L’alliance inattendue de l’ensemble de la gauche institutionnelle constitue une des surprises avant les législatives et a suscité un certain enthousiasme du peuple de gauche. Plutôt qu’un front contre l’extrême-droite, le NFP apparaît cependant surtout comme une machine à réhabiliter le PS.
En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale, Macron pariait sur le caractère immuable des traditionnelles divisions à « gauche » et leur approfondissement ces derniers mois. Sept mois après l’implosion de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, le retour de « l’union » ainsi que sa validation par Olivier Faure, Raphaël Glucksmann et Mélenchon n’avaient rien en effet d’une évidence. Les deux premiers avaient pris activement part, depuis octobre, à l’offensive menée par le régime contre les soutiens à la Palestine, multipliant notamment les procès en « antisémitisme » contre LFI. Mélenchon, de son côté, dénonçait encore, en pleine campagne des européennes menée en rangs dispersés, les « calomnies » du PS dans une note de blog avant d’appeler à la « confrontation » avec le parti à la rose.
Pourtant, il n’aura fallu que quelques jours pour que l’ensemble de la gauche institutionnelle se retrouve autour de la table afin de constituer une nouvelle coalition électorale. Celle-ci, dont le nom fait référence à l’expérience du « Front Populaire » de mai-juin 1936 ne doit pas son appellation au hasard. Dans l’imaginaire collectif, l’expression renvoie à certaines des plus grandes victoires arrachées aux classes dominantes : reconnaissance du droit syndical, hausse des salaires, congés payés et semaine de 40 heures. Face au risque de l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite et d’un gouvernement Bardella, l’enthousiasme suscité par cette nouvelle coalition est compréhensible. Nous pensons cependant qu’une telle coalition électorale ne peut constituer, sur le plan tactique comme stratégique, une réponse réelle face à Macron et au renforcement du pôle d’extrême droite.
Le Nouveau Front Populaire ou comment rejouer la NUPES face au RN ?
La mine réjouie affichée au sortir de l’accord par les principaux artisans de « l’union » masque mal qu’à la genèse du Nouveau Front Populaire il y a une bataille fratricide désormais publiquement assumée. Se rejouent ainsi les tambouilles internes qui avaient accouché de l’explosion de la Nupes, cette fois principalement entre deux pôles en bataille pour l’hégémonie à gauche. D’un côté, Mélenchon défend une gauche qui se veut de « rupture », avec une stratégie oscillant entre ligne populiste et « union de la gauche », mais assumant des éléments d’opposition avec le régime sur des sujets comme la Palestine, l’islamophobie ou les violences policières. De l’autre, l’aile conduite par le PS, dans laquelle se situent EELV, le PCF et des secteurs dissidents de LFI dont Ruffin, cherchant à réhabiliter une nouvelle ligne « sociale-démocrate », prête à plus de compromis avec le régime, et prônant « l’apaisement ».
Derrière les « purges » et autres manœuvres de ces derniers jours, la bataille d’appareil entre deux orientations a priori divergentes au sein de l’alliance s’est accélérée, sur fond de rééquilibrage des rapports de force internes, par rapport à 2022 et au contexte de constitution de la Nupes. Comment expliquer dans ces coordonnées le retour d’une alliance électorale en grande partie sur des bases qui répètent celles de la NUPES, sept mois après une implosion qui avait (croyait-on) démontré le caractère inconciliable des deux positions ? La réponse officiellement portée par les différentes organisations consiste à invoquer l’urgence de la « période » et la nécessité, face à la possibilité de l’arrivée au gouvernement du Rassemblement National, de « jeter les rancunes à la rivière » (Mélenchon) ou de se réunir « parce que la situation est grave » (Hollande).
De toute évidence, la raison véritable à l’origine de cette nouvelle coalition est la même que celle qui avait présidé à la création de la Nupes, et qui s’était confirmée dans les législatives de 2022 : « l’union de la gauche » maximise les chances de victoires et d’obtention de sièges de députés pour chacune des forces politiques. Dans ce cadre, le PS, dont les « bons scores » aux européennes ont quelque peu été éclipsés par la dissolution de l’Assemblée nationale, cherche à faire jouer son nouveau poids dans les rapports de force à gauche comme le relate notamment le L’Express à propos des négociations qui ont précédé l’accord. Mélenchon, de son côté, après avoir un temps hésité à intégrer à l’alliance électorale, a pris le train en marche au regard du risque et du coût politique de faire cavalier seul. Le leader des Insoumis, un temps tenté par une candidature « précoce » à la présidentielle dès le 9 juin pour couper l’herbe sous le pied de ses concurrents, a ainsi dû changer son fusil d’épaule. La pression à l’unité à la base, mais aussi le renforcement des dissidences internes ainsi que la tentation de renforcer le volume de force de son groupe au Parlement pour empêcher que tout concurrent n’émerge en vue des présidentielles 2027, ont prévalu.
En arrière-plan de la « lutte contre l’extrême-droite », ce sont donc les intérêts d’appareil et les considérations tactiques des différentes forces, sur fond de calculs en vue des futures présidentielles et des recompositions politiques à venir, qui ont présidé à la reconstitution de cette nouvelle mouture de l’« union de la gauche ». Les tentatives d’Olivier Faure de présenter le NFP comme étant ouvert à la « société civile » camouflent mal le fait que le PS a surtout pris soin de contenter ses courants « internes très gourmands » dans le partage des circonscriptions, à l’instar de la candidature de Hollande décidée dans le dos du Bureau national par la direction régionale corrézienne mais validée a posteriori. Au sein de La France insoumise, ces législatives servent également à revoir les équilibres internes, comme l’indique l’éviction des députés frondeurs, contraire à l’engagement de reconduire tous les députés sortants. Quoiqu’en disent ses dirigeants, le NFP ressemble ainsi peu ou prou à la NUPES, comme le reconnait d’ailleurs Boris Vallaud, poids lourd du PS. En quittant le plateau de LCI, il aurait murmuré à Clément Beaune : « vous nous obligez à refaire la Nupes ».
Une NUPES 2.0 droitisée par le PS, qui réhabilite jusqu’à François Hollande
Sorte de NUPES 2.0, le « Nouveau Front Populaire » se différencie cependant du modèle antérieur par l’influence du PS, qui pèse beaucoup plus lourd, comme en témoigne le partage des circonscriptions entre les différentes composantes de « l’union ». Le Parti socialiste bénéficie ainsi de 100 circonscriptions supplémentaires par rapport à 2022, passant de 70 à 175 candidatures, au détriment de La France insoumise, qui voit son nombre de circonscriptions baisser de 326 à 229. Un rééquilibrage général en faveur des socialistes, arraché aux forceps lors des négociations comme le rapporte Le Monde.
Autre témoignage de la droitisation en cours par rapport à la NUPES : les « ralliements » qui font pencher toujours plus à droite la coalition. Carole Delga, présidente vallsiste du conseil régional d’Occitanie, qui appelait en octobre dernier à interdire les manifestations de solidarité avec la Palestine, a ainsi soutenu publiquement l’union, tandis que Aurélien Rousseau, ministre d’Emmanuel Macron, et architecte de la réformes des retraites, a été carrément investi dans les Yvelines. Le symbole le plus fort reste bien entendu François Hollande, ex-président de la République, véritable maître en matière de politique antisociale et antipopulaire, responsable, entre autres, de la loi Travail, de la loi Cazeneuve et son permis de tuer pour la police, de l’interdiction des manifs Palestine en 2014, etc.
Pour ceux qui pouvait encore douter de la nature de l’alliance, la candidature de l’ancien chef d’État devrait constituer une clarification. Sous couvert de « barrage à l’extrême-droite », le NFP investit en effet ni plus ni moins que l’un des plus fidèles serviteurs de la bourgeoisie française de ces dernières décennies, et permet le retour de l’aile « sociale-libérale » du régime qui, pendant plus de 40 ans, a trahi les classes populaires et pavé la voie au FN/RN. Un nouveau saut dans la réhabilitation du PS dont il ne faut cependant pas oublier qu’il doit beaucoup à Jean-Luc Mélenchon, dont la tentative d’hégémoniser la gauche avec la NUPES s’est indéniablement retournée contre lui. Deux ans après la constitution de l’alliance aux législatives de 2022, le pari électoral de Mélenchon a non seulement permis de redonner du souffle à un PS en état de quasi mort cérébrale après les 1,7% d’Hidalgo aux présidentielles, mais a placé ceux qui ont systématiquement trahi les classes populaires lorsqu’ils étaient au pouvoir dans la position de donner le ton de « l’alliance ».
L’émergence du NFP sape ainsi le pari sur lequel misaient des proches de Mélenchon en cas de dissolution. Un cadre LFI, cité par Juan Chingo et Claude Piperno dans un article publié fin 2023 assurait qu’en cas de dissolution, « Faure et cie ser[aient] forcés de revenir à l’alliance électorale avec Mélenchon ». LFI espérait alors réitérer le scénario de 1997, qui avait permis à la Gauche plurielle de Lionel Jospin d’occuper Matignon sous Chirac, présupposant que cette fois-ci, ce serait Mélenchon qui serait nommé au poste de Premier ministre. Ces derniers jours, la tonalité des débats sur un futur premier ministre montre que ce scénario est désormais plus qu’improbable, et le soutien finalement affiché par Mélenchon à l’investiture de François Hollande cache mal le fait que le « Nouveau Front Populaire » signe l’échec de la FI à imposer son hégémonie sur la gauche, et ouvre la voie à la régénérescence du PS, l’un des piliers du régime de la Vème République.
Front Populaire, « gauche plurielle » et programme
Loin d’être « inédit » comme le revendique Oliver Faure, le NFP s’inscrit dans la droite lignée des différentes « unions » de la gauche qui l’ont précédée dans l’histoire : du Front populaire de 1936-38, à l’Union de la gauche de 1972-77, qui sera réactivée par Mitterrand en 1981, jusqu’à la Gauche plurielle de 1997-2002, dans des coordonnées politiques à chaque fois différentes. La revendication d’une filiation avec le « Front Populaire » de 1936 vise à réactiver le mythe d’un gouvernement de gauche qui aurait permis d’arracher de grandes conquêtes sociales. Un récit qui masque la vraie histoire du Front Populaire. Dans les années 1930, une profonde impulsion à la base, qui s’incarne notamment dans la grève générale du 12 février 1934, avec la mobilisation de millions de travailleurs et travailleuses suite à une émeute fasciste contraint le Parti communiste et la SFIO à une unité d’action.
Par la suite, les directions de ces organisations, et notamment celle du PCF, à la demande de la bureaucratie soviétique, vont impulser une alliance avec le Parti radical, pilier de la IIIème République, dans l’objectif de canaliser l’élan ouvrier et populaire. Après son élection en mai 1936, le gouvernement de gauche ne réussit pas à empêcher l’explosion de grandes grèves qui vont ouvrir une situation « quasi révolutionnaire », comme le dira plus tard Léon Blum. C’est dans ce contexte que le gouvernement cherchera à arrêter le mouvement en votant, en urgence et avec l’aval du patronat, une nouvelle série de lois sur les congés payés et la semaine de 40 heures. Loin d’être le fait d’une coalition électorale, l’histoire des « acquis du Front Populaire » est ainsi celle de la canalisation institutionnelle d’un mouvement de masses puissant, au service de l’interruption d’une dynamique révolutionnaire.
Le « Nouveau Front Populaire » survient dans une situation différente, et s’apparente avant tout à la préparation, avec la résurrection du PS, d’une solution de rechange pour le régime. Face à la crise structurelle du bloc bourgeois, des secteurs profondément intégrés au régime comme l’ex-président Hollande espèrent (re)prendre la tête d’une gauche de gouvernement ou, a minima, d’une opposition de « gauche ». Le « NFP » évoque ainsi davantage un retour à la Gauche plurielle de Jospin (1997-2002), dont les trahisons en série avaient préparé l’arrivée au second tour de Jean-Marie le Pen en 2002. Bien qu’assez improbable, un gouvernement NFP sur la base d’une alliance composite, en cohabitation avec Macron, et sous pression d’un contexte international de retour à l’austérité de course au réarmement, pourrait conduire à des politiques encore plus réactionnaires, et produire les mêmes effets.
A lui seul, le programme du « Nouveau Front Populaire », servant d’abord et avant tout de caution à l’accord d’appareils, ne dit pas grand-chose de ce que pourrait faire un tel gouvernement. En revanche, plusieurs éléments montrent le poids croissant de l’aile droite de la gauche institutionnelle. D’abord, s’il s’inscrit globalement dans la filiation du programme de la NUPES, le programme du NFP acte un certain nombre de reculs importants. Concernant la réforme des retraites, l’accord revient au plus petit dénominateur commun : l’abrogation de la réforme actuelle, et l’« objectif commun » de la retraites à 60 ans, permettant différentes interprétations de la mesure [1]. Globalement, on retrouve le programme de la NUPES détricoté sous la pression du PS et d’EELV : sur les 500 mesures retirées (le programme passe d’environ 650 à 150), la majorité sont celles dont le PS et EELV ne voulaient pas en 2022.
Sur les licenciements, par exemple, le programme de la NUPES proposait « d’accorder aux comités d’entreprise un droit de veto suspensif sur les plans de licenciements », mais expliquait plus bas que « le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts ne soutiendront pas le droit de veto suspensif des comités d’entreprise sur les plans de licenciements ». Résultat, deux ans plus tard, plus aucune mesure contre les licenciements n’est présente dans le « programme de rupture » du NFP. Même rengaine ailleurs, sur « la socialisation de certaines banques généralistes » ou la possibilité de « commission d’enquête sur les violences policières », le terme même de « violences policières » ayant disparu du programme. Exit aussi la sixième semaine de congés payés, les bien maigres nationalisations que proposait la NUPES en 2022 (quelques aéroports, les autoroutes et la Française des Jeux) ou encore le « retrait de la loi El-Khomri ».
La question aujourd’hui brûlante des salaires est symptomatique de la logique qui guide le programme du « Nouveau Front Populaire ». Celui-ci défend l’indexation des salaires sur l’inflation, l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires ou encore un Smic net à 1600 euros (supérieur aux 1500 euros de la NUPES). Ces revendications se rapprochent de celle des organisations syndicales mais, à la lumière de l’inflation de ces deux dernières années, elles n’en restent pas moins plutôt minimales, et surtout ne s’accompagnent d’aucune proposition à propos des salaires en général pour les employés du privé. [2]. Mais c’est sur le plan international, qui a été au cœur des discussions, que le programme est le plus inquiétant. La ligne apparaît globalement influencée par l’orientation militariste et pro-OTAN du PS. Sous le titre « L’urgence de la paix », le programme appelle ainsi à « défendre indéfectiblement la souveraineté et la liberté du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières » et ce « par la livraison d’armes nécessaires ». Sur une question aussi majeure que la guerre en Ukraine, qui est le levier d’une course à l’armement et de tendances ultra-réactionnaires en Europe, le programme du NFP s’inscrit ainsi dans une logique entièrement compatible avec l’escalade militariste. De ce point de vue, le refus de LFI à se prononcer quant à l’envoi de Mirage 2000 en Ukraine est révélatrice et inquiétante.
Derrière les promesses de « rupture » affichées par ses cosignataires, ce programme, davantage encore que celui de la NUPES, apparaît infiniment plus modéré que celui de l’Union de la gauche de 1981. On sait pourtant comment l’expérience Mitterrand a terminé, et la profonde désillusion qu’elle a suscitée pour les classes populaires, dont nous payons encore le prix. Néo-keynesien, au point qu’Alternatives Economiques le situe dans la continuité du programme de Joe Biden, le programme du NFP peut parfois écorcher la doxa néolibérale comme l’illustre la volonté de « rétablir l’ISF » ou de mettre en place un « blocage des prix », mais il n’entend en rien remettre en cause le pouvoir patronal et encore moins opérer des incursions dans la propriété privée, sans parler de remettre en question le système capitaliste. C’est d’ailleurs ce qu’illustrent à nouveau ces derniers jours la bataille sur le chiffrage du programme, que le PS évalue aujourd’hui à 106 milliards d’euros, ou les débats sur les futures contraintes de mise à l’équilibre du budget qui, dans le cadre du ralentissement économique en cours, présagent d’ores et déjà futurs renoncements.
L’urgence d’une alternative pour combattre l’extrême droite et disputer son influence dans notre classe
Le sort de la NUPES, fracturée en quelques semaines dans un contexte de polarisation politique à l’échelle internationale et sous le poids de divergences profondes sur des questions essentielles telles que l’OTAN ou l’Union européenne laisse entrevoir ce qui en sera du programme du « Nouveau Front Populaire » une fois ces élections passées. C’est même le scénario le plus probable si on garde en tête la politique du PS, d’EELV et du PCF qui n’ont cessé au cours de la dernière séquence de démontrer leur intégration profonde au régime dès lors qu’il se sentait menacé – par la jeunesse, lorsqu’elle a manifesté contre les violences policières, par les quartiers, en dénonçant « l’importation du conflit israélo-palestinien », etc. Pour toutes ces raisons, tout en partageant les craintes de celles et ceux qui refusent de regarder passivement monter l’extrême droite et de cautionner le pari dangereux d’Emmanuel Macron, nous pensons que la solution ne se trouve pas dans l’alliance électorale qui s’est conclue ces derniers jours. À rebours de toute perspective d’irruption des masses populaires sur le terrain de la lutte des classes, le NFP, comme le note Paul Morao, rassemble davantage « à une gigantesque machine à neutraliser la perspective d’une entrée en scène des exploités et des opprimés, au nom des compromis et des accommodements avec ceux qui incarnent l’exact inverse de la lutte contre l’extrême-droite ».
Alors que des manifestations s’organisent contre la montée de l’extrême droite, l’aspiration légitime de notre classe à s’opposer au Rassemblement national ne doit pas être instrumentalisée pour servir des logiques d’appareil qui renforceront le Parti socialiste, dont les trahisons successives ces quarante dernières années ont fait le lit de l’extrême-droite. Dans ce contexte, Révolution Permanente participe aux mobilisations appelées notamment par l’intersyndicale pour défendre la nécessité d’une riposte par en bas, dans la rue, sur les lieux de travail, dans les lieux d’études, pour contrer l’extrême droite et les politiques antisociales et réactionnaires, autour d’un programme anticapitaliste. Seul un véritable mouvement d’ensemble, cherchant à s’appuyer sur les profondes tendances à l’unité de la classe qui se sont notamment exprimées pendant la réforme des retraites, pourrait permettre de construire une réelle riposte face à l’extrême droite et à son enracinement continu dans des secteurs de notre classe. Cela ne pourra pas être possible si l’on ferme les yeux sur le bilan de ceux qui se réclament de la « social-démocratie » et qui ont une responsabilité écrasante dans la montée des idées de l’extrême droite, qui capitalise sur leurs trahisons des aspirations ouvrières et populaires depuis des décennies.
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Publish date : 2024-06-24 09:32:30
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