de faire appliquer la loi, un principe c’est l’autorité parentale ».
« Il faudra plus de places dans des centres éducatifs fermés », affirme Eric Ciotti, qui assure que « le coût est très modeste par rapport aux enjeux sociétaux ».
8:54
Le programme du RN sur les binationaux « relève du bon sens », dit Eric Ciotti
Interrogé sur le programme du RN, qui propose d’interdire l’accès à certains postes stratégiques de Défense (au ministère des Affaires étrangères, du nucléaire…) aux binationaux pour le réserver aux citoyens exclusivement Français, Eric Ciotti assure sur RMC-BFMTV: « Ça ne me choque absolument pas, c’est dans l’intérêt du pays. (…) En France, pour certains postes sensibles, il y a déjà un criblage pour l’habilitation au secret défense. »
« Ça relève du bon sens, on parle d’une dizaine d’emplois, nous assumons de garantir la sécurité des français », juge-t-il, évoquant un « principe de précaution ».
8:51
« Nous sommes une équipe responsable », assure Eric Ciotti
« Le pays a décroché, est en déclassement » assure Eric Ciotti sur RMC-BFMTV. « Le chaos, les Français le mesurent, ils ont enfin envie de changement, on rompt avec l’impuissance. »
« La main sera tendue, il faudra choisir entre 3 voix », pose Eric Ciotti. « Je me bats pour que nous ayons la majorité absolue, nous l’aurons, la question ne se posera pas, les Français sont désireux de donner leur chance à ceux qui veulent redresser le pays. N’ayez pas peur, ayez le courage: nous sommes une équipe responsable avec un programme responsable. »
8:43
Une « stratégie de la peur » d’Emmanuel Macron, pour Eric Ciotti
Interrogé sur RMC-BFMTV sur les propos sur la « guerre civile » du président de la République, Eric Ciotti estime: « J’ai l’impression que c’est un souhait d’Emmanuel Macron plutôt qu’un constat ». Il accusant le président de la République de manier une « stratégie de la peur ».
« Ce n’est pas responsable: quand on est chef de l’État on est garant des intérêts supérieurs de la nation », tance le député sortant des Alpes-Maritimes.
« Il a voulu semer la peur, il installe à nouveau ce climat de la peur. »
« En Nouvelle-Calédonie, c’est inédit, les émeutes urbaines, la société française de plus en plus fragilisée par les incohérences d’Emmanuel Macron, qu’il ne vienne pas donner des leçons », dit encore Eric Ciotti.
Même Marine Le Pen a évoqué un risque d’émeutes après les élections législatives. « On a face à nous des groupuscules violents d’extrême gauche qui appellent à des actions violentes », estime Eric Ciotti.
Des militants d’extrême droite ont défilé dans les rues en tenant des propos homophobes, au soir des résultats des européennes. « Ils ont été condamnés et nous condamnons tous ces types de déclarations », souligne Eric Ciotti, qui reconnaît qu’il y a des violences dans tous les camps.
« Abordons ce débat avec sérénité » pour ne « pas rajouter de l’huile sur le feu comme le fait Emmanuel Macron, on ne joue pas le pays aux dés », ajoute-t-il. « Tout ça est ridicule, j’appelle à ce que nous nous mettions au travail dans la coalition pour redresser ce pays. »
8:39
« Rien ne me choque » dans le programme du RN, dit Eric Ciotti
Quant aux cadres de LR qui ne le suivent pas dans son alliance avec le RN: « Est-ce que ces gens parlent de la France, est-ce qu’ils regardent l’avenir, est-ce qu’ils sont prêts à se retrousser les manches en espérant pas le chaos? » « Ils espèrent le chaos, c’est pour ça qu’ils ne bougent pas », juge le député sortant des Alpes-Maritimes, qui inclut Laurent Wauquiez, qu’il soutenait pourtant il y a peu en vue d’une candidature à la présidentielle. Le président LR de la région Rhône-Alpes « fait partie de ceux qui espèrent le chaos pour mieux rebondir après ».
« Je veux le meilleur pour mon pays, je suis un homme de droite. (…) Rien de ce qu’on a discuté avec Jordan Bardella ne me choque », affirme Eric Ciotti sur RMC-BFMTV.
Selon Eric Ciotti, « tout autre vote » que celui pour l’alliance RN-LR « sera un vote inutile ou un vote perdu ».
8:38
« La majorité des militants LR me suivent », affirme Eric Ciotti
Eric Ciotti, invité du Face à Face sur RMC-BFMTV, est-il toujours président du parti Les Républicains? « Juridiquement » oui. Il affirme que « l’immense majorité des militants LR » le suivent.
Cette alliance RN-LR s’inscrit « avec une immense majorité de militants, dans une démarche inédite qui rompt avec des codes anciens », selon lui. « C’est nouveau, une nouvelle étape. Je ne m’associe pas au pire, c’est l’extrême gauche qui représente le pire. »
« Ce que la gauche a fait, nous le faisons aujourd’hui avec sérénité et espérance. »
LR a demandé au député sortant d’organiser un bureau politique. « Nous regardons les termes de cette convocation » et « j’ai jusqu’à demain pour leur répondre », assure-t-il. « Nous répondrons juridiquement à ces interrogations. »
8:33
Le NFP n’a « pas une unité de façade », dit Sandrine Rousseau
Interrogée sur un tweet de la députée LFI sortante et proche de Jean-Luc Mélenchon Sophia Chikirou – disant que le Nouveau Front populaire soutient François Ruffin « comme une corde soutien un pendu » -, Sandrine Rousseau répond sur RMC: « J’aurais préféré qu’elle ne l’écrive pas. (…) Je n’approuve pas ces méthodes, je n’approuve pas ce tweet. »
Mais la député écologiste sortante défend que le NFP n’a « pas une unité de façade, on a un programme, un socle de proposition chiffré ».
8:23
« Une vulnérabilité, une angoisse », alerte Sandrine Rousseau sur RMC
« Il y a des personnes qui sont dans une vulnérabilité, dans une angoisse de l’arrivée du RN au pouvoir », assure Sandrine Rousseau sur RMC. « On doit montrer un autre visage de la France. »
« 1 Français sur 3 a un grand-parent né de nationalité étrangère », souligne Sandrine Rousseau, qui souligne que le pays a toujours connu des brassages de populations. « La France est forte de sa mixité et de sa multitude. »
8:20
Sandrine Rousseau appelle à « protéger les plus vulnérables », sur RMC
« J’en appelle à la solidarité pour protéger les plus vulnérables », dit Sandrine Rousseau sur RMC. Elle affirme: « Je comprends qu’on ne puisse pas être d’accord avec un tel ou un tel » mais « nous sommes les seuls à pouvoir faire barrage au RN ».
>> Ecoutez RMC en direct
« Tout député RN supplémentaire est un danger supplémentaire », affirme Sandrine Rousseau, interrogée sur des possibles désistements au second tour. « Oui, moi j’appelle à ce qu’il y ait un désistement si on arrive troisièmes. » Mais « j’attends de voir la majorité sortante, à Renaissance, que vont-ils faire? Seront-ils républicains ou pas? »
8:18
Aux postes stratégiques de Défense, la binationalité ne fait pas « la suspicion », dit Sandrine Rousseau
Interrogée sur la proposition du RN d’interdire l’accès à certains postes stratégiques de Défense (au ministère des Affaires étrangères, du nucléaire…) aux binationaux pour le réserver aux citoyens exclusivement Français, Sandrine Rousseau estime sur RMC que cela « met la suspicion sur toutes les personnes binationales ».
« Sur les postes stratégiques, quand une personne est nommée, il y a un check (une vérification, ndlr) de la DGSI (Direction générale de la Sécurité intérieure): c’est-à-dire qu’on regarde le parcours, le cursus », explique la députée écologiste sortante. « Et c’est ça qu’il faut faire: oui il y a des postes stratégiques, c’est évident » qu’il faut éviter « les ingérences étrangères », mais « la DGSI le fait, et ce n’est pas le fait d’être national ou binational qui est la suspicion, c’est l’enquête complète sur une personne ».
« En plus le Rassemblement national est un des partis où il y a eu le plus de suspicions d’influences étrangères », ajoute Sandrine Rousseau.
8:17
« Une inconséquence politique qui commence à suffire », dit Sandrine Rousseau à propos d’Emmanuel Macron
« Non seulement il joue avec le feu, mais il a une inconséquence politique qui commence à suffire », estime Sandrine Rousseau, en réaction aux propos d’Emmanuel Macron. La députée Les Ecologistes est l’invitée d’Apolline Matin, sur RMC et RMC Story. « Il dissout l’Assemblée, il nous promet maintenant la guerre civile! »
« Le premier enjeu ce dimanche est de faire obstacle à un parti xénophobe et raciste », affirme-t-elle.
« Le programme de l’extrême droite exclut une partie des français. »
8:13
Un « argument extrêmement faible », dénonce Marine Le Pen
Emmanuel Macron « n’a pas beaucoup évolué » après avoir « fait toutes les campagnes présidentielles » sur la ligne « moi ou le chaos », juge Marine Le Pen sur RTL. « Je pense que les Français ont tous constaté qu’il était le chaos » et « incarnait le chaos depuis sa première élection », ajoute la cheffe de file sortante des députés du RN.
« Je trouve que c’est un argument extrêmement faible qui démontre d’ores et déjà qu’il pense avoir perdu cette élection. »
Hier, dans un podcast, le président de la République a affirmé que les programmes des « extrêmes » mèneraient « à la guerre civile ».
8:04
Risque de « guerre civile »: les propos d’Emmanuel Macron ne passent pas
A gauche comme à droite, les critiques pleuvent contre la nouvelle intervention du chef de l’Etat sur un risque de « guerre civile ». « Un président de la République ne devrait pas dire cela » a répliqué Jordan Bardella, tandis que Jean-Luc Mélenchon a accusé Emmanuel Macron d’être « toujours là pour mettre le feu ».
La députée sortante Edwige Diaz (RN) dénonce des propos irresponsables: « Emmanuel Macron est prêt à dire n’importe quelle bêtise, prêt à répandre n’importe quelle fake news, pour essayer de sauver ce qu’il pourra sauver de son camp. Ses propos sont révélateurs de sa fébrilité et sont la démonstration qu’il perd pied ».
Une réponse sur la forme, mais aussi sur le fond. Le communiste Ian Brossat renvoie l’accusation du Président de la République: « Au contraire, c’est lui qui a semé le chaos dans le pays depuis sept ans. Je rappelle que les Gilets jaunes, c’était pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Nous avons aujourd’hui un pays qui est à cran, avec des inégalités qui se sont accrues. C’est le résultat de la politique d’Emmanuel Macron ».
>> Risque de « guerre civile »: les propos d’Emmanuel Macron ne passent pas, même dans son propre camp
8:00
« C’est insupportable »: les propos d’Emmanuel Macron sur la « guerre civile » agacent dans son propre camp
Même dans son propre camp, Emmanuel Macron suscite des réactions après avoir exprimé sa crainte d’une « guerre civile » en cas de victoire du RN ou de LFI. « C’est insupportable » lance un ancien ministre en campagne. Il faut aussi imaginer ce cadre de Renaissance qui lève les yeux au ciel quand on lui rapporte les propos du président: « Je ne le comprends plus ».
« Il est dans la surenchère, on perd notre boussole politique » déplore aussi un député sortant, qui croit déceler une tentative d’inquiéter les électeurs âgés pour les faire revenir dans le camp macroniste. Une manière aussi de tenter de se faire entendre face aux deux autres blocs. Enfin, même Gabriel Attal, longuement interrogé sur les mots du président ce lundi soir, a refusé de reprendre l’expression de « guerre civile ».
(CP)
7:58
« Pyromane », « pulsions politiques irrésistibles »: Alain Bauer étrille Emmanuel Macron
Alain Bauer, professeur de criminologie, responsable du pôle sécurité et défense au CNAM, sur RMC:
« Professionnellement, j’ai beaucoup rencontré de pompiers pyromanes. C’est la première fois que je vois un pyromane pyromane qui s’étonne, après avoir gratté des allumettes, mis de l’essence et oublié la facture d’électricité, qu’il y ait le feu. Oui, il y a un risque de confrontation, de clash. Il y a une ‘rageosphère’ en France qui s’est accentuée au cours des 30 dernières années, par la perte de la confiance entre le peuple et les politiques. (…) Depuis quelques années, j’ai compris que tout était possible et surtout n’importe quoi… La sidération ne fait pas partie de mon métier. Je voyais des pulsions criminelles irrésistibles et elles deviennent des pulsions politiques irrésistibles. Quand Narcisse et Néron rencontrent Caligula, on a un petit sujet qu’il va falloir traiter un jour, dans le contrôle démocratique. »
6:07
Débat entre Gabriel Attal, Manuel Bompard et Jordan Bardella sur TF1 ce mardi soir
Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard vont s’affronter sur le plateau de TF1 mardi soir, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour de ces législatives anticipées à suspense.
6:05
Les programmes des « extrêmes » mènent « à la guerre civile », selon Emmanuel Macron
Les programmes des « deux extrêmes » mènent « à la guerre civile »: Emmanuel Macron a frontalement attaqué ses rivaux lundi à six jours des législatives, une réponse au favori des sondages, le RN de Jordan Bardella qui a juré du sérieux de son projet et s’est dit « prêt » à gouverner.
Dans un nouvelle prise de parole fleuve, auprès du podcast « Génération Do It Yourself », le président de la République ne mâche pas ses mots en direction du Rassemblement national et de La France insoumise.
6:04
Jean-Luc Mélenchon « ne sera pas Premier ministre », le candidat de gauche sera choisi par « consensus » des quatre partis
Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon « n’est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre », a déclaré hier la patronne des Ecologistes Marine Tondelier.
Au sein des différents partis qui composent l’alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Ecologistes, « il y a un accord pour dire que le Premier ministre devra être trouvé au consensus parmi les différentes forces politiques », a affirmé Marine Tondelier, qui précise que le candidat devra convenir aux quatre partis.
Lire l’article ici.
6:02
Jordan Bardella dévoile le programme du RN: école, binationaux, international… ce qu’il faut retenir
À moins d’une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, le président du RN Jordan Bardella a dévoilé les axes de son programme hier, lundi 24 juin.
Lire l’article ici.
6:00
Bienvenue sur ce direct
Bonjour à tous et à toutes et bienvenue dans ce live consacré à la campagne pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochains.
Source link : https://rmc.bfmtv.com/actualites/politique/direct-legislatives-macron-craint-la-guerre-civile-attal-bardella-et-bompard-debattent_LN-202406250057.html
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Publish date : 2024-06-25 09:53:54
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