Et si la gauche faisait la différence ? Face aux sondages la donnant en deuxième position aux législatives du 30 juin, l’idée d’un retour politique de la formation – perçue comme quasiment inoffensive électoralement en France – fait son chemin dans la presse européenne.
D’abord, comme facteur décisif du scrutin à venir. “Oubliez l’extrême droite – c’est la gauche qui pourrait bien écraser Macron”, titre par exemple Politico à Bruxelles. Aussi rapidement qu’inattendu, jeudi 13 juin, les forces de gauche “ont conclu efficacement un mariage de convenance”, rappelle le site. Lundi 17 juin, le Nouveau Front populaire cumule entre 25 % et 28 % des intentions de vote au premier tour selon les sondages, derrière le Rassemblement national, entre 30 % et 33 %, mais devant le camp présidentiel à 18 %.
Un bloc taillé pour changer sensiblement la donne. “Si tous les projecteurs médiatiques sont braqués sur l’extrême droite depuis sa victoire aux élections européennes, c’est peut-être bien la gauche qui pourrait donner le coup de grâce à Macron et à ses espoirs de défendre sa place au centre de l’échiquier”, analyse le site européen. Renaissance pourrait ainsi tomber sous la barre des cent sièges à l’Assemblée. Mais à condition, d’abord, que le front tienne, et qu’ensuite l’électeur adhère.
Participation et peur
“Pour éviter une telle débâcle, les macronistes concentrent leurs attaques sur la gauche”, poursuit
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Publish date : 2024-06-19 16:00:23
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